Publié le 25 Mars 2013

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 L'année dernière, le même jour, je changeais de dizaine et vivais très mal cette bascule. Santé laissant à désirer depuis mon AVC et malgré les apparences, demi boulot car invalidité partielle, célibat, pas d'enfant.

Aujourd'hui, j'ai donc 41 ans... De l'extérieur, j'ai du vivre une année formidable, puisque je suis allée aux Seychelles, à la Réunion, que j'ai lu plein de bouquins, que je suis allée 66 fois au ciné et que j'ai encore rencontré et interviewé de belles brochettes d'auteurs...

 

Mais de l'intérieur, cela donne autre chose, et c'est pour cela que je classe ce billet dans la catégorie " Aparté Santé'. Je n'ai pas consacré de billet à cette dernière depuis octobre 2010 et encore, à cette occasion là, c'était juste pour évoquer une simple crise d'appendicite...

 

Petit mémo pour celles et ceux qui ne suivraient pas ce blog depuis son début.

En janvier 2008, je fais un AVC soit disant sans séquelles. Certes je marche, je parle, j'ai mes bras... Sauf que je galère depuis, tant cérébralement que psychologiquement, et surtout, que j'erre dans un désert médical souvent plus destructeur que soignant, qui m'a même mené jusqu'en Belgique et à Bordeaux, alors qu'une partie de la solution se trouvait à 6 km de chez moi... Mais pour cela, il faudrait être informée et que le personnel sensé être compétent le soit aussi.

 

Bref, septembre 2012, je passe enfin des test neuropsychologiques d'une journée dans une clinique spécialisée dans le traitement du traumatisme, qu'il soit cérébral ou autre... Cette clinique, c'est la cours des miracles, où il y a bien plus de gens en fauteuils roulants que debouts. Le personnel y est d'une gentillesse et d'un professionnalisme qui m'épate.

Ces testes prouvent clairement une altération de ma mémoire immédiate, appelée aussi mémoire de travail, ainsi qu'un gros trouble de l'attention. D'où mes sensations douloureuses de paniques et de paralysie cérébrale. Le médecin spécialiste rééducationniste me confirme que 80% des victimes d'AVC souffrent d'une grande fatigabilité qui parfois se résorbe avec le temps, parfois jamais. Bref, cela aurait été bien que je le sache. Cet examen, si la médecine travaillait en liaison et en intelligence, j'aurais du le faire il y a 3 ans et demi... Cela aurait fait quelques économies pour tous, société comme mon porte monnaies, étant donné toutes les médecines parallèles que j'ai testé de ma poche... Sur le moment, c'est avec joie que je reçois ces résultats qui confirment mon ressenti ; "non, je ne suis pas folle", qui mettent des mots médicaux sur des sensations, des douleurs, des impressions. Il y a les larmes de joies et très vite les larmes de tristesse. Quel temps perdu ! Il y a tant de médecins qui m'ont renvoyés en me disant que j'avais beaucoup trop d'imagination en quelque sorte....

Ce trouble de l'attention et de la mémoire de travaille peut parfois se réparer. Voilà pourquoi, depuis octobre et ce au moins jusqu'à la fin de l'année scolaire, me voici à suivre, deux fois par semaines, des séances d'orthophonie spécialisée....

 

Fin février, je lis une BD (Journal d'une bipolaire) (billet demain ou très bientôt), qui m'alerte sur mon état. C'est une BD instructive. Je me retrouve dans le personnage... Déjà, je m'en doutais et j'avais sollicité un RDV avec un autre psy spécialiste de la maladie. Il me le confirme et me diagnostique bipolaire de type II et plutôt mixte... Ce qui signifie que mes périodes maniaques (euphoriques) et depressives peuvent se superposer, comme s'espacer d'une heure, de 3 jours, de 3 semaines ou de 3 mois. Ceci explique cela, mon dynamisme manifeste et mes crises dépressives et d'angoisses très fortes et la fatigue de jongler entre les deux. La bipolarité ne se guérit pas, mais se traite. Donc là, on tente un nouveau traitement...

La bipolarité a souvent des orgines génétiques et "explose" suite à une rupture, une cassure, comme le fut mon AVC. Les AVC sont reconnus comme pouvant conduire à la bipolarité. L'inverse est vrai aussi  d'ailleurs. Je pourrais me taire à ce sujet, mais je préfère parler, témoigner. Il y a trop de silence autour de tout cela. Et puis comme cela peut expliquer parfois mon comportement... euh... extrême...

