Publié le 18 Janvier 2015

Un dimanche plein de douceur dans ce monde de brut ! Avec mes 2 félins, Aya, la grande, et Tsingy, qui aura 5 mois dans 2 jours ! Ca grandit à vue d'oeil ! Tsingy a déjà perdu la plupart de ses dents de lait et affiche désormais des beaux crocs définitifs. Dans un mois, il aura droit à une petite visite chez le vétérinaire pour la stérilisation.

En attendant, il déborde d'énergie, fait quelques bêtises mais rien de grave. Ses bêtises seraient même plutôt rigolotes, mais bon, éducation oblige, il faut bien dire non ! (genre, je plonge ma patte dans un verre d'eau, et je touille, je touille, ça éclabousse partout et c'est super hygiénique ;) )

Il commence à bien comprendre que ok, le jeu c'est tip top, mais les caresses longue durée, c'est pas mal non plus ! Et puis c'est relaxant, ça permet de ronronner !

Tsingy est un léchouilleur : le bout du nez, les doigts, les joues. Il a aussi un petit handicap, il ne sait pas miauler. Enfin, il miaule comme un asthmatique. Donc on va dire, trouble du langage, comme sa môman, y'a quelques années. Un point commun en plus !

 

Aya et Tsingy s'entendent à merveille, il faut dire qu'Aya est bien brave et patiente avec le petiot. Lui la harcèle pour jouer, avec parfois des méthodes de bourrin !!!! Je cours, je prends mon élan, et saute sur Aya les pattes bien tendues ! Pareil, quand Aya va a la litière, je me cache, et quand elle revient dans la salle de séjour et bien, je lui fais "Bouh" et lui saute dessus ! Et après, c'est parti pour de super courses poursuites dans tous les sens.

Hélas, pas de photo de ces moments hilarants et captivants, car ça bouge trop, et trop vite !

Tsingy

Tsingy

Aya

Aya

Tsingy

Tsingy

Aya

Aya

Tsingy

Tsingy

UN DIMANCHE A 8 PATTES !
Tsingy

Tsingy

Aya

Aya

Aya et Tsingy

Aya et Tsingy

UN DIMANCHE A 8 PATTES !
UN DIMANCHE A 8 PATTES !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Un monde de chat

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Publié le 16 Janvier 2015

 

Thriller - Editions Audiolib - 12h20 d'écoute - 22.30€

 

 

Parution d'origine chez Belfond en 2008

 

L'histoire : 1953, à Moscou. Léo, agent zélé du MGB doit convaincre une famille que la mort tragique de leur petit garçon est un accident et non un crime. Les crimes ne peuvent pas exister en URSS, puisque le Parti assure la sécurité du peuple. Quelques mois plus tard, purgeant sa disgrâce et son exil dans un coin perdu de Russie, Léo découvre une mort similaire. Puis une autre, et encore une autre... bref, contre l'avis de l'Etat et au risque de sa vie, Léo se lance à la poursuite d'un sérial killer non reconnu par l'Etat. Il tombe alors en dissidence politique...

 

 

Lu par Frédéric Meaux

 

Tentation ; Une copine, il y a longtemps !

Fournisseur : La bib'

 

 

 

 

Mon humble avis : Il est des fois où des romans, des thrillers même, sont plus efficaces que tous les manuels scolaires d'Histoire. L'enfant 44 fait partie de ces livres. C'est avec lui, et non avec mon lointain lycée, que j'ai réalisé pleinement ce que c'était que de vivre dans1régime dictarorial communiste. En l'occurence ici, la russie Stalinienne et post stalinienne. Une réelle prise de conscience pour moi, et c'est là que ce situe, à mon humble avis, la force majeure de ce thriller. Le personnage principal en devient presque le contexte géopolitique. L'enquête, si elle est loin d'être dénuée d'intérêt et d'épilogue bluffant, reste assez secondaire, souvent remisée au second plan par les pratiques soviétiques atterrantes.

En 1953, sous Staline, la notion de présumé innocent n'existe pas. Si vous êtes arrêtés, vous êtes présumés coupables, donc coupables, quitte à ce que le MGB use de toute une batterie de tortures our vous faire avouer ce que vous n'avez pas fait. Pour un oui ou pour un non, vous êtes soupçonnés d'espionnage, et n'importe qui, pour sauver sa propre peau, risque un jour de vous dénoncer comme tel. Tout est fait pour "le bien du peuple, la sécurité du peuple"... ou encore, sous l'ordre du "Petit père des peuples". L'entraide est un crime contre le régime soviétique, la folie aussi, l'homosexualité aussi. Un meutre n'est pas un crime contre une victime, mais un complot contre le régime. Un régime, un Etat, des politiques, une police qui fait preuve d'un aveuglement inouï qui serait presque comique s'il n'était réel et infernal. Tout est lavage du cerveau, manipulations, mensonge, désinformations. On n'épouse pas un membre du MGB par amour mais pour avoir moins peur d'une arrestation intempestive.Tout est machination pour suivre "la ligne dun parti". Je me souviens, en terminale, ma prof d'histoire évoquait "les purges staliniennes", un terme dont je n'avais jamais vraiment saisi ni le sens, ni l'ampleur. Voici cette lacune réparée 24 ans plus tard. De même, pour moi, les trains de la mort partaient de France ou d'ailleurs en direction des camps nazis. J'ignorais qu'ils en avaient existé en URSS, emmenant des centaines de prisonniers dissidents, entassé des jours et des jours dans des wagons, vers les goulags

