Publié le 27 Décembre 2014

Roman - Editions Rue Fromentin - 176 pages - 16 €

 

Parution le 18 septembre 2014 - Rentrée littéraire

 

L'histoire : Quand, le soir venu, le libraire tire le rideau de fer de sa librairie, on imagine celle ci plongée dans un silence immobile jusqu'au lundi matin... Il n'en n'est rien. Les livres se réveillent, se parlent, se racontent des histoires, se rendent visite d'une étagère à l'autre. Bref, ils vivent ! Et devant l'arrivée des nouveautés et autres bestsellers, certains se désespèrent de trouver un jour des mains qui les emmèneront et des yeux qui les liront. Alors, une solution devant ce dictat commercial : La révolution !!!

 

 

Tentation : La blogo et Price Minister

Fournisseur : Price Minister, merci pour l'envoi

 

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Mon humble avis : N'ai-je jamais lu de roman aussi original, audacieux et bien pensé ? Je ne pense pas ! Ou alors, "c'était y'a longtemps, ou alors, j'ai oublié" !

C'est pour cela que j'estampille sans hésiter "Sous les couvertures" de mes 4 étoiles, pour féliciter l'auteur de sa trouvaille mais surtout, d'avoir atteint l'objectif que l'on sent fixé. Bref, voici un livre à la hauteur de l'ambition de son auteur, Bertrand Guillot.

Pourtant, je l'avoue, sur la fin, une petite lassitude s'est installée en moi, devant les récits des stratégies révolutionnaires de nos amis les livres. Mais peu importe, car en même temps, l'analogie du comportement livresque avec le comportement humain potentiel en de telles circonstances est troublante et bien amusante ! Normal ! Les livres ne sont ils pas écrits par des humains et qui plus est, pour plaire à d'autres humains ?!

Bertrand Guillot donne donc vie, parole, sentiments et émotions aux résidents d'une certaine librairie. Et cette librairie, et bien elle est une micro société où cohabitent des êtres bien différents et pas souvent d'accord ! Il y a les Best Seller et les nouveautés, qui ont le droit d'être sur la table, tant convoitée, près de la caisse, relégant les autres livres vers d'autres rayonnages où l'on se sent serré comme dans une boite à sardines ! Pas évident ainsi de séduire le public. Ainsi,  Premieroman, Douleur-d'écrire, Rouge, Mauve, Polar, Conteur, Veille Gloire, l'Académicien, Grand réluquent avec envie cette table et se donnent 2 jours pour la conquérir, afin d'éviter les cartons du lundi qui les mèneront au pilon. Et pendant ce temps, chez lui, le vieux libraire se morfond devant la mort annoncée de son commerce, alors que sa jeune employée se ronge les ongles devant l'inertie conservatrice de son patron.

Cette histoire est un véritable conte qui ferait merveille en étant adaptée en film d'animation. Le style narratif m'a fait pensé aux Schtroumpfs qui parlent Schtroumpfs ! LOL ! Car ici, les bouquins parlent livre aussi, descriptions et dialogues sont truffées de métaphores et parallèles avec le vocabulaire "bouquinesque" savoureux, drôles, touchants, hilarants, mimis tout plein, en tout cas, bien trouvés et qui prouvent un sacré travail et une géniale imagination de la part de l'auteur.

Quelques exemples pris aux hasard :

- Des livres qui ne voient pas plus loin que le bout du chapitre (bout du nez)

- Des livres qui sont avides d'encre fraiche (chair fraiche)

- Ils pointent un coin de page discret (pointer du doigt) ou frissonnent de leur page 110.

- Ils haussent ni le ton ni l'accent circonflêxe de leur couverture.

J'en passe et des bien meilleures que je ne retrouve plus et qui prennent tout leur sens et leur humour dans le context !

Bien entendu, ce roman n'est pas qu'une jolie histoire extraodinaire. Sous les couvertures est aussi et surtout un fabuleux outils de réflexion et de constatation sur le monde littéraire d'aujourd'hui et d'hier. Bertand Guillaud se moque gentillement de certains écrivains si grandiloquents qu'ils n'atteignent aucun lecteur, si ce n'est les journalistes, de romanciers qui deviennent leur propre nègre, des réacs qui ne voient pas que le monde bouge....

