Publié le 8 Août 2014

Synopsis : Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
 

A la suite de circonstances indépendantes de sa volonté, une jeune étudiante voit ses capacités intellectuelles se développer à l’infini. Elle « colonise » son cerveau, et acquiert des pouvoirs illimités.

 

Avec Scarlett Johansson, Morgan Freeman, Min-Sik Choi

 

 

 

 

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Mon humble avis : Je suis fan de Luc Besson, alors suis-je objective ? Je l'ignore. Ce que je peux dire, c'est que ce film ne m'a pas déçue, malgré une fin un peu "abrupte". Disons que j'aurais aimé que le Lucy dure plus longtemps et parte sur d'autres conjectures encore plus folles !!!

Ce que j'aime chez Luc Besson, c'est qu'il a vraiment un univers à lui, bien à lui, que l'on peut retrouver de film en film. Tantôt dans le drame, tantôt dans l'action, la science fiction, ou même l'image de synthèse. La sensibilité du réalisateur est toujours là et ses obsessions aussi sans doute : L'avenir, ce que l'humain fait de lui et de sa planète, l'humain qui se surpasse.

Luc Besson n'a aussi pas son pareil pour proposer des personnages charismatiques, très spécifiques et haut en couleurs. Des personnages qui ne peuvent que sortir de l'imagination de Besson : Nikita, Léon (pour la violence), Leeloo (Vème élément) et maintenant Lucy, qui ne dépareille pas dans la brochette !

Luc Besson est en free style côté imagination et théories sur l'humanité et son intelligence. J'aime ses théories et les questions qu'elles posent dans un format totalement divertissant et spectaculaire ! Ce n'est pas un film prise de tête, l'action est le maître mot. Mais l'on s'interroge : L'intelligence absolue, un confort ou calvaire ? L'intelligence absolue, l'homme en est il digne et serait il l'user à bon escient ? La plupart des hommes n'utilisent que 10% de leurs capacités cérébrales. L'espèce vivante qui utilise le plus ses capacités cérébrales, ce sont les dauphins avec 20%... Au passage, clin d'oeil au Grand Bleu dans le film ! Clin d'oeil aussi à Léon, Nikita, le 5ème élément, E.T...

Le scénario tient tout à fait la route, la tension monte, le délire Bessonien augmente à chaque dizaine de pourcentage de capacité cérébrale gagnée par Lucy. On est dans l'anticipation par excellence, et pourtant, on pourrait y croire. Car point de robots ni d'extra-terrestres dans ce film, juste une nana banale qui, victime de trafiquants, se retrouve par accident avec une quantité impressionnante de drogue dans le corps. La drogue, ce sont les hommes qui la fabriquent, pour aller toujours plus loin, toujours plus fort, gagner toujours plus. Alors qui sait, dans son délire, Luc Besson n'est il qu'un visionnaire un tout petit peu en avance !

Besson s'est fait plaisir avec humour, pour notre plus grand plaisir à nous ! Que c'est bon !

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 3 Août 2014

Synopsis : Gretta et son petit ami viennent de débarquer à NYC. La ville est d'autant plus magique pour les deux anglais qu'on leur propose de venir y vivre pleinement leur passion : la musique. Le rêve va se briser et l'idylle voler en éclat quand, aveuglé par la gloire naissante, il va la plaquer pour une carrière solo et... une attachée de presse.
Ses valises prêtes et son billet de retour pour Londres en poche, elle décide de passer une dernière nuit à New York avec son meilleur pote. Ce dernier l'emmène dans un pub, la pousse sur scène et la force à chanter. Dans la salle un producteur s'adonne à sa plus dangereuse passion : l'alcool. Revenu de tout, du succès et de sa gloire passée, amer, rancunier, il a perdu le fil de sa vie,... Et soudain il entend cette voix, découvre cette grâce, ce talent brut et authentique... Une rencontre enchantée qui pourrait finir en chansons...

 

 

étoile2.5

Mon humble avis : La bande annonce est très engageante, le film l'est un peu moins. Dommage, même s'il n'est pas déplaisant, il n'atteint pas les objectifs qui semblent fixés dans les extraits. L'affiche promet une pépite romantique. Mouais. On ne doit pas tous partager la même définition du romantisme sauce contemporaine.