Dans cette Union Soviétique, vouloir arrêter un criminel signifie signer l'arrêt de mort de centaines d'innocents. C'est donc dans ce contexte, sans conscience puis avec une conscience peut-être trop forte, que Léo mène son enquête clandestinement, à travers le pays. Car oui, il y a bien meutres, même par plusieurs dizaines, qui suivent le même mode opératoire. Ce roman est aussi l'histoire d'un homme, ce Léo, qui au départ dévoué corps et âme au parti, ouvre les yeux et se transforme.

Certes, le roman en lui même comporte quelques longueurs et l'enquête ne devient réellement "thrillante" que dans le dernier quart du livre. Et encore, l'aspect "Thrillant" est, je le redis, plus dû au context historique qu'aux crimes eux mêmes. Pour nous lecteurs, l'ennemi N°1 est Le parti, terriblement pernicieux. Même si le serial killer est aussi terrifiant que ses "confrères" nord-américains.

J'ajoute que L'enfant 44 est extrêment bien documenté sur la vie en Union Soviétique dans les années 50 et sur les stratégies du MGB. Certes, nous sommes dans un roman, donc l'exactitude historique n'est pas toujours garantie, mais tout de même, comme il n'est pas question ici de dates ni de personnages précis mais d'une atmosphère générale, on peut penser que l'auteur est très très réaliste... Hélas.

A savoir, Tom Rob Smith a écrit 2 suites à cette histoire. Je vous déconseille de lire leur ptich avant d'achever votre lecture de "L'enfant 44", (qui est donc hautement recommandée vous l'aurez compris), afin de ne pas gâcher votre plaisir de lecture à la découverte du dénouement de ce tome.

Encore un livre qui vous fait dire : comme j'ai de la chance d'être née en France !

Encore un livre... pour ne pas oublier !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #thrillers polars étrangers, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 14 Janvier 2015

L’ Affaire SK1 : Affiche

Avec Raphaël Personnaz, Olivier Gourmet, Nathalie Baye

 

Synopis : Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Paris, 1991. Franck Magne, un jeune inspecteur fait ses premiers pas à la Police Judiciaire, 36 quai des Orfèvres, Brigade Criminelle. Sa première enquête porte sur l’assassinat d’une jeune fille. Son travail l’amène à étudier des dossiers similaires qu’il est le seul à connecter ensemble. Il traque, pendant une décennie, l'un des sérial killers français les plus connus : Guy Georges, "le tueur de l'Est parisien".

 

 

Mon humble avis  : Même si on ne va pas voir ce film pour se divertir, tout de même, le tout début fout un coup au coeur car : Au 36 quai des Orfèvres, les flics portent des pseudos...Et le chef de section décide que le pseudo de Franck sera... Charlie (car Charles... Magne...). Et quand votre séance ciné est juste avant le grand rassemblement du 11 janvier... Hum, hum.

Ce film retrace les dix ans d'enquête qui aboutirent à l'arrestation, puis au procès de Guy Georges. En ce sens, il est forcément passionnant, captivant, et quelque part aussi, horrifiant, même si aucune agression n'est filmée. Nous n'avons à supporter "que" les scènes de crime.

Ce qui est horrifiant, ce sont les lenteurs de l'administration et des procédures sur lesquelles butent l'équipe en charge des enquêtes. Ce qui est horrifiant, c'est que, même face à un sérial killer, certains policiers se mènent une guéguerre et refusent le partage des infos. Ce qui est horrifiant, c'est le manque de moyen de la police de l'époque. L'équipe de la Crime que nous suivons a eu son premier PC juste deux ans avant moi ! Ce qui est horrifiant, c'est de constater à quel point cette enquête obsède les flics au point de les amener à négliger leur propre vie. Ce qui est horrifiant, c'est d'entendre les propos de Guy Georges lors de sa déposition : "Quand je sortirai de prison, je recommencerai, parce que c'est plus fort que moi, c'est un besoin"

Ensuite, il y a ce qui est perturbant. Le film est assez bien construit pour, par moment vous faire douter de la culpabilité de Guy Georges. Pire, vous vous surprenez presque à ressentir l'ombre d'une compassion pour lui.

Enfin, il y a ce qui est surprenant... Ce film m'a amenée à reconsidérer mon regard sur la profession d'avocat de la défense, dans des cas de viols et meutres multiples comme nous l'avons ici. Fred, l'avocate brillammment interprêtée par Nathalie Baye, fait bien comprendre son points de vue, son but, sa mission. Elle dit à Charlie "vous traquez le monstre, moi, je traque l'humain qu'il y a dans le monstre". Tout cela amène à quelques scènes bouleversantes, où l'on retient son souffle.