Tout est passé en revue,  depuis les prix et les salons littéraires, en passant par la  Rentrée, les chiffres de vente, l'arrivée de la liseuse, l'évolution du comportement du lecteur, les stratégies édirotiales et commerciales, le phénomène de la blogosphère littéraire, le tout, sous l'ombre menaçante du grand A, qui n'a rien à voir avec l'Amour, mais plutôt avec un grand fleuve Sud Américain.

Ici, ce sont les livres qui essayent de trancher entre eux sur les éternelles questions : Qu'est ce que la littérature ? Qu'est-ce qu'un grand livre ? Qu'est-ce qu'un livre utile ? Un livre a-t-il le droit d'être inutile et de mériter tout de même l'admiration ? Quel style de livre nécessite le plus de talent, le plus de travail ? Et... y'a-t-il de la place pour tout le monde ?

Cela tombe bien, les réponses qui se laissent deviner sous les couvertures sont assez raccord avec les miennes ;)

Bref, vous voulez de l'original, du frais, du mimi tout plein avec une bonne dose de réflexions sans aucune leçon de morale, glissez vous Sous les couvertures et réchauffez vous au fil de ces pages insolites !

 

 

J'ai lu ce livre dans le cadre de :

 

 

Ma note : 19/20

 

7/6

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 25 Décembre 2014

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 20 Décembre 2014

Les Héritiers : Affiche

LES HERITIERS, film de Marie-Castille MENTION SCHAAR

Avec Ariane Ascaride.

 

D'après une histoire vraie.
Lycée Léon Blum de Créteil, une prof décide de faire passer un concours national d'Histoire à sa classe de seconde la plus faible. Cette rencontre va les transformer.

 

4*

 

Mon humble avis : Il est bon d'avoir une collègue cinéphile... Sans cela, je serais passée à côté de ce film, et c'eut été une grave erreur.

La première demi-heure est plutôt inquiétante, on craint un deuxième "Entre les murs" et on est atterré par le comportement scolaire de la jeunesse actuelle. Envers les profs, envers le système, et envers eux mêmes. Tout n'est que violence, confrontation, provocation. Ce sont des comportements presque "animal", où il est question de domination et de préservation de son territoire, On a quelque part envie de baffer ces ados, mais comme l'époque a changé, on se dit qu'ils seraient capable de nous écraser en retour. Et je me souviens de mes années lycée, public, mais pas ZEP. Les agitateurs étaient 2 ou 3 sur une classe de 35. Dans les héritiers, c'est l'inverse. Je ne pense pas que l'école nous intéressait foncièrement, mais on n'avait pas le choix, on ne se posait pas la question. Les profs ne devaient pas ruser ni faire preuve d'imagination pour capter notre attention, et notre respect. Les cours de devaient pas être "divertissant" pour être écoutés et appris. Et à l'époque, en sortant de l'école, nous savions lire, écrire, nous avions une certaine culture. Alors je ne sais pas ce qui cloche, mais ça cloche ! Je pense que tant que le problème ne sera pas pris à la base - l'éducation familiale -, l'éducation nationale ne peut pas faire de miracle.

Même si dans ce film, il est question de miracle... en la personne de la prof d'histoire géo... et d'Ariane Ascaride. Alors les aprioris tombent. Oui, chacun a du bon en soit, chacun est capable de construire quelque chose de bien, ou d'y participer... Si d'autres personnes croient en lui. La transformation de cette classe entière (moins un jeune qui s'exclue de lui même) est bouleversante. De l'émotion, on se surprend à garder le souffle coupé tant cet "équilibre" instauré par la prof est fragile, tant on sent que d'une parole mal interprêtée, ce château de carte peut s'écrouler. Mais l'on sent bien que ce qui manque à ces jeunes, se sont des projets collectifs, dans lequel chacun apporte sa pierre, chacun trouve sa place et son talent.

Ces jeunes découvrent avec leur prof et le projet collectif les horreurs de la guerre, de la déportation et des camps nazis. Leurs réactions sont étonnantes, touchantes. On sent qu'ils s'élèvent tous à un autre niveau de conscience, de conscience extérieure à eux même.