 

 

Enfin le 14 mars dernier, réunion au travail à un horaire inhabituel. On pressentait, mais on espérait toujours... Nos patrons nous annoncent la fermeture de notre call center (sous traitant d'une grande enseigne de voyages) mais petite structure locale et familiale. Licenciement économique pour nous 10. La faute à qui ? A internet, aux clients qui réservent sur internet, à la maison mère qui a décidé de toute façon de se faire hara kiri depuis 5 ans... à la crise économique, au printemps arabe qui n'en finit pas, à la putain de compétitivité demandé quitte à oublier la qualité... Bref, notre unique client ne veut plus de nous après nous avoir pressés comme un citron, usés jusqu'à la moelle.... et dégoutés en partie de notre métier qui est pour nous tous une passion. Le voyage ! Donc d'ici à juin, d'un demi travail, je passe à plus de travail du tout. Je quitte un emploi que j'aimais et surtout, une équipe de travail qui était devenue une famille et qui m'acceptait en toutes connaissances de causes...

 

 

Vous comprendrez que dans ces conditions là, je n'ai pas trop envie que l'on me souhaite un bon anniversaire...

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #apparté santé

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Publié le 24 Mars 2013

http://2.bp.blogspot.com/-4sZwQTKKM70/TaWszIOeLtI/AAAAAAAAAok/LzRNKZDvAVk/s1600/Journal%2Bd%2527une%2Bbipolaire.jpg  BD - Editions La boite à bulles - 110 pages - 14 €

 

 

Parution en octobre 2010. 24 mars 

 

 

 

L'histoire : En 2001, il y a le 11 septembre... Tous les vols transatlantiques se retrouvent annulés et contraignent Camille à prolonger ses vacances à Montréal... avec son boy friend québécois.

De retour en France, la séparation, la mélancolie transforment le comportement de cette jeune étudiante dynamique et prometteuse... Ce sont les premiers pas dans la dépression... et dans l'errance médicale, jusqu'à ce qu'un diagnostique soit enfin posé quelques années plus tard : Camille est bipolaire... Ce qui affecte sa vie, son entourage, son avenir, tout en fait.

Cette BD est son témoignage.

 

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : La bib'

 

 

 

 

 

Auteurs : Emilie (Camille) et Patrice (son père) Guillon

Dessins : Sébastien Samson 

 

 

étoile3etdemi

 

 Mon humble avis : Une BD d'utilité publique, familiale, personnelle, individuelle...

Bipolaire... Le nouveau terme pour qualifier les maniaco-dépressifs. La bipolarité est une maladie qui résulte de dysfonctionnements au niveau du système nerveux central. C'est un trouble de l'humeur, une maladie neuropsychologique, considérée comme l'une des 10 maladies les plus invalidantes sur terre... Pour le profane, cela peut-être curieux car physiquement le malade est globalement en pleine forme. C'est une maladie invisible, difficile à vivre car souvent oubliée voire ignorée par l'entourage plus ou moins proche...

Cette BD devrait être dans les mains de nombreuses personnes. Car qui, dans sa famille, dans ses amis, dans ses collègues, n'a pas un être considéré comme "en souffrance psychique".

Je fais partie de ces gens, aussi cette BD m'a beaucoup touchée, même si je suis moins atteinte que Camille. Moi, je patauge dans la dépression depuis 5 ans : état anxio-dépressif majeur suite à un stress post traumatique, mon AVC. Je n'ai pas été diagnostiquée bipolaire, peut-être par ignorance médicale, peut-être parce que je ne le suis pas tout à fait. Mais à la lecture de cette BD, je me suis dit que je n'en suis pas loin.

Et cette maladie qui me pourrit une bonne partie de ma vie, dieu sait comme je la rejette, comme je lui laisse le moins de place possible, c'est tout juste si j'accepte sa réalité.

Je pense que "Journal d'une bipolaire" va être un pas pour moi, celui d'accepter plus le fait d'être malade et non coupable de mon état. Bon assez parlé de moi, quid réellement de l'album ?