Pour moi, ce film aurait été réussi s'il était concentré uniquement sur son sujet principal : la musique. Mais la vie personnelle des personnages, leurs histoires d'amour ou plutôt de désamour prennent trop de place.

Néanmoins, New York Melody nous offrent de sacrés bons moments, moments même jouissifs. La création de cet album et son enregistrement dans les rues New Yorkaises, avec les moyens du bord, sont vraiment très sympa et l'on se prend au jeu. Certains rêves de jeunesse remontent à la surface chez la spectatrice que je suis. Celles et  ceux qui n'y connaissent pas grand chose à la musique apprendront avec plaisir comment se font, se créent, s'imagine les arrangements d'une chanson.

Le journal "Le parisien" décrit New York Melody comme une chronique lucide de l'industrie du disque actuelle". Je recopie, car oui, c'est tout à fait ça. Le film montre les "commissions" magistrales des maisons de disque par rapport au cachet minuscule des artistes eux mêmes. Le média internet joue désormais un rôle prépondérant pour un artistte désireux de se faire connaitre, et ce rôle du web modifie les rapports, notamment les rapports entres artistes et maisons de disque. De même, le pouvoir des maisons de disque qui, pour plaire le plus possible au public, massacrent certaines chansons qui ainsi perdent l'âme qui a mis l'auteur.

La bande originale est très sympathique à écouter, vraiment entrainante. Comme il s'agit le plus souvent des chansons de fameux album, les paroles en sont traduites en bas d'écran. Et c'est presque dommage, car on se rend compte que celles ci sont très proches de la mièvrerie.

Malgré mes quelques déceptions, rendons à César ce qui appartient à César, New York Melody est un véritable hymne à l'amour de la Musique, celle qui vient des trippes et vous garde en vie.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 31 Juillet 2014

Thriller - Editions Pocket - 418 pages - 7.70 €

 

Parution en Pocket en 2009

 

L'histoire : Ridley a toujours cru que Max était son oncle. Quelque temps après la mort de celui ci, elle a appris qu'il était en fait son père biologique. Et de surcroit, le FBI lui assure que celui ci est vivant et qu'il la suit presque pas à pas. Ca tombe bien, une foule de gens, recommandables ou non, sont à la recherche de Max. Ridley flirte donc entre le statut de cible et d'appât dans une course infernale entre New York et Londres.

 

Tentation : Le pitch

Fournisseur : Ma PAL

 

 

 

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Mon humble avis : Si j'accorde 2 étoiles à ce thriller, c'est uniquement parce que je ne veux pas être de mauvaise foi. Alors oui, malgré tous ses défauts sités juste après, ce roman m'a tout de même accrochée. Bref, je voulais savoir !

A part cela, Sans Issue aurait pu être lu en hiver, car il aurait été alors bien rhabillé (par moi !).

Déjà, et ce n'est indiqué nulle part sur le livre (ni en jaquette ni en introduction), Sans Issue est une suite... J'aurais aimé en être informée. Ainsi, j'aurais peut-être mieux saisi le méli mélo des premières pages, les événéments référencés comme s'ils tombaient du ciel, et les liens qui unissaient la foule de personnages. "Cours ma jolie", le premier opus, remporte les éloges des lecteurs critiques des sites commerciaux.

Pour ce deuxième opus, je suis plus que mitigée. Ma lecture, très simple dans l'absolu, n'a même pas été agréable. Et pour cause... Le style est déplorable. Une écriture d'une simplicité plus que ras des paquerettes, et encore, des paquerettes sans tiges. J'ignore si mon impression eut été différente avec une lecture un V.O. Est-ce l'auteure qui écrit mal, ou la traduction qui est mauvaise, qui ne rend pas service à cette histoire ? Quoiqu'il en soit, entre vocabulaire de base, répétitions, mots de même racine à 2 lignes d'intervalle, erreurs de concordance des temps ou de grammaire, coquilles d'impression, le style n'a aucune fluidité et ne provoque qu'agacement, même colère devant un ouvrage qui parait ainsi vraiment bâclé. Et pourtant, Lisa Unger a vendu des millions d'exemplaires de ses romans à travers le monde.... je suis donc une fois de plus dubitative sur certains choix éditoriaux.