Un film sans fioriture, magistralement interprêté, qui est un coup de poing dans l'estomac et un bel hommage à un certain corps enseignant ! Un film qui dit : si on sans donne la peine, rien ni personne n'est perdu ! A voir absolument !

La Famille Bélier : Affiche

LA FAMILLE BELIER, film d'Eric LARTIGAU

Avec Louane Emera, Karine Viard, François Damien, Luca Gelberg

 

Dans la famille Bélier, tout le monde est sourd, sauf Paula. A 16 ans, elle gère le lycée, sa vie d'adolescente, les travaux de la ferme de ses parents, les soucis économiques de la ferme et sert d'interprête à sa famille. Un jour, participant à la chorale du lycée, elle découvre qu'elle a une sacrée voix, voir une voix sacrée. Son prof de chant lui conseille de se présenter au concours de Radio France. Oui, mais, cela veut dire s'éloigner de sa famille pour qui Paula est indispensable.

 

4*

 

Mon humble avis : Quel film ! Frais, joyeux, drôle, positif, mais en même temps intelligent et poussant à prendre conscience de ce que peut être la vie, dans d'autres conditions. Donc l'émotion est bien là aussi !

On ne peut être qu'admirative devant cette jeune fille qui gère tout dans la joie et la bonne humeur. Le handicap des parents et du frère de Paula (la surdité) l'ont obligée à murir bien vite que la normale et lui impose bien souvent de s'oublier. Sa vie d'entendante n'est pas simple et lui donne un rôle familial surdimensionné pour une enfant.

La famille Belier est donc là pour rappeler la difficulté des entendants qui gère des malentendants, mais aussi pour rappeler que les malentendants sont aussi des gens comme les autres, qui ne veulent pas êtres exclus, qui devrait avoir accès aux mêmes fonctions que les autres etc. Qu'il est dur aussi, lorsque l'on est malentendant, d'avoir une fille entendante. Cela crée des craintes d'incompréhension, d'éloignement, de différences majeures au sein d'une famille.

Et voilà que son prof de chorale lui découvre un talent rare, une voix extraordinaire. Et le choix de ce talent apporte toute la finesse et la subtilité du film. Paula aurait pu se découvrir un talent d'artiste peintre ou de sportive, non, c'est le chant... le chant que ses parents n'entendent pas et ne pourront jamais partager avec elle. D'ailleurs l'émotion du chant est étrangère à ses parents qui, de ce fait, ne comprennent pas l'engouement de leur fille.

Mais Paula saura partager cela avec eux, à sa façon, qui se transforme pour nous spectateur en réel et pur moment de grâce !

A noter que Paula est interprêté par Louane, une ancienne de The Voice... Donc les passages liés à la musique et au chant sont vrais et magnifique. Car Louane est avant tout une chanteuse, qui a appris le jeu et la langue des signes pour ce film, son premier film et c'est prometteur.

Une fois de plus, même sans parler autrement qu'avec ses mains et ses expressions, Karine Viard, en mère malentendante, ne déçoit pas, mais épate toujours.

La famille BELIER, à voir donc, pour tout plein de bonnes raisons, notamment l'envie de bonne humeur !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 16 Décembre 2014

Nouvelles - Editions Audiolib - 1h40 de lecture - 17 €

 

Parution chez Audiolib en février 2013

 

Le sujet : L'auteur revient sur des phrases toutes faites, que l'on utilise sans y penser vraiment, sans forcément en connaitre le sens... et ces phrases, il les décortique !

 

Tentation : Le bouquin lui même, lors de sa sortie en 09/12.

Fournisseur : Sylire, merci !!!

 

 

 

 

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Mon humble avis : Encore un titre alléchant, qui semble promettre ironnie, cynisme, dérision, quelle soit douce ou tranchante. Rien trouvé de tout cela dans cette lecture, ou alors, de façon pas assez durable ou pas assez marquante. Bref, je n'ai pas fait le plein de bonnes phrases qui me feraient briller lors d'un diner.