Charlie, c'est Raphaël Personnaz, très convaincant. Je suis heureuse pour lui, le cinéma lui propose des rôles de plus en plus intéressant, pas justifiés juste par sa belle gueule d'ange. Et il le vaut bien.

Quelques mini bémols... Le film fait des aller-retour entre l'époque de l'enquête et celle du procès, presque 10 ans plus tard. De ce fait, on perd un peu le fil du temps justement, j'ai eu du mal à me figurer que toute cette histoire s'étalait sur autant d'années.

Et puis, pour retranscrire l'ambiance des années 90, certes, il y a des voitures démodées, mais les cinéastes sont ils à court d'inspiration pour presque limiter les années 90 à : Tout le monde fume, et partout. C'est un peu agaçant, même si réflecteur de cette décennie. Bon, je râle pour pas grand chose, car l'affaire SK1 (Sérial Killer 1, Guy Georges, le premier Sérial Killer Français confondu par son ADN), brille par son réalisme et sa sobriété.

Ah oui, j'y repense... petite erreur anachronique dans le décors... Sur les murs de la crime en 1991, un poster de l'affiche de Tavernier L627... sorti fin 1992 ;) J'ai l'oeil !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 11 Janvier 2015

Cette chanson, c'est un jeune artiste méconnu qui l'a écrite, sur l'air d'Héxagone de Renaud, le 8 janvier. Plus d'un million et demi de vues sur You Tube en 2 jours. Merci à lui, car dans son texte et sa prestation, tout est dit...

Il y a 17 ans, en 1998, les Français investissaient les rues pour célébrer la France Black, Blanc, Beur, dans une véritable liesse populaire. Que reste t-il de cette époque de joie partagée ?

En 2015, les Français investissent les rues pour déplorer un attentat contre la liberté de la presse, la liberté d'expression. C'est aussi un grand NON à la violence, au crime, aux religions détournées. Et la France Black Blanc Beur, et bien elle pleure les siens. 

Une policière noire a été abattue de coups de fusil dans le dos... Dans le dos... Tout un symbôle de la bassesse des terroristes...

Un policier d'origine Maghrébine, tué d'une balle dans la tête, alors qu'il était déjà au sol.

Des blancs, connus, très connus, ou méconnus.

Enfin, des Juifs... pour leur confession religieuse.

Les assassins ont tué une partie de chacun de nous, et ce chacun de nous forme notre nation riche de la diversité. Les assassins ont même flingué lâchement certains des "leurs"

Apprenez à faire la différence.
 

Je ne lisais pas Charlie Hebdo, puisque de toute façon, je ne lis pas la presse écrite.

Des dessinateurs, je ne connaissais que Cabu, à ses débuts, dans Récré A2 et Club Dorothée.

Certainement, à droite à gauche, j'ai dû tomber sur des dessins de ces hommes qui sont tombés pour défendre la liberté de la presse, donc la liberté tout court. 

Car un pays sans liberté de la presse, c'est un pays sans liberté, point barre. Vous voulez connaitre la nature du régime qui dirige un pays... regarder la presse, le nombre de journeaux ou de chaines télé...

Bien sûr, mercredi après-midi, lorsque j'ai "ap"pris le cours des évenements, c'est une chape de plomb qui est tombée sur mes épaules. Bien sûr, j'ai été, et je suis toujours, bouleversée. Je n'ai plus rien fait de constructif de ma semaine.

Que devient mon pays, le monde, l'humanité ?

Puis, à travers les médias et les réseaux sociaux, est venue l'émotion. Non, les assassins n'ont pas gagné, la France se lève, se redresse, se retrouve. Sur Facebook, il pleut des dessins dignes de nos regrettés dessinateurs défunts. Un jeune chanteur écrit d'un jet une chanson qui fait le tour de France en un temps record

Les 17 victimes sont mortes dans la pire des barbaries de notre époque. Ma petite consolation, c'est qu'elles ne sont pas mortes pour rien. Leur mort est un coup de poing dans l'estomac de chacun, un uper cut, qui sonne, mais qui réveille ensuite. Oui, si nous n'y prennons garde, nous pourrions perdre ce que l'on a de plus cher, sans en être conscient, tant on en use chaque jour : notre liberté de pensée, notre liberté d'expression. Et le droit de RIRE, de se moquer, de critiquer, de pointer le doigt, ou le crayon sur les ce qui ne tourne pas rond.

Dans ce chaos, je suis soulagée de constater la dignité de mes concitoyens. Les Français ne s'ignorent plus les uns les autres, ils se retrouvent spontanément dans la rue, se serrent les mains, se parlent, chuchotent. Pas de cris, pas de slogan haineux. Au contraire. Les crayons et les stylos se dressent, mais pas les armes ni les menaces... sauf, hélas, dans certains cas isolés je l'espère, cas dus à des individus aussi cons que les 3 hommes qui nous ont fait trembler pendant 3 jours, ces 3 hommes et leurs acolytes qui, peut-être, prendront la suite.