Au sujet de l'intrigue en elle même, elle semble bien construite dans les premiers temps. Elle n'est pas avare de rebondissements qui gardent le lecteur en haleine. Mais les réactions de certains personnages deviennent de plus en plus improbables au fil des pages, tant dans les dialogues que dans l'action, même finale. La fin est qui plus est décevante, d'autant plus que tous les "trous" ne semblent pas "bouchés".

La quatrième de couv annonce une héroïne attachante. Que nenni ! Pour ma part, je l'ai trouvé irritante. Sans doute parce qu'elle est la narratrice, que ce thriller se décline donc à la première personne du singulier. Et quand celle ci ne fait que répéter, toute les 3 pages :"vous commencez à me connaitre" pour justifier son comportement et ses réflexions répétives, et bien on ne peut que se dire : "oui, c'est bon, on passe à autre chose".

De fait, je me suis plongée dans un thriller bien français où, des les premières lignes, je me suis enfoncée d'aise dans mon lit devant une plume si agréable. Qui sait, ma prochaine lecture thriller sera peut-être un coup de coeur, enfin ! Il est temps !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #thrillers polars étrangers

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Publié le 29 Juillet 2014

Roman - Editions Folio - 188 pages - 6.20 €

 

Parution en poche en 1997

 

L'histoire : Dans une Guadeloupe tourmentée par le chaos de sa diversité ethnique, sociale et culturelle, au temps des rues obscures les rumeurs devenaient des réalités.Un jour, la rumeur annonça «l'Homme-au-Bâton». Personnage mystérieux, sans visage, sans nom, qui défraya la chronique de nos jours immobiles en nous faisant glisser sous l'écale de la peur. Partout à la fois, aux quatre coins de notre poussière d'île, invisible et sinistrement présent, il perforait nos femmes en laissant derrière lui un sillage de parole et une kyrielle d'enfants.Dès lors nos imaginaires, riches de toutes les peurs (peur du nègre marron, peur du cyclone, peur de la Soufrière, etc.), inventèrent les parades les plus cocasses.

 

 

Tentation : Le pitch

Fournisseur : Ma PAL, achat en Guadeloupe l'an dernier.

 

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Mon humble avis : Dépaysement garanti avec cet Homme-Au-Bâton. Si vous voulez une plongée dans le coeur de la guadeloupe et de l'identité créole, ce livre vous tend les bras et répondra à toutes vos attentes.

Au commencement, il y a une jeune créole de bonne famille qui se retrouve mystérieusement enceinte. Elle dénonce l'homme-au-bâton, qui serait venu la cueillir pendant son sommeil. La rumeur enfle, enflamme toute l'île, surtout que d'autres cas plus tragique encore se font connaitre. Dès lors, c'est la panique sur l'île, l'enquête, les croyances, les médisanes, la sorcellerie, les moeurs, tout s'en trouvera transformé jusqu'à l'émeute. L'imaginaire collectif est bien en route, et des commerçants font même fortune avec des parades contre cet homme-au-bâton.

Ce roman est dans la pure tradition littéraire créole. D'ailleurs, expressions créoles francisées ou non (dans ce cas, traduite en bas de page à l'aide d'un *) fleurissent un chaque page et donnent un charme indéniable à cette histoire. Ces expressions francisées sont en fait le fruit du contact de deux langues, le Français et le créole. La Guadeloupe est disglossique, c'est à dire que 2 langues y sont parlées. Et la littérature créole ne veut que légitimer et réabilité cette langue, afin qu'elle ne soit plus uniquement considérée comme le patois de l'esclavage.

 Cette histoire qui est un mythe, une légende, une croyance qui permet à Ernest Pépin d'aborder moult sujets qui lui tiennent à coeur, tant dans la forme que dans le fond.