Certes, Delerm pointe le doigts sur de belles vérités qui passent inaperçues dans notre quotidien. Elles peuvent prêter à sourire (mais point à rire !) ou même émouvoir aussi, comme avec la phrase "Je ne m'en servirai plus maintenant".

On reconnait ses propres ennemis, qui disent, à la porte du métro, "On va d'abord laisser passer les gens", mais qui se collent à la porte du métro histoire d'être sûr de pouvoir y entrer en premier, bouchant ainsi le passage.

On avoue se reconnaitre dans la réflexion "ça passe trop tard", phrase qui excuse le fait que nous ne regardons pas les émissions culturelles alors que notre époque nous permet de les enregistrer ou encore de les visionner en replay...

L'hypocrisie général du retardataire qui lance, pour détourner l'attention et désarmorcer le reproche "ça fait longtemps que vous attendez" ?

Par contre, d'autres décorticages ne m'ont pas parus justifiés, bref, m'ont semblés être du blabla pour pas grand chose. Un serveur qui annonce qu'une assiette est chaude, pour moi, ne fait que passer ce message pour m'éviter un désagrément et non une dizaine d'autres comme "je me donne de l'importance etc...."

De même, le "d'abord bonjour" des vendeurs en grandes surfaces culturelles.... Par expérience, je n'y vois qu'un rappel du respect de la politesse. J'ai longtemps travaillé en comptoir en aéroport, et je vous jure que le nombre de gens qui chaque jour, viennent vers vous et vous disent "où sont les toilettes", sans dire un bonjour, un merci, un au revoir, c'est hallucinant, et révoltant. Les gens ne sont pas de chiens !

Bref, du bon, du moins bon mais rien d'excellent, d'inoubliable. Je trouve vraiment le titre déplacé car je ne vois pas en quoi Delerm pourrait passer pour un vieux con dans ces courtes dissertations sur 42 phrases toutes faites. En tout cas, je n'ai pas réussi à apprécier vraiment mon écoute, à m'y accrocher "naturellement", malgré la voix charmante et chaude de Pierre Arditi.

Alors, un conseil, si vous voulez découvrir Delerm et le format audio, penchez vous plutôt sur "Les enregistrements pirates", que j'avais beaucoup appréciés !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 14 Décembre 2014

Sancerre, Région Centre, départementd Cher.... C'était début Juin. De retour de quelques jours familiaux en Bourgogne, en route vers ma Bretagne sweet home... Une belle étape que Sancerre, petite bourgade de charme perchée sur une montagne de 310 mètres de hauteur. Sancerre a son Histoire, sur laquelle je ferai l'impasse ici. Elle a aussi ses vignobles et son célèbre vin : Le Sancerre. Je m'y suis plus arrêtée !! D'autant plus que mon cousin vit à Sancerre et que son épouse y est vigneronne !!! Inutile de dire que l'étape fut bien arrosée !

Et, juste à côté, se trouve Chavignol et les fameux crottins de Chavignol. Gastronomique donc !

UN DIMANCHE A SANCERRE !
UN DIMANCHE A SANCERRE !
UN DIMANCHE A SANCERRE !
UN DIMANCHE A SANCERRE !
En bas à droite, la Maison du Guetteur, dans la famille depuis plusieurs générations, aujourd'hui Gite tenu par mon cousin !

En bas à droite, la Maison du Guetteur, dans la famille depuis plusieurs générations, aujourd'hui Gite tenu par mon cousin !

UN DIMANCHE A SANCERRE !
UN DIMANCHE A SANCERRE !
UN DIMANCHE A SANCERRE !
UN DIMANCHE A SANCERRE !
UN DIMANCHE A SANCERRE !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Mes couleurs du monde, #Voyages en France et ses îles

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Publié le 6 Décembre 2014

Roman - Editions J'ai Lu - 382 pages -14 €

 

Parution le 3 septembre 2014 - Rentrée littéraire

 

L'histoire : Quatre histoires, quatre époques différentes et des personnages que rien ne semble relier. C'est la cinquième époque qui les réunira dans une seule et même histoire.

 

 

Tentation : Silvana de chez J'ai Lu

Fournisseur : J'ai Lu, merci pour l'envoi.