Quoiqu'il en soit, non, tout n'est pas perdu, les Français sont capables de s'aimer, quelque soit la couleur de peau, la confession religieuse, la catégorie socio-professionnelle. Ils ont su mettre de côté leurs problèmes personnels, légitimes ou non.

Alors je me prends à rêver... Que notre pays et ses habitants en sortent grandis, renforcés. Que les Français réalisent enfin qu'il ne faut pas se tromper d'ennemis, que l'on peut descendre dans la rue sans rien casser mais se faire entendre tout de même (même jusqu'au bout du monde), que l'on peut juste s'aimer les uns les autres comme le prône chaque religion présente dans l'Hexagone, principe simple mais que bien des pratiquants ont du mal à appliquer.

Photo de Jeanne Cherhal.

Je me prends à rêver que les Français, et encore, en disant cela, j'exclue beaucoup trop de personnes.... Alors je corrigerai en disant que je me prends à rêver que toutes les personnes résident en France retrouveront civisme et civilité dans leur vie quotidienne. On est tous parfois, ou plus souvent, des têtes de cons, pour passer les premiers, dans les embouteillages, à s'énerver pour un oui ou pour un non ect... Un sourire ne coûte pas cher, un "merci" fait plaisir, un "bon courage" marque l'empathie et un "bonne journée" offre un bon présage, et enfin et par dessus tout, un "s'il vous plait" marque le respect de la personne à laquelle vous vous adressez, quelque soit son rang, son âge, sa couleur, ses responsabilités. Même dans un environnement commercial, même si l'on pense être dans son droit parce que "on paye", chacun mérite ce respect, personne n'est un chien. Tous ces petits mots peuvent prouver à chacun qu'il a une importance aux yeux de l'autre, qu'il existe aux yeux de l'autre, et peut-être, cela peut éviter certaines exclusions qui mènent... on le sait où sa mène. Civisme et civilité de chacun, voilà comment notre quotidien s'améliorera, en dépis des circonstances violentes que nous vivons, en dépis des difficultés économiques que nous traversons (oui, je sais, je suis un peu loin de Charlie, quoique non, je j'écris ce que je pense à la manière dont je le pense ;)

Alors oui, je me prends à rêver que Cabu et les autres ne soient pas morts pour rien, et que cet état d'esprit actuel des français, ce besoin de se retrouver et de se serrer les coudes, perdure au delà des semaines à venir, au delà de l'actualité qui se renouvellera tous les jours, au delà du prochain conseil des ministres qui décidera de l'augmentation de ceci ou de la baisse de cela. C'est terrible à dire, mais de là où je me trouve, de ma petite province et de ma blancheur de peau, j'ai comme l'impression que cette attaque terrible d'un ennemi presque invisible (hélas), amène en France un sentiment de paix et d'amour.

Je pense qu'à force d'aimer plein de gens, on peut oublier de haïr !

NB : je précise bien "de là où je me trouve", car vous qui me lisez n'avaient peut-être pas, hélas, le même ressenti. 

Enfin, et ce n'est pas rien. Ces derniers temps, les slogans anti-polices, les insultes, les menaces envers les forces de l'ordre "fleurissaient" un peu partout, sur les ponts des périph etc.

Les Français sont unanimes pour féliciter, admirer et porter au rang de héros ces hommes et femmes qui, au péril de leur vie, avec sang froid et une efficacité redoutable, ont mis hors d'état de nuire les connards qui menaçaient le pays. Il y a le GIGN, le GIPN, la BRI, le RAID, mais pas que. La police est un tout, depuis celui qui est derrière ses jumelles et vous flashe, jusqu'à l'homme du RAID qui est entré en premier dans la supérette. La police est là pour nous protéger, pour nous défendre, pour faire respecter l'ordre et la loi. J'espère de tout coeur que ce prestige et ce respect soudain (et mérité) de notre police nationale ne seront pas ponctuels, mais perdureront. Je ne dis pas cela par opportunisme soudain. Si ma santé ne m'avait pas joué de sales tours dès ma terminale, mon projet professionnel était d'entrer dans la police.

 

A notre petit niveau, faisons en sorte, sur la durée, que Cabu, Charb, Wolinski et les autres ne soient par morts pour rien. De mon  côté, je m'engage à faire de mon mieux, et j'espère ne pas oublier mon engagement lorsque le quotidien, personnel ou national, aura repris son cours.

 

Voilà ce que m'ont inspiré, au delà de la colère, la stupéfaction, la peine, la tristesse, la douleur, le désarroi, les événements de ces derniers jours.

Dessin de jeje #jesuischarlie
Flagrant délit. #jesuischarlie
 
 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Actions Réactions Humeur Humour

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Publié le 10 Janvier 2015

Une heure de tranquillitéSynopsis : Michel, passionné de jazz, vient de dénicher un album rare qu’il rêve d’écouter tranquillement dans son salon. Mais le monde entier semble s’être ligué contre lui : sa femme choisit justement ce moment pour lui faire une révélation inopportune, son fils débarque à l’improviste, un de ses amis frappe à la porte, tandis que sa mère ne cesse de l’appeler sur son portable… Sans parler du fait qu’il s’agit ce jour-là de la fameuse Fête des Voisins… Manipulateur, menteur, Michel est prêt à tout pour avoir la paix. Est-il encore possible, aujourd’hui, de disposer d’une petite heure de tranquillité ? 