L'homme-au-Baton est donc clairement inscrit dans un mouvement littéraire pour lutter contre l'assimilation et l'aliénation de la culture créole par la culture métropolitaine. L'histoire s'inspire d'un fait divers de 1956. Ernest Pépin brosse ainsi le portrait de la société Guadeloupéenne des années 60 aux années 90, avec l'essort d'un tourisme canadien à visée purement sexuelles et les conséquences sociétales et comportementales en Guadeloupe de ces charters aux motivations particulières. Les rapports entre le D.O.M et la métropole sont étudiés, comme la réputation de la France et de Paris auprès de certains Antillais qui n'ont jamais quitté leur village. L'histoire tourne beaucoup autour des moeurs locales, très libertines. Les réputations qui se font et se défont en fonction de vos prouesses sexuelles, de vos nombres d'amants ou de maitresses etc.

Dans la tradition Guadeloupéenne, L'homme-au-Bâton est nommé Dorlis, un démon masculin qui visite les femmes pendant leur sommeil et satisfait leur désir.

Sous des aspects divertissants, avec un humour non négligeable, ce roman est donc un écrit réellement culturel qui permet une immersion totale dans la culture et la société créole. C'est une lecture que l'on pourrait qualifier d'ethnologique. Et, si j'ai moi même passé près de 3 ans en Guadeloupe, j'ai appris nombre de choses (palpables ou non), car quoi qu'il en soit, malgré mes envies profondes de m'intégrer, je suis toujours restée "une métro".

J'ai eu juste à déplorer quelques longueurs et une fin qui ne convient pas forcément à la relative cartésienne que je suis. Mais je vous invite chaleureusement à vous plonger dans cette créolité.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 27 Juillet 2014

Aujourd'hui, je ne vous emmène pas bien loin, mais dans le temps. Traversons ensemble le printemps qui explose de mille couleurs pour rejoindre l'été et donner à la nature qui nous entoure une impression de vie incroyable.

Voici des photos de fleurs et arbustes, prises pour la plupart près de chez moi, dans les jardins des autres ou les allées qui bordent mon quartier. Quelques unes de ces photos ont été prises à St Lunaire et en Bourgogne !

Comme quoi, il suffit de s'arrêter un moment, de savoir regarder pour voir la beauté près de chez soi !

UN DIMANCHE FLEURI
UN DIMANCHE FLEURI
UN DIMANCHE FLEURI
UN DIMANCHE FLEURI
UN DIMANCHE FLEURI
UN DIMANCHE FLEURI
UN DIMANCHE FLEURI
UN DIMANCHE FLEURI
UN DIMANCHE FLEURI
UN DIMANCHE FLEURI
UN DIMANCHE FLEURI
UN DIMANCHE FLEURI

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Mes couleurs du monde

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Publié le 25 Juillet 2014

Synopsis : FASTLIFE : aller toujours plus loin, plus vite, pour briller aux yeux des autres : telle est la devise de Franklin. Franklin est un trentenaire mégalomane obnubilé par l’envie de briller à n’importe quel prix. Il devra choisir entre devenir un homme ou continuer à vivre la Fastlife.

 

Avec Thomas Ngijol, Julien Boisselier, Karole Rocher

 

 

 

 

 

 

 

étoile1etdemi

 

Mon humble avis : A force d'être lourd, lourding, trop gros, ce film en devient mince, aussi mince qu'une feuille de cigarette.

La bande annonce semblait promettre un bon divertissment amusant. Pas le film de l'année non plus, mais je ne pensais pas le déclarer "mon bide" de l'année aexequo avec les 3 frères- le retour.

Certes, nous sommes ici dans une parodie satirique du monde du sport, et surtout de certains grands sportifs qui ont les chevilles qui enflent sans que leurs neurones se multiplient et qui tombent dans le bling bling à tout vas.

La plupart des gags tombent à plat, les situations se répètent, le scénarion n'offre aucune surprise ni finesse. La finesse, c'est vraiment ce qui manque à Fastlife pour que l'on puisse soit rire, soit ressentir quelque émotion, soit les deux, ce qui fait l'appanache des bonnes comédies. Fastlife n'en n'ai pas une. Trop de clichés tue le clichés, on ne ressent aucune empathie pour aucun personnage. Franklin, l'anti héro, en devient même plus qu'agaçant et rien que le fait que sa nana ait pu rester 9 ans avec lui laisse plus que débitatif. Ce personnage n'a rien, pas une faille, qui pourrait le rendre attachant quelque part. Alors passer 1h30 avec lui, 1h30 qui en parait une de plus, ça fait long, très long. J'avais juste envie que l'heure passe very fast.