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Le charme de ce roman, qui semble être un recueil de nouvelles au premier abord, ne m'a pas sauté aux yeux... Puis il s'est immiscé en moi doucement mais sûrement, au point que j'ai vraiment apprécié cette lecture, même si j'ai, comme on dit, pris mon temps.

Première histoire : Une grande ado dans les années 80, à Cannes. Mélodie souffre du manque d'affection de ses parents et de la distance culturelle qui les séparent. Elle nourrit de grands rêves, obtient son accréditation comme stagiaire au Festival de Cannes... et y rencontre un pianiste.

Cette jeune femme m'a touchée dans sa rebellion et ses rêves, et je me suis revue en 1997, l'année du 50ème anniversaire du Festival de Cannes, alors que j'y étais en tant qu'hôtesse d'accueil et que je montais le tapis rouge des marches du palais. J'étais en "Camaïeu" entourée de Chanel et de Dior !!! Ce qui m'a dérangée, le style narratif qui semble vraiment être un prétexte afin que l'auteure puisse énumérer ses goûts musicaux de l'époque.

Deuxième histoire : Un jeune homme pleure sa femme, décédée, alors enceinte de 8 mois... renversée par un chauffard à New York. Le jeune veuf se replie sur San Francisco, puis dans un coin tranquille du Sud Est Américain. Il écrit son journal de bord qui l'amènera à sa résurrection. De très belles réflexions sur le deuil, l'absence, la vie, l'absence de celui qui n'était pas encore présent (à savoir l'enfant).

Troisième histoire... épistolaire, entre Agnès et Alceste, deux résistants lors de la Seconde Guerre Mondiale. Lui est dans le maquis, elle transmet informations et vivres. Une histoire d'amour fulgurente sur fond de guerre, de zone "libre", de trahison, d'occupation. Et une phrase qui m'a marquée et qui dit en gros : "La guerre nous oblige à haïr un peuple entier sans prendre en compte l'individu qui est en face de nous". Cet échange épistolaire est de plus en plus dense, de plus en plus touchant et réellement intéressant sur le contexte historique.

Quatrième histoire : A San Francisco, Benoit rencontre par hasard un vieil ami de lycée. Benoit est en instense de divorce, alors que son ami est fraichement amoureux. L'un semble avoir envie de renouer avec l'amour passion en voyant son ami le vivre, et se demande comment il en est arrivé à cet échec, jusqu'à ce que la vérité insoupçonnable devienne évidence.

Cinquième époque.... Celle qui relie tous les personnages rencontrés précédemment.  Elle est annoncée par la quatrième de couv'. Sans doute, pendant la lecture de l'ensemble, on espère une issue grandiose et sans doute, peut on s'étonner de la relative simplicité de ce lien entre tous. Et puis non, je pense que c'est la simplicité de ce lien qui m'a touchée, qui me fait dire que chacun est la somme de l'histoire des autres, et qu'une histoire collective est la somme d'histoires individuelles.

Aussi, j'ai refermé ce roman en me disant : Pas mal, pas mal, bien vu même ! Et qui plus est, bien écrit. L'Oeil du prince, une lecture que je ne regrette donc pas, et que je vous conseille.

 

 

challenge rentrée littéraire 2014 1% logo

6/6 ! Objectif 1% atteint !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 3 Décembre 2014

Finalement, j'opte pour une solution intermédiare, "piquée" chez Dasola, qui chronique plusieurs films sur un même billet !

Cela me permettra tout de même d'évoquer les films que je vois au ciné, même si c'est de façon succinte. Si certains ne passent peut-être déjà plus dans votre ville, cela vous éclairera un chouillat si un jour, vous pouvez les voir en DVD, VOD où lors de leur passage TV. Si votre cinéma les programment encore, il sera encore temps (ou pas), de vous précipiter dans la salle obscure aux fauteuils de velours !

 

 

Film Américain de David Dobkin, avec Robert Downey Jr, et Robert Duvall

Film Américain de David Dobkin, avec Robert Downey Jr, et Robert Duvall

Un grand avocat de Chicago, plutôt cynique et sans scrupules, revient dans sa ville natale pour l'enterrement de sa mère. Il se retrouve alors à devoir défendre son père, grand magistrat de la ville depuis 35 ans, alors accusé de meurtre...