 

Avec Christian Clavier, Carole Bouquet

 

 

 

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Mon humble avis : J'ai vu ce film la semaine dernière. Si je l'avais vu après les "événements", mon avis aurait sans doute été plus positif, par ce que rire pour rien m'aurait fait du bien.

Mais non, c'était samedi dernier, la France coulait des jours "heureux" en ce début d'année.

Donc le film ? Réalisé par Patrice Leconte... Mais où est Patrice Leconte, son talent et sa finesse dans cette Heure de tranquillité. J'ai plus eu l'impression d'un film de débutant voulant faire rire à tout prix quitte à devenir lourd, long, à tomber dans l'exagération.

Alors certes, il y a de bons moments, de bonnes réparties, même le film démarre bien. Mais cela s'enlise au fur et à mesure que l'eau monte dans l'appartement. J'ai évidemment souri quelques fois, mais l'hilarité n'est jamais venue.

Christian Clavier ne réitère pas son coup de maître de "mais qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu" où il jouait avec une réelle subtilité. Ici, il fait du Clavier qui exagère.

Heureusement, un peu d'émotion dans les dernières jolies minutes du film, avec l'apparition de Jean Pierre Marielle dans une scène grandiose.

Bref, du bruit pour pas grand chose.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 8 Janvier 2015

Roman - Editions Livre de Poche - 252 pages - 6.50 €

 

Parution en poche en mars 2011

 

L'histoire : En Angleterre, dans les années 50... Pa et Mo sont veufs tous les deux et ont chacun une petite fille : Liv pour Pa et Em pour Mo. Ils se marient et les deux fillettes, après moult caprices, deviennent plus soeurs que des soeurs de sang. La naissance de Rosie va bouleverser l'équilibre. Les deux filles la détestent et plus de 30 ou 40 ans plus tard, rien ne s'est arrangé. Il faut dire qu'en "qualité" de peste, Rosie détient la palme d'or...

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : Ma PAL !!!

 

 

 

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Mon humble avis : Ne vous fiez pas au titre, ce livre n'est ni un thriller ni un polar, malgré la présence d'un certain suspens qui s'intensifie dans le dernier quart de l'histoire.

J'ai bien aimé ce roman, qui correspondait bien à mes envies de lecture du moment. Facile à lire, d'une écriture agréable (malgré deux ou 3 termes douteux, cause à la traduction ?),  des dialogues aussi truculants que d'allure décalée, Meurtres entre soeurs ne prend pas la tête et divertit grandement. Mais pas que !

Il y a dans ces pages autant de haine que d'amour ! Ce qui fait que s'alternent passages cyniques à souhait et d'autres émouvants ou touchants. Il n'est pas non plus question de vous tirer les larmes ici, mais l'émotion est bien présente, notamment devant ces deux filles, devenues femmes plus qu'adultes - disons "mûres" - et qui accompagnent avec dévotion et respect leur mère jusqu'à son dernier souffle. Car oui, cette histoire se déroule sur une cinquantaine d'années ! Beau challenge pour un livre qui ne dépasse pas les 252 pages ! Ce qui évite bien les longeurs souvent inhérentes aux sagas familiales ! Pas de temps mort dans ce livre, ça roule bon train !

Il y a aussi de beaux portraits de femmes, qui traversent les âges et les mentalités, avec au fond d'elles, une profonde propention à la liberté. Leurs forces, leurs faiblesses, leurs petits ou grands secrets, leur fantaisie, leurs manies parfois inavouables... Tout cela, nous le découvrons au fil des pages, aussi, ces femmes deviennent presque nos copines et l'on se verrait bien partager quelques soirées là-bas, dans la maison familiale, en haut de la colline, dans la campagne anglaise.

Mais bien sûr, il y a cette haine.... celle ci est née chez les deux ainées, pour grandir et exploser chez la cadette, Rosie. Les deux ainées étaient gamines à l'époque, alors, qui pourrait leur en vouloir ? Mais cette Rosie ! Qui s'est mariée à un cupidon aussi cupide qu'elle, voire plus encore. De coup bas en vacheries sur plus de 40 ans, il semble que l'inspiration de Rosie pour pourrir la vie de ses soeurs soit sans limite, pour notre plus grand plaisir de lecteurs. On sourit beaucoup et on écarquille les yeux devant tant de méchanceté. Mais qui sait, Rosie est peut-être juste malheureuse ? Pas sûr !

Cerise sur le gâteau, le meutre, ou les meutres ! On les attends puisqu'ils sont annoncés par le titre ! Et bien ils arrivent mais euh... comment dire, de façon tout à fait inattendue, à l'insu du plein gré quelque part ! Je n'en dis pas plus, jusque c'est vraiment bien trouvé et finalement, plus amusant que triste !