Maintenant, peut-être que jes djeuns qui aiment  ce qui aime la frime, le rap et les répliques très contemporaines y trouveront leur compte. Mais moi, je "suis trop vieille pour ces conneries", comme dirait un personnage célèbre d'une série américaine fatale !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 23 Juillet 2014

BD - Bamboo Editions - 48 pages et 13.90 €/tome

 

Parution en janvier 2010

 

L'histoire : Comme beaucoup de brocanteurs, Gabin Kashenko est persuadé que les objets ont une âme. En sillonnant la campagne à la recherche de la perle rare, il réveille souvent des histoires enfouies sous la poussière du temps. Dans une ferme du Centre-ouest, un incendie tente de réduire en cendres un lourd secret, mais dans la grange restée intacte, Gabin découvre un cahier. Un enfant y évoque la mort de sa mère et l'existence d'un trésor. Le chineur perçoit alors qu'un passé tragique hante les lieux, un passé qui renait de ces cendres.

 

Tentation : Le pitch

Fournisseur : La bib'

 

 

Mon humble avis : Voici une BD super divertissante, très plaisante à lire, qui n'est pas égoïste d'intrigue et de moult rebondissements.

Aussi, vous l'aurez compris, avant d'entamer le tome 1, assurez vous d'avoir vite accès au tome 2 sinon vous risqueriez vous retrouver très frustrés. Le tome 1 s'achève par un terrible "cliff hanger" !

J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture. Le seul petit reproche, c'est que je me suis parfois perdus dans les noms des personnages lorsque ceux ci étaient sités en dehors de leur propre contexte. Mais l'égarement ne dure guère bien longtemps.

Le scénario tient vraiment la route et tout est savamment construit, les dessins sont agréables, les couleurs vives, tout est entraînant. Pas une seconde d'ennui.

Les personnages, même les plus secondaires, sont très attachants (je pense notamment au vieux pilier de bar), exception faite des "méchants", bien entendu ! Ils sont bien fouillés et creusés, certains gardent même une part de mystère jusqu'aux dernières pages.

Nous évoluons dans une petite commune de Charente et partageons avec les habitants les journées de marchés, les fêtes locales, les brèves de comptoirs, les cancans, les rumeurs, la joie, la bonne humeur, et les malheurs. Il y a les gens "du peuple" et l'aristocratie dans un mouchoir de poche, alors bien entendu, ça fait parler !

Qui plus est, j'ai découvert comment travaillaient les brocanteurs en amont, pour remplir leurs boutiques d'objets hétéroclytes, de valeurs ou non. Et dans ce métier aussi, il y a les consciencieux et les roubleurs.

Le chineur est donc une BD que je vous recommande chaleureusement en cette période estivale. Sur un transat, accompagné d'un jus de fruit bien frait, votre moment sera délicieux !

La couv' du tome 2

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 19 Juillet 2014

Synopsis : 1976. Après l’échec de son mariage, Agnès Le Roux rentre d’Afrique et retrouve sa mère, Renée, propriétaire du casino Le Palais de la Méditerranée à Nice. La jeune femme tombe amoureuse de l’homme de confiance de Renée, Maurice Agnelet, un avocat de dix ans son aîné. Maurice a d’autres liaisons. Agnès l’aime à la folie. Actionnaire du Palais de la Méditerranée, Agnès veut vendre sa part de l’héritage familial pour voler de ses propres ailes. Une partie truquée siphonne les caisses de la salle de jeux. On menace Renée. Derrière ces manœuvres guerrières plane l’ombre de la mafia et de Fratoni le patron du casino concurrent qui veut prendre le contrôle du Palais de la Méditerranée. Tombé en disgrâce auprès de Renée, Maurice met en relation Agnès avec Fratoni qui lui offre trois millions de francs pour qu’elle vote contre sa mère. Agnès accepte le marché. Renée perd le contrôle du casino. Agnès supporte mal sa propre trahison. Maurice s’éloigne. Après une tentative de suicide, la jeune femme disparaît à la Toussaint 1977. On ne retrouvera jamais son corps. Trente ans après, Maurice Agnelet demeure l’éternel suspect de ce crime sans preuve ni cadavre. Convaincue de sa culpabilité, Renée se bat pour qu’il soit condamné…