 

3* et 1/2 !

 

Mon humble avis : J'ai beaucoup aimé ce film qui nous emmène dans l'amérique profonde. Le grand sujet du film est l'honneur qui semble supplanter la vérité, mais l'Honneur avec un grand H, pas celui qui mène à la vengeance ou autre. L'honneur qui rendra respectables vos actes et décisions de ces 30 dernières années. Il y est aussi question des difficiles relations entre un homme magistrat et son fils, le conflit ayant pris racine il y a des années, sans être vraiment exprimé, mais il n'empêche pas l'amour, même si c'est un amour refusé et maladroit. Ce film évoque aussi les conséquences parfois désastreuses de l'indulgence.

Duvall brille comme toujours, et Robert Downey Jr est fidèle à lui même. Il garde ici le cynisme et les mimics de son personnage dans Iron Man... Aussi, j'aimerai le voir dans un rôle où il s'exprimerait différement.

Une fin à l'Américaine bien sûre, c'est pour moi un léger bémol, qui fait tomber dans des clichés évités jusque là.

 

 

Film de Mélanie Laurent, avec Joséphine Japy, Lou de Laâge et Isabelle Carré

 

Pas forcément bien dans sa peau, la lycéenne Charlène voit arriver dans sa classe une nouvelle élève : Sarah. Celle ci l'hypnothise et une profonde amitié nait entre les deux jeunes filles. Une amitié exclusive, passionnelle et aveuglante, qui conduit droit vers le drame.

3* et 1/2

Mon humble avis : Un film très fort, sur la jeunesse, la recherche d'identité, le narcissisme, le harcèlement parfois invisible et subtile que subissent les écoliers de tous âges, et la manipulation psychologique dans son extrême. Le malaise grandit, on a envie de baffer l'une et de remuer l'autre, mais nous sommes là, impuissants. Les deux comédiennes sont troublante, même si j'ai trouvé le personnage de Sarah un peu stéréotypé. On n'envisage pas la fin qui nous envoie un upper cut dans la tronche et nous laisse KO. On sort du ciné bouleversé, mais sans le sourire au lèvre. Un film dans la même veine que la première réalisation de Mélanie Laurent : Les adoptés. On monte sur un ring sans s'en rendre compte.

 

Film de Matthieu Delaporte, avec Mathieu Kassovitz et Marie-Josée Croze

 

Sébastien Nicolas est un agent immobilier transparent aux yeux de tous. D'une fadeur déconcertante. Il a toujours rêvé d'être quelqu'un d'autre. Alors, il observe, imite... et remplace.... jusqu'au point de non retour. Il ne recule devant rien.

 

4*

Mon humble avis : Même si c'est assez peu vraisemblable, on se laisse prendre au jeu du scénario assez bien ficelé, et qui tient en haleine en mélangeant le style drame social et thriller. Les images sont à "l'image" de l'anti-héro : terne, assez sombre. Point de grand soleil qui brille de temps en temps, où alors on ne le remarque pas, tant Kassovitz fait de ombrage tout l'écran en incarnant Sébastien et ses "victimes". C'est assez bluffant ces transformations physiques, qui doivent autant au talent de l'acteur qu'à la magie du latex. Petit à petit, on se surprend a éprouver une relative sympathie pour ce personnage aussi lisse qu'inquiétant. Son perfectionnisme est plutôt fascinant. Le scénario ne nous emmène pas forcément là où on l'attendait, et c'est tant mieux. La fin m'a bien plu.

Le film permet de s'interroger. Serions nous meilleurs dans la vie d'un autre ? Un autre à notre place nous rendrait il meilleur ? Sommes nous condamné à rester ce que nous sommes, avec notre identité de naissance. Des réponses sympa via un film original, donc version cinoch'

 

 

 

Film de Dan Gilroy, avec Jake Gyllenhaal et René Russo

 

3* 1/2

Branché sur les fréquences radios de la police, Lou parcourt Los Angeles la nuit à la recherche d’images choc qu’il vend à prix d’or aux chaînes de TV locales. La course au spectaculaire n'aura aucune limite...