Bref, Meutres entre soeurs, une lecture vraiment sympatoche, avec une bonne dose de british humour,même si je ne crie pas au chef d'oeuvre !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

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Publié le 6 Janvier 2015

Une année comme 2014 qui vient de s'écouler, c'est 365 jours ou 52 semaines ou 12 mois. Qui peuvent se ressembler ou pas, qui peuvent paraître d'une lenteur accablante ou passer à une vitesse tout aussi accablante. Tout n'est qu'une question de point de vue... Tout dépend de ce que vous fait de ces mois, semaines, jours. Si vous avez tiré profit de cette année pour changer ou modifier quelque chose de votre vie ou simplement profiter de celle ci.

 

Qu'ai-je fait de 2014 ? De petites et grandes choses... Et il y eu d'autres évéments marquants...

 

Bon, je copie un peu beaucoup un challenge mensuel qui tourne sur la blogo, mais le mien est annuel ;)

 

Janvier : Adoption d'Aya et découverte de la vie féline / Pôle Emploi / Formation Pack Office/ Instagram et virées photos sur la côte // Février : Mimosas à Cancale / Soirée anciens collègues // Mars : Gorge nouée 24 jours avec Arcadi / AG Félin Possible / Twitter Félin Possible / Rennes pour les nuls /42 ans / Interview Petit dej anniv avec Guillaume Sorel / Rue des Livres / RDV blogo de L'ouest / Sorj Chalandon //  Avril : Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? / Saint Lunaire //  Mai : Pique nique FP / Chatmania / Braderie / Visite de Fougères /Morvan pélerinage / Bourgogne / Couvent / Communion / Sancerre, bonne compagnie, bonnes bouteilles // Juin : Festival Etonnants Voyageurs, dernière fois / Clinique St Hélier, dernière fois / Contrôle technique, Aie ! / Rando nocturne et 11 écluses / Festival Robinson / Cawuet à la maison /Time's up du 20 juin plein air pleine nuit / Photos Urbex / Week End à l'ïle de Batz // Juillet : Peinture Entrée / Famille d'accueil avec Jodila, 3 mois / Bécherel / Pêche à la coque / Gros gadin en trottinette / Déménagement de pote / WE à St Lunaire // Août : En famille à St Lunaire. Famille d'accueil : départ de Jodila et arrivée d'Ozil / Nouvelle coupe // Septembre : Aya malade. Famille d'accueil : départ d'Ozil / Peinture salle de bain / Urbex à la Passagère St Malo / Eric Reinhart soporifique // Octobre : Bourgogne / Couvent / Prise d'habit / Famille au grand complet / Entretien de stage mais d'embauche en fait / Famille d'accueil : Arrivée et départ d'Apsara / Coupe encore nouvelle / Départ pour Lille // Novembre : Lille / Dejeuner en terrasse / Soirée cousinade noces d'or / Famille d'accueil : Arrivée de Tsingy /Naissance d'une nouvelle nièce / Une belle journée à St Lunaire / Go back to work / Diner top chef revoyure nostalgie / Séance photo féline / Adoption de Tsingy / PV + inondation chaudière + voiture HS le même jour / Crémallière Salle de Bain / + 1.5 cm !!! / Revoyure d'Amélie Nothomb / Banque alimentaire //  Décembre : Zumba géante / Inauguration de piscine super cool / Boulot finished / Noël at home et Nouvel An en Touraine !

 

Et tout au long de l'année, du sport (-12 kg) , 45 livres lus (sans compter les BD) et 56 films vus au ciné (chiffres en baisse !!!), mais nombre "innombrable" de personnes rencontrées en mode durable et passion partagée !

 

 

CV DE MON ANNEE 2014 !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 3 Janvier 2015

Comme tous les ans à la même époque, j'aime mettre à jour ce petit questionnaire, où il s'agit juste de répondre aux questions posées par le titre d'un livre lu l'année précédente et qui, bien entendu, se rapproche le plus possible du sens que vous voulez donner à votre réponse !

Pour moi, cela devient de moins en moins facile, car chaque année, je lis un peu moins qu'avant ;)

 

 

 

1/ Décris toi : Pétronille, d'Amélie Nothomb

 

2/ Comment te sens tu ? La demi-pensionnaire, de Didier Van Cauwelaert

 

3/ Décris où tu vis actuellement ? La fabrique du monde, de Sophie Vander Linden

 

4/ Si tu pouvais aller où tu veux, où irais tu ? Paradis (avant liquidation), de Julien Blanc-Gras

 

5/ Ton moyen de transport préféré ? Immortelle randonnée, de Jean Christophe Rufin

 

6/ Ton/ta meilleur(e) ami(e) est : Un peu de soleil dans l'eau froide, de Françoise Sagan

 

7/ Toi et tes amis vous êtes : Aujourd'hui pour toujours, de Christophe Paviot

 

8/Comment est le temps ? Déluge,  d'Henry Bauchau (et c'est archi vrai à l'heure H où j'écris ça !)

 

9/ Quel est ton moment préféré de la journée ? (j'ai rien pour la journée, alors je mets le moment préféré de l'année ! ) L'été des lucioles, de Gilles Paris.