 

Avec Guillaume Canet, Catherine Deneuve, Adèle Haenel

 

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Mon humble avis : Ce film est inspiré d'une histoire vraie, qui remonte à la fin des années 70 : la guerre des casinos de Nice et la mort supposée, en tout cas la disparition d'Agnès Le Roux. Le présumé coupable en est Maurice Agnelet, qui était à l'époque l'avocat de Renée Le Roux, propriétaire d'un casino, puis de sa fille, Agnès. Cette histoire à rebondissements n'est toujours pas cloturée devant les tribunaux. En avril dernier, le fils Agnelet affirmait devant la cours de Rennes qui sont père était bien le commanditaire de l'assassinat d'Agnès. Condamné à 20 ans de réclusion criminelle, Maurice Agnelet se pourvoit actuellement en cassation.

Le film est donc une libre adaption du livre de Renée Le Roux, qui se bat depuis 30 ans pour que la vérité éclate et soit reconnue.

Mais André Téchiné, le réalisateur, a plutôt choisi la neutralité et ne fait qu'exposer les faits, tels qu'ils sont connus. Le doute peut encore planer, tant que la justice n'aura pas tranché une bonne fois pour toutes.

Ce n'est pas un film divertissant à proprement parler. Certes, il y a le back ground des casinos mais ce film se penche surtout sur la manipulation perverses d'un côté et les dégats de la passion amoureuse de l'autre.

Le personnage d'Agnès est très touchant. De forte, Agnès devient au fil du film de plus en plus fragile. Et chacun sait que les personnes fragiles sont bien plus facilement manipulable et influençable. La confiance absolue qu'Agnès voue à Maurice Agnelet fait froid dans le dos. Comment peut on aller jusque là quand on connait la réputation de l'homme. L'aveuglement... Agnès est magistralement interprêtée, tout en nuances, par la comédienne Adèle Haenel. On souffre avec elle, même si l'on a envie de la secouer un bon coup.

Adèle/Agnès nous offrent aussi un superbe moment : celui d'une danse africaine improvisé dans un salon Niçois et qui monte jusqu'à la transe. J'ai beaucoup aimé cette scène.

Le reste du casting ne suprend pas. Le talent de Catherine Deneuve et Guillaume Canet n'était plus à prouver depuis belles lurettes.

Cette histoire ne m'a pas fascinée réellement, et j'y ai trouvé quelques longueurs. Néanmoins, elle permet de saisir l'essence de ce "fait divers" qui défraye la chronique depuis 30 dans, mais de façon épisodique, au point que l'on en vient à l'oublier. Ce film sobre résume donc en 1h56 plus de 30 ans "d'affaire". A voir, dans la catégorie des "pourquoi pas ?"

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 17 Juillet 2014

Synopsis : L'été arrive à Montauban, avec les vacances, les barbecues… et le "Triathlon de l’été", compétition populaire télédiffusée. Christian, divorcé et commercial aux petites combines, n'a d’autre joie que sa fille de 12 ans.
Par amour pour elle et pour racheter tous ses petits mensonges, il accepte de participer à ce grand rendez vous sportif. Le jour où il rencontre Christine, mère célibataire et enceinte, tout semble concorder pour que Christian prenne un nouveau départ …

 

Avec Isabelle Carré, Sami Bouajila, Daniel Prevost

 

 

 

étoile1etdemi

 

Mon humble avis : Une bande annonce prometteuse, des acteurs de talents et pourtant, Du goudron et des plumes est pour moi une pure déception.

Certes, le jeu des comédiens est bien là et rempli son objectif dans cette histoire, même si, au niveau d'Isabelle Carré, j'ai eu un sentiment de déjà vu. J'aimerais que cette actrice que j'apprécie beaucoup change un peu de registre.

Mais le film semble ne jamais démarrer vraiment et s'enlise dans la redondance et les longueurs. Il ne se passe pas grand chose et les improbabilités s'accumulent, tel le changement de comportement radical du jeune stagiaire, changement inexpliqué, grotesque, cliché et répugnant. C'est sans parler du personnage du coach sportif....