 

Mon humble avis : Des petites longueurs dans la mise en place de l'intrigue et du personnage serait le seul bémol que je pourrais adresser à ce film. Sinon, tout est magistralement mis en scène, notamment l'immensité de la ville de Los Angeles et son aspect nocturne inquiétant.

Le personnage joué (à merveille, c'est bluffant... un petit Oscar ?!) par Jake Gyllenhall est particulièrement intriguant. On se demande sans cesse s'il est idiot, un peu attardé, ou s'il est surdoué et machiavélique. Bien sûr, le film donne la réponse.

Night Call dénonce la surenchère de certains médias dans les images chocs, glauques à souhait, et qui les considèrent comme de l'information que le public doit connaitre... pour grimper dans l'audimat. Et quand on connait le goût d'un certain public... Et de ce fait,le doigt est plus que pointé sur ces chasseurs d'images qui iront toujours plus loin, trop loin, pour le scoop. Il va sans dire que Night Call est un film on ne peut plus amoral.

Et l'on ne peut que se réjouir de vivre en France, où nous avons un C.S.A qui nous épargne sans doute cette info qui n'en n'est pas une, qui joue sur la peur des gens et l'entretien à grand renfort d'hémoglobine on ne peut plus réelle. Bien que, je me demande si certaines chaines de la TNT ne commenceraient pas à surfer, ou à flirter avec ce type de programmes.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 1 Décembre 2014

Quelle est la meilleure source d'information sur les rencontres dédicaces d'Amélie Nothomb ? Et bien Amélie Nothomb elle même, qui m'a écrit le mois dernier afin de m'avertir de sa venue prochaine sur Rennes, tout en espérant bien m'y voir !

 

Donc, j'y étais !!! Arrivée tout de même avec un quart d'heure d'avance dans la librairie, cela ne m'a pas empêché de faire presque 2 heures de queue avant de savourer quelques précieuses minutes !

Heureusement, dans ces moments là, on n'est pas vraiment seule, on discute avec les uns, les autres (ceux devant vous, ceux derrières vous, ceux qui se découragent, s'en vont et ainsi, raccourcissent la file d'attente ;), on fait des essais photos avec les appareils photos des uns et des autres afin d'être sûr de les maitriser le "Moment" venu !

 

RENCONTRE D'AMELIE NOTHOMB : 2ème
RENCONTRE D'AMELIE NOTHOMB : 2ème

Ca y'est, j'y suis presque, je vois Amélie Nothomb en entier !!!

RENCONTRE D'AMELIE NOTHOMB : 2ème

Et voilà, j'y suis ! Au premier abord, dame Nothomb ne m'a pas reconnue. Puis, quand me suis présentée, son visage s'est éclairci et Amélie m'a dit :

"Géraldine ! Mais qu'elle transformation ! Vous avez perdu au moins 10 kg depuis l'année dernière !"

- "12 pour être précise"

- Vous êtes radieuse !

 

Allez hop, un petit coup de champagne pour se remettre !

 

RENCONTRE D'AMELIE NOTHOMB : 2ème

Une petite conversation perso avec Amélie, toujours chaleureuse, prévenante. Amélie qui retient tout, même ce que vous lui avait dit il y a 3 ou 4 ans ! Et qui suit votre propre parcourt, comme vous suivez le sien.

Une femme vraiment hors du commun, une auteure que j'adore, et une relation qui m'est chère car sincère, dans les deux sens !

RENCONTRE D'AMELIE NOTHOMB : 2ème

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 25 Novembre 2014

Aujourd'hui est un grand jour pour moi, et oui, encore ! Pas mal de grands jours ces derniers temps !

En effet, ce soir, j'adopte officiellement mon 2ème et.... dernier chat ;)

Mais pourquoi 2 chats ? Pour plein de (bonnes) raisons !

- J'ai assez d'amour dans le coeur pour aimer 2 chats

- J'espérais que la vie me donne 2 enfants, ce ne sera pas le cas. Alors, je construis ma famille sur le mode chat !