 

10/ Qu'est la vie pour toi ? Une collection de trésors minuscules, de Caroline Vermalle

 

11/ Ta peur ? Une éducation catholique, de Catherine Cusset

 

12/ Quel est le conseil que tu as à donner ? Le bonheur n'est pas un sport de jeune fille, d'Elise Tielrooy

 

13/ La pensée du jour : Je veux ma place au soleil !, de Bernadette Thomas

 

14/ Comment aimerais tu mourir ? Sous les couvertures, de Bertrand Guillot

 

15/ Les conditions actuelles de ton âme ? : Eloge du chat, de Stéphanie Hochet

 

16/ Ton rêve ? au choix : La tête de l'emploi, de David Foenkinos, et/ou Deux étés, d'Erik Orsenna

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 1 Janvier 2015

Je vous souhaite une excellente année 2015 ! Qu'elle vous soit juste douce, c'est déjà pas mal !

Que vous soyez de mes proches, de mes amis, de mes connaissances, que je vous voie souvent, de temps en temps ou jamais, que je vous connaisse dans la vraie vie ou que je vous devine derrière cet écran : Plein de bonheur pour 2015 ! Que vous soyez comblés, sans demander la lune non plus !!!

De mon côté, et bien je voudrais que 2015 soit le chouette prolongement de 2014, qui fut pour moi une belle année... enfin... simple mais belle et quelque part, extradordinaire !

Alors que le monde est de plus en plus fou, mon monde à moi s'est apaisé. Alors que le monde ne tourne plus rond... je ne tourne plus... je me pose. Alors que j'ai passé un quart de siècle à chercher bonheur et vérité au bout du monde, j'ai trouvé bonheur chez moi ! En même temps, ces voyages de part le monde m'étaient sans doute nécessaires pour "savoir" et construire ma vérité, alors pas de regret. Je suis toujours en guerre contre une partie du monde, mais beaucoup moins contre moi même. Même si la route n'est pas terminée !

Rien ne s'arrête pour autant, même si mon passeport est périmé !!! Ma curiosité reste intacte, et mon envie de découvrir reste mon moteur. Même si c'est découvrir autrement, apprendre d'autres choses. Et puis avec les livres qui nous réunissent ici le plus souvent, le bout du monde est accessible depuis le canapé !

Si j'ai mis ci dessus la photo de l'escargot que j'ai prise à l'île de Batz, ce n'est pas un hasard, mais un symbole, qui pourrait assez bien représenter mon état d'esprit actuel... Un escargot qui prend son temps, qui est bien dans sa coquille, qui ne vise plus forcément le sommet mais ce contente de la place où il se trouve bien, en sécurité, et à l'abri... Pour l'instant... 

Car oui, la maladie, même si elle se fait discrète ces temps ci, est toujours là. Disons que je suis en période d'anticyclone et un autre phénomène météorologique rode toujours. Mais je suis à l'écoute, à l'affus, je reconnais les signes annonciateurs, les indices, les symptômes, les petites menaces et commence à savoir les maitriser, ou en tout cas, à les prendre en compte et à réagir en conséquence. 

Depuis des années, à cette date, je demande que l'année suivante m'apporte ce qui ne peut pas s'acheter. Comme de ce côté je me trouve comblée, et bien cette année, je demande ce qui s'achète ! J'ai eu la chance jusque là, sans rouler sur l'or, de ne jamais manquer d'argent. Le chômage et les maladies (qui m'imposent de travailler à mi temps), font que je vais finir par racler les fonds de tiroirs ! Alors je demande à 2015 de m'apporter un travail durable et que ma santé me permette, au fur et à mesure, de travailler un peu plus d'heures, afin de gagner ma vie correctement pour continuer à vivre ma petite vie bien tranquille avec mes minous ! Mais bon, la boucle se boucle, la santé, ça ne s'achète pas !

 

Au plaisir de se revoir, de se voir, de se rencontrer, de se parler, de se téléphoner, de se facebooker, de se lire, de se connaître... le tout, dans une belle année 2015 !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 30 Décembre 2014

Le Temps des aveux : Affiche

Le temps des aveux

Film de Régis Wargnier

Avec Raphaël Personnaz et Kompheak Phoeung

 

L'histoire : Cambodge, 1971.
Alors qu’il travaille à la restauration des temples d’Angkor, François Bizot, ethnologue français, est capturé par les Khmers rouges. Détenu dans un camp perdu dans la jungle, Bizot est accusé d’être un espion de la CIA. Sa seule chance de salut, convaincre Douch, le jeune chef du camp, de son innocence. Tandis que le français découvre la réalité de l'embrigadement des Khmers rouges, se construit entre le prisonnier et son geôlier un lien indéfinissable… 

 

4*

Mon humble avis : Je voulais absolument voir ce film, la bande annonce montrant clairement des images du Cambodge que j'ai eu la chance de visiter il y a quelques années. La BA s'attardait également sur les milliers de portraits des victimes dans le camps S21, qui fut une école transformée en centre de torture, et depuis, en musée de la mémoire. Musée qui se visite dans un silence de mort...