Il frôle la perfection sur le sujet. Mon seul bémol irait aux dessins plutôt enfantins, qui représente Camille plus comme une jeune adolescente que comme une jeune femme. Peut-être sa coupe de cheveux, très courte, n'aide pas non plus à lui donner son âge et son sexe. S'ils n'étaient quelques formes au thorax, on prendrait souvent Camille pour un garçon. De plus, la maladie ne semble pas affecter Camille dans son allure physique. Certes, ces maladies ne se voient pas, mais les neuroleptiques diverses et variés ont tendance à faire prendre du poids. D'ailleurs, Camille s'en plaint à un moment alors que sa silhouette reste la même du début à la fin.

Cette BD est écrite à 4 mains, Camille (Emilie dans la vraie vie) et son père, sous forme de flash back. Tout y est, depuis les premières fatigues, les premières crises d'angoisses, les moments d'euphorie et d'achats compulsifs, la peur de tout et de tout le monde, la mécompréhension de l'entourage, l'impact de cette maladie sur l'entourage (ce qui est souvent négligé par les équipes soignantes), les tentatives de suicides, la douleur morale si forte qu'elle devient physique, les hospitalisations d'un institut à l'autre, les foyers, les fugues,  l'errance médicale, les mauvais et les bons médecins, les petites victoires et les faux espoirs... et surtout, l'impuissance générale devant ce mal qui ronge Camille. De la bipolarité, on ne guérit pas, mais un équilibre médicamenteux peut permettre parfois de mener une vie plus normale.

Certains lecteurs n'ont pas trouvé Camille attachante et n'ont pas compris qu'elle puisse être épanouie en vacances et angoissée de plus belle à l'approche d'une entrée universitaire. J'envie ces lecteurs, qui n'ont sans doute jamais connus les affres des maladies neuropsychologiques.

Camille ne s'étend pas dans les explications de ses angoisses, ce qui peut paraître déstabilisant, voire incompréhensible. Il me semble que ce soit normal... Ces angoisses ne reposant souvent sur rien de tangible, sur aucune logique, leur raison échappe souvent aux malades eux mêmes.
Enfin, cette BD est posfacée par un éminent docteur spécialisée dans la bipolarité et la dépression : le Docteur Christian Gay. Il apporte une lumière adéquate sur cette maladie, avec des mots accessibles à tous.

Si vous lisez cette BD, vous ne pourrez plus dire : je ne savais pas. Et vous ferez un grand pas pour les personnes atteintes de cette maladie qui souffre elle même : la maladie du silence et de la honte dont on ne parle pas... et la maladie qui ne se voit pas.

 

 

 

 

 

 

L'avis de Théoma , de Canel , Joelle

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 22 Mars 2013

http://1.bp.blogspot.com/-ro-C7tgwVsQ/UOSOaSV-KFI/AAAAAAAAH8E/nznGxwAk9kU/s1600/06.jpg     

Roman - Editions Buchet Chastel - 240 pages - 15 €

 

 

Parution le 3 janvier 2013

 

 

L'histoire : Troyes. Après un énième weekend passés chez ses parents vieillissants, Cécile Duffaut monte dans le train de 06h41, qui la ramène à Paris, dans sa vie.

Une place reste libre à ses côtés. Un homme s'y assoit. Il s'agit de Philippe Leduc, un homme qui va sur Paris rendre visite à un ami.

Ces deux êtres se connaissent et ne se sont pas vus depuis 27 ans, lors d'un séjour Londonnien où l'un des deux avait rejeté l'autre dans la plus pure tradition de la goujaterie.

Une heure et demie de voyage jusqu'à Paris... Cécile et Luc vont ils se reconnaître, se pardonner, se raconter ces 27 dernières années ou de simples banalités. Vont-ils simplement s'ignorer ?

 

 

 

Tentation : Le "label" Blondel

Fournisseur : La bib

 

 

 

 

 

 

 

 

 

étoile3etdemi

 

 Mon humble avis : Qu'ai-je fait de ma vie ? Qu'es tu devenu ? C'est la question que se posent deux voix en parallèle tout au long de ce livre. Tout aussi parallèles que les rails qui forment les voies de chemin de fer. D'ailleurs, l'histoire se passe dans un train province/Paris. Deux quadra bien avancés se retrouvent voisins. Ils ne se sont pas vu depuis 27 ans, depuis leur désastreuse rupture après une courte histoire d'amour de 4 mois.