- Parce que j'ai la place chez moi pour 2 chats à demeure

- Pour que ma minette Aya trouve le temps moins long lors de mes absences

- Parce que je sais que je finirai de toutes façon par adopter un 2ème chat. Hors, en tant que Famille d'Accueil pour chat, ce n'est pas le départ du pensionnaire que je trouve dur à vivre, mais toute la période où le pensionnaire n'est pas encore réservé par une famille d'adoption. Pendant cette période, tous les jours, je me pose la question : " et si c'était moi qui l'adptais ?", "Si ce chat m'était prédestiné" ?. L'adoption d'un 2ème chat mettra fin à ces questions à l'avenir, car que ce soit au niveau place ou finance, il n'est pas question d'avoir 3 chats sur de longues durées chez moi !

- Et puis parce que je rêvais aussi d'un tigré(même s'il est plus marbré) gris, et que j'ai chez moi Tsingy, en accueil depuis presque 3 semaines, et que c'est une crème ! Comme il vient juste d'avoir 3 mois, il est donc légalement adoptable ! En plus, l'entente avec Aya est très bonne :)

 

C'est moi qui l'ai prénommé Tsingy, en souvenir de cette expéditions mémorables effectuée en 2006 dans les Tsingy de Bemaraha, à l'Ouest de Madagascar. Les Tsingy, cela ressemble à cela :

 

 

ADOPTION : 2ème !!!
ADOPTION : 2ème !!!

Et chez moi, le petit Tsingy ressemble à cela, avouez que son petit nom lui va à ravir !

ADOPTION : 2ème !!!
ADOPTION : 2ème !!!
ADOPTION : 2ème !!!
ADOPTION : 2ème !!!
ADOPTION : 2ème !!!
Tsingy et Aya ! Y sont pas beaux mes chatfants ?!!!

Tsingy et Aya ! Y sont pas beaux mes chatfants ?!!!

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi, #Un monde de chat

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Publié le 23 Novembre 2014

Comme ça commence à cailler grave, ce dimanche, je vous emmène sous les tropiques, dans la Caraïbe, en Guadeloupe, alias la Gwada pour les intimes !

La Guadeloupe est l'un des coins les plus chers à mon cœur sur la planète !

En tout premier, en 1998, une petite semaine de vacances avec l'UCPA. Un an plus tard,en 1999, je m'y installais pour 2 ans. Retour en métropole en 2001.

Encore quelques séjour vacances là-bas, puis une nouvelle réinstallation qui devait être définitive pour finalement ne durer que 7 mois.

Et l'année dernière, en mai 2013, j'ai voulu profiter une ultimes fois de quelques avantages en nature avant mon licenciement économique de Nouvelles Frontières. Et hop, 10 petits jours en Gwada, dont voici certaines photos !

A Gauche, la Grande Anse de Deshaies, à Droite, le Saut de la Lézarde et la Pointe de la Grande Vigie

A Gauche, la Grande Anse de Deshaies, à Droite, le Saut de la Lézarde et la Pointe de la Grande Vigie

Bananier, palme, rose de porcelaine et fleurs de Frangipanier !

Bananier, palme, rose de porcelaine et fleurs de Frangipanier !

Sur la plage de Cluny et en bas à gauche, dans le jardin Coluche

Sur la plage de Cluny et en bas à gauche, dans le jardin Coluche

A Bouillante, sur la plage de Malendure !

A Bouillante, sur la plage de Malendure !

Iguane à Petite Terre, Lezard et Balisiers sur Basse Terre, et une charette à Marie Galante

Iguane à Petite Terre, Lezard et Balisiers sur Basse Terre, et une charette à Marie Galante

De jour comme de nuit, il fait soif !

De jour comme de nuit, il fait soif !

A droite, Ste Anne ! A gauche, Petite Terre et la Pointe des Chateaux

A droite, Ste Anne ! A gauche, Petite Terre et la Pointe des Chateaux

A Marie Galante

A Marie Galante

A droite à gauche !

A droite à gauche !

L'Ilet Gosier, Ste Anne et la Pointe des Chateaux

L'Ilet Gosier, Ste Anne et la Pointe des Chateaux

UN DIMANCHE EN GUADELOUPE

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages dans les iles

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