Même la toutee fin ne rattrape rien, entre lieu commun et burlesque inapproprié, qui ôte la petite émotion qui commençait à me gagner.

Certes, la relation entre Samy Bouajila sa fille est touchante, le personnage de Christian n'est pas dénué d'intérêt, mais cela ne suffit pas à sortir ce film de l'ornière.

Dommage aussi pour la ville de Montauban. Le réalisateur semble n'avoir choisi que les lieux les plus déprimants et laids pour poser sa caméra, au point que si un jour mon GPS me menait par là, je ne lui oébirait pas, quitte à subir sur des kilomètres son sempiternel "faites demi tour dès que possible". C'est ce que j'aurais du faire pour ce film qui ne m'a pas du tout séduite.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 15 Juillet 2014

Polar - Editions Audiolib - 12 h d'écoute - 22.30 €

 

Parution en audi-livre en avril 2010

 

L'histoire : Suite à un drame familial, Joakim, Katrine et leurs 2 enfants quittent Stockholm pour s'installer dans le domaine d'Aludden sur la petite île d'Öland. Quelque temps après leur arrivée, Katrine est retrouvée noyée. Une jeune policière ne crois pas à l'accident...

 

Tentation ; Le pitch, la blogo, le bandeau

Fournisseur : La bib'

 

 

Lu par François Tavares

 

étoile1etdemi

 

Mon humble avis : Le succès de ce livre est pour moi un mystère profond, bien plus profond encore que celui qui entoure la mort de la jeune mère Katrine. Prix du meilleur polar suédois !!?? Oui, il y a bien un mort, mais l'enquête est presque absente de ces pages qui répondent plus au nom de roman que de polar.

Quel ennui mortel que cet Echo des morts, à mes yeux, ou à mes oreilles puisque c'est dans son format audio que j'ai découvert cette histoire. Fort heureusement, mon écoute s'est faite au sport, donc sans perte de temps et avec une sensation d'ennui tronquée.

Certes, j'aurais pu mieux lire certaines informations sur ce roman et son auteur... Plume "atmosphérique". Oui, de ce côté là, l'oeuvre est réussie. L'atmosphère d'isolement et hivernale de l'île est parfaitement rendue. On a la sensation d'y être, voilà pourquoi ma "note" dépasse de peu une seule étoile.

Mais que le développement est répétitif et peu intéressant. Dans ce roman de 552 pages dans sa version poche, il ne se passe pas grand chose, les personnages sont finalement assez peu fouillés. Oui, le père va conduire ses enfants à l'école dans presque chaque chapitre, les personnages avancent de trois pas sur la droite, puis montent deux marches sur la gauche et ainsi de suite. Un texte assez factuel en fait, qui ne m'a donc pas séduite.

Les protagonistes sont trop nombreux à être cités pour une importance très secondaire. De ce fait, si l'on ajoute en plus les patronymes scandinaves que l'on a vite tendance à confondre, et bien l'on s'y perd et l'on renonce à l'angoisse qui pourrait monter en nous, tant tout est délayés, donc intensité zéro. Le trio de cambrioleurs n'apporte rien au sujet principal, sauf qu'ils permettent à l'auteur son "feu d'artifice" final interminable.

Qui plus est, le récit s'étale sur au moins 3 périodes via des flash back, qui égarent encore plus, tout en ajoutant une multitude de noms. Les premières pages s'ouvrent à la fin du 19ème siècle, certaines rappellent des faits des années 60 et l'action se déroule au XXIème siècle. C'est sans doute le moyen qu'a trouvé l'auteur pour épaissir le mystère et le ponctuer de légendes locales. Alors si vous aimez les légendes et les fantômes qui "dénouent" une enquête en donnant des indices, peut-être que ce roman vous parlera. De mon côté, je prendrais désormais soin d'éviter les livres de Johan Théorin, qui manifestement, ne me conviennent pas.

 

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L'ECHO DES MORTS, de Johan THEORIN
L'ECHO DES MORTS, de Johan THEORIN

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #thrillers polars étrangers, #Livres audio, lectures audio

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