J'ai beaucoup aimé ce livre, même si ma préférence va à l'opus Blondel de l'an dernier "Et rester vivant". Le style est percutant, vif, les phrases courtes, et les mots justes. Pas de fioriture, nous sommes dans la tête de deux humains ordinaires. Le roman se lit vite. Je suis sûre que c'est un livre qui peut se lire en temps réel (train TER Troyes /Paris pour tout lecteur moins lent que moi).

Alors, ces deux voix parallèle.... Vont elles se rejoindre à l'infini comme en mathématiques ? Vous n'aurez pas à attendre aussi longtemps, juste à vous laisser plonger dans les souvenirs de ces deux personnes. L'une touchante dans sa victoire contre les élements, l'autre touchante de tant de gâchis.... ce qui fait que pour ce personnage là, j'ai plus éprouvé de la pitié, voir du mépris... En même temps, ne l'a-t-il pas un peu cherché ? Mais, notre comportement à 20 ans doit il nécessairement nous poursuivre toute notre vie ?

Chacun leur tour, Cécile et Luc s'interrogent intérieurement sur eux mêmes et sur l'autre." Me reconnait elle" ? "Mais si, c'est lui, comme il a changé".  Un frôlement de genou et une excuse lorsque l'un se lève pour aller aux toilettes. Puis chacun retourne dans ses pensées.

Il y a 27 ans, l'un d'eux était transparent, insignifiant et prenait les quelques grammes d'amour que l'autre lui donnait. L'autre était la classe, l'aisance, la fierté, la provocation, la goujaterie personnalisée. Aujourd'hui, la tendance s'est inversée. Ce n'est plus le même personnage que tout le monde remarque dans ce train. L'un a tout réussi ou presque, l'autre a tout râté ou presque. Que reste il de leur histoire ? De la haine, de la rancoeur, une envie de pardon ? Et l'un de se dire... Si ça se trouve, c'est grâce à son ignominie envers moi que je suis devenu ce que je suis, par cette décision soudaine prise 27 ans plus tôt que jamais, non plus jamais, on ne me traiterait comme ça. Peut on sortir victorieux et le devoir entre autre à notre pire ennemi, ou en tout cas, à notre pire souvenir ? Parler, il faut parler.

De très très belles réflexions dans ce livre sur l'influence d'événements douloureux sur notre vie et la façon que l'on a de la prendre en main, avec les moyens du bord. Bien sûr, chacun pourra se reconnaître plus ou moins dans l'un ou l'autre des personnages (dont je tais volontairement ici les qualités et défauts afin que la découverte soit totale pour vous. On ne sait dans ce billet qui est dans la "loose").

Et moi, que ferais-je si je me retrouvais dans une telle situation.... Tout d'abord, choisir la personne qui m'a fait le plus de mal dans ma vie de lycéenne mal dans sa peau et d'amoureuse en général... Pffou, ça fait du monde... Il y a ceux qui l'ont fait par action, d'autre par omission.Le problème, c'est qu'il y a de forte chance que je sois du côté de la loose et que je ne puisse me targuer de grand chose. Pas de vengeance de l'opprimée ! Bon, je choisis une cible... A y'est, j'ai trouvé... en piochant dans la catégorie "action" : Je lui demande : Pourquoi  ? Pourquoi moi et ensuite, je lui tord le cou. La vengeance est un plat qui se mange froid, quelques soient les couverts. Mais là, je sors complètement du sujet de 06h41. Pour remonter dans le train, achetez et lisez le bouquin qui fait d'ailleurs un tabac. Cinquième réimpression, je ne suis pas la seule à l'apprécier !

 

 

 

 

 

L'avis de Clara, Stéphie, Lucie, Antigone

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 20 Mars 2013

 

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 Le Week End dernier, se tenait à Rennes le 5ème Festiva de la Rue des Livres. Et depuis 4 ans, les blogueurs de l'Ouest ont fait de cet événement le lieu et l'occasion de retrouvaille. Une journée toujours trop courte, mais où le plaisir est manifeste. Chaque année, il y a des absents, mais aussi des nouveaux ou nouvelles qui parfois dépassent les frontières Bretonnes. Cette année, une blogueuse est venu de la région parisienne sud Ouest  ! Certains ou certaines tiennent à leur anonymat, donc ne figurent pas sur la photo, d'autre ont l'art de se rendre méconnaissables en se cachant derrière plus petit qu'eux...

 

Mais cette année, la photo de groupe donne cela (vous remarquerez que le climat ambiant est toujours le même, un temps pourri, vent et pluie !)

 

 

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Côté auteurs, cette année fut peut-être moins grandiose que l'an dernier qui nous avait permi d'avoir un chouchou sur notre photo en la personne de Monsieur Sorj Chalandon lui même. Bref, le cru 2013, je dirais pas de grande tête d'affiche présente, pas de véritables best sellers ou de "stars" de la rentrée littéraire précédente. Mais des rencontres et des retrouvailles bien sympatiques, des découvertes aussi. Côté achat, j'ai été plus que raisonnable ! J'en profite d'ailleurs pour remercier les filles pour leur aide active à remplir ma carte de fidélité Le failler, me permettant de rentrer chez moi avec un 3ème article gratuit après seulement deux achetés.

Petit tour d'horizon...

 

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 Rencontre avec Stéphane Marchand. J'en ai profité pour lui faire dédicacé mon exemplaire de Maelström, lu l'été dernier.

 

 

 

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 Retrouvaille avec Samuel Delage, déjà rencontré à La Forêt des Livres de Loches l'été dernier. Bien entendu, depuis, j'avais reçu et lu son premier roman Code Salamandre. Conversation très intéressante sur son métier actuel, sur le marché du livre et son avenir, sur le livre audio et sur son avenir professionnel qui s'annonce plutôt bien. Samuel devrait être amené à croiser ma copine pas mal de temps dans les couloirts d'Albin Michel. Tout comme avec Stéphane Marchand et Hervé Commère, il est fascinant de constater que ces auteurs peu connus du grand public (pour l'instant), on une sacrée activité "plumitive" relativement underground... Ils sont tous contacté pour l'écriture de séries ou autre, et parfois, les contacts viennent même d'outre atlantique !

 

D'ailleurs, en parlant d'Hervé Commère, voici sa coupe de cheveux 2013, assez semblables aux versions 2012 et 2011...

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Cette année, l'auteur présentait surtout son dernier roman : le deuxième homme. 

Et le remplissage de ma fameuse carte de fidélité m'a permi de rentrer chez moi avec le premier thriller d'Hervé, que je n'avais toujours pas lu !

 

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Voici une auteure dont j'avais vu le nom sur certains blogs, et je la pensais Américaine ou Anglaise... Et bien elle est française, avec certes des origines cosmopolites et de l'Irish blood. Elle s'appelle Viviane Moore. Et quand un écrivain vous dit " ce livre ne ressemble à rien de ce que vous avez pu lire jusqu'à présent, vous répondez "adjugé, vendu" !

 

Baptême et auteurs 146

 

 

 

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Etaient aussi présents Carole Five, dont le roman "Que nos vies aient l'air d'un film parfait fut bien remarqué lors de la rentrée litt de septembre dernier. Et Bernard Minier dont les 2  thrillers "Glacés" et "Le Cercle" font un tabac au moins sur la blogosphère. Mais là, 'j'ai pas pas parlé"... J'avais rien lu et ne comptais pas acheter, alors...

 

 

Bien entendu, maintenant, sur les salons, j'entends le chants des sirènes BD... donc...

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Pascal Bresson, collaborateur de Nicolas Hulot sur les émissions Ushuaïa Nature... BD  bien sûr avec l'autorisation et la participation de Nicolas Hulot, très parti prenant dans cette série de BD, et parfois présent lors des dédicaces... mais pas à Rennes. Par contre, là, j'ai bien papoté... Et la prochaine fois que j'irai chez ma mère, normalement, je devrais pouvoir me permettre d'aller sonner chez Nicolas Hulot qui devrait m'ouvrir et accepter de me dédicacer cet exemplaire !

 

 

A part cela... Quoi d'autre... Et bien un déjeuner délicieux à la cantine des auteurs, cantine toujours gérée par une assoc "marocaine" du quartier. Au menu cette année : Tagine !

Puis deux conférences deux intéressantes. L'une, plutôt table ronde autour du polar français avec plusieurs auteurs présents. J'ai ainsi appris la différence réelle entre un thriller et un polar... Normalement, dans un polar, on suit l'enquêteur. Dans un thriller, on est plutôt du côté de celui qui subit, même si celui ci peut aussi mener l'enquête.

 

Enfin, une interview d'une grande dame qu'il me semblait connaitre de visage mais non de nom, Magda Hollander Lafon, rescapée des camps, qui présentait son dernier livre autobiographique : Quatre petits bouts de pain. Elle a eu des paroles telles que les larmes me sont montées aux yeux. C'est incensé de constater que ce sont souvent les personnes qui ont vécus et subis les pires horreurs qui dégagent autant de calme, se sérénité, d'amour, de sagesse et qui délivre autant de compassion et de paix dans leur message.

 

Bapteme-et-auteurs-160.JPGBaptême et auteurs 163

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Spectacles concerts théâtre salons

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Publié le 18 Mars 2013

http://fr.web.img1.acsta.net/medias/nmedia/18/93/83/72/20452765.jpgSynopsis : Au début des années 80, abandonnant une carrière d’avocat prometteuse, Pierre Durand se consacre corps et âme à sa passion, le saut d’obstacle. Soutenu par son père, il mise tout sur un jeune cheval auquel personne ne croit vraiment : Jappeloup. Trop petit, trop caractériel, trop imprévisible, il a de nombreux défauts mais une détente et des aptitudes remarquables. De compétition en compétition, le duo progresse et s’impose dans le monde de l’équitation. Mais les JO de Los Angeles sont un terrible échec et Pierre prend alors conscience de ses faiblesses. Avec l’aide de Nadia, sa femme, et de Raphaëlle, la groom du cheval, Pierre va regagner la confiance de Jappeloup et construire une relation qui va les mener aux JO de Séoul en 1988.
 
 
Avec :  Guillaume Canet, Marina Hands, Daniel Auteuil, Lou de L'Aâge, Marie Bunel, Jacques Higelin
 
 
 
 
       
 
 
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 Mon humble avis : Wahou, quel film ! A mes yeux, rien à redire. Mais étais-je objetive moi qui, au collège tapissait les murs de ma chambre de posters de chevaux de toutes les tailles et qui ait pratiqué l'équitation 6 ans. J'ai eu la chance de grandir dans une ville dotée d'un énorme hippodrome et je m'en suis donnée à coeur joie en spectatrice de concours hippiques certains dimanches. Et bien oui, je suis objective car mes dix compagnons de séances, qui n'avaient pas d'accointances particulières avec l'hippisme, ont été tous conquis par ce film sans temps morts et plein d'émotion (dixit Manu !).
Déjà, pour le fun du ciné, c'est très amusant de débuter le film avec un Guillaume Canet lycéen et ado à la chevelure ébourriffée pour finir avec un Guillaume à la trentaine bien avancée et les cheveux gominés. Bon, ça, c'était pour la remarque complètement futile....
Même si l'on connait le début, le milieu et la fin, ( à moins de n'avoir aucun souvenir de l'actualité de la fin des années 80, de ne pas connaitre ce mythe et de ne pas lire le synoptis, ce film est captivant et à bien des égards, je l'ai même trouvé stressant. Je me mordais les doigts à chaque passages de concours hippiques, à chaque barre et obstacle sautés. Passera, passera pas. On sait qu'à un moment, ça ne passera pas et que ce sera la chute. Et puis l'histoire se finit en Or tout de même... Mais on garde le souffle coupé, de peur que notre propre respiration ne face bouger une barre...
Le film montre parfaitement les sacrifices nécessaires pour parvenir à un haut niveau, quelque soit le domaine... Et surtout, ce film pousse chacun à s'interroger sur les racines de la motivation et invite à ne pas être aveugle et à ne pas inverser les rôles dans cette motivation. Fait on quelque chose pour soi même ou pour faire plaisir à quelqu'un... ou juste pour ne pas décevoir. Le pêcher d'orgueil et la réaction face à l'humiliation sont très présent aussi. Enfin, Jappeloup prouve, qu'avec les hommes comme avec les animaux, on n'arrive à rien sans amour. Dresser un animal ne sert à rien si on ne l'apprivoise pas, si la notion de partage n'est  pas très forte. Et c'est encore plus flagrant dans l'équitation. Pour gagner, il faut être deux : un bon cheval et