Et puis, Le temps des aveux est signé Régis Wargnier, une belle référence dans le cinéma français.

Et puis encore, il y a Raphaël Personnaz, que je n'avais pas encore eu l'occasion de voir dans un grand rôle loin des bonnes comédies divertissantes.

Je n'ai pas particulièrement reconnue la Wargnier 's touch, même si la réalisation est impeccable. Le sujet ne tolérant aucun glamour. Mais j'ai retrouvé les temples d'Angkor, les allées verdoyantes parcourues par des cambodgiennes en bicyclettes. Mais j'ai visité ce pays en temps de paix, et ce film se déroule en temps de guerre civile, la révolution Khmer. On se rend vraiment compte de l'embrigadement communiste, de la cruauté, de la bêtise, de l'aveuglement, de la "rééducation". Raphaël Personnaz est vraiment grandiose dans le rôle de prisonnier des Khmers Rouges, entre sa révolte devant l'injustice, sa peur de la balle dans la nuque et sa droiture. Quand à la fin du film il découvre qui était vraiment son géolier, qu'il accepte un tête à tête, on est vraiment devant deux systèmes de pensée diamétralement opposés. Pour l'un, la fin justifie les moyens, pour l'autre, il ne peut en être question.

C'est un film à voir absolument, car l'Histoire avançant, certains événements historiques, qui plus est lointains géographiquement, tombe dans l'oubli. Qui plus est, cette période de l'Histoire du Kampuchéa (Le Cambodge) est très peu connue en France. Je trouve juste dommage que Régis Warngier n'est pas insisté plus sur la notion de génocide pour que le spectateur "ignorant" saisissent vraiment l'ampleur de l'horreur vécue par ce pays au début des années 70. Certes, les 12000 victimes du camp S21 sont évoquées, mais le film ne dit pas qu'à cette époque, le Cambodge a perdu un tiers de sa population. Les Cambodgiens n'ont pas fini de "payer" cette dramatique époque, puisque le pays est loin d'être déminé...

A savoir tout de même, Le temps des aveux est l'adaptation de l'hisoire vécu par François Bizot lui même (le personnage principal) et évoquée dans son livre paru en 2000 : "Le portail".

 

 

 

Nature : Affiche

Documentaire de Patrick Morris

Avec la voix de Lambert Wilson

 

Le sujet : Des entrailles de la terre aux déserts brûlants, des profondeurs de l’océan aux cimes glaciales, nous voyageons pour découvrir que la nature, peuplée de créatures extraordinaires, est encore plus fascinante que tout ce que nous pensions savoir. Alliant images somptueuses et découvertes exceptionnelles, Nature est une véritable révélation visuelle. 

 

3*1/2

Mon humble avis : Ah que le Terre est belle, même si elle se montre parfois hostile et dangereuse, même pour un univers aussi éloigné du nôtre : Le règne animal et végétal en Afrique. Nature est un magnifique documentaire animalier (pour le principal), tourné avec des technologies inédites pour le documentaire : la 3D de pointe...et de ce fait... et bien nombre d'images m'ont parues inédites et wahou, plus que splendide. Même si je n'aime toujours pas les crocodiles, franchement quelle expérience extraordinaire que de se retrouver presque dans sa gueule, à 2 cm des machoires les plus puissantes sur terre. Jamais non plus je n'ai eu l'occasion, en toute sérénité, de me retrouver dans des énormes vagues, de parcourir tout ce rouleau, des éclaboussures venant jusqu'à moi grâce à la 3D mais me laissant sèche archi sèche, juste ébahi devant un tel spectacle. De même, jamais un éléphant, heureux de profiter de son environnement naturel et pas enfermé derrière les barrières d'un zoo, ne m'a caressé le bout du nez de sa trompe (encore une fois, grâce à la magie 3D). Ces images révolutionnaires, toutes plus éblouissantes les unes que les autres, montrent aussi bien l'infiment grand que l'infiniment petit. Je sais à quoi ressemble le sable des dunes du désert du Namib agrandies j'imagine par 100 millions. Mais comme les images ne sont pas statiques mais vidéo, je me suis senti partie de ce sable. Enfin, ces plantes, qui dans les hauteurs étiopiennes, vivent chaque jours de l'année l'hiver glacial et l'été torride, c'est bien simple, j'ai eu envie de les prendre dans mes bras. Comme j'ai eu envie d'adopter un éléphanteau, un bébé gorille, un lionceau.... Mais on va dire que deux chats à la maison, c'est déjà pas mal !

Un petit bémol... J'ai regretté l'ajout de bruitages, pour moi inutile. J'aurais préféré entendre le vrai bruit d'un troupeau d'éléphant, plutôt que des gongs qui ne sont là que pour accentuer l'effet, l'effet que l'on n'entend plus... du coup !

Bref, un film a voir sur grand écran en 3D, seul, en couple, entre amis, avec les enfants pendant que la Terre peut encore s'offrir le luxe d'être belle !

Ah oui, j'allais oublier ! Le fil conducteur de ce documentaire est l'eau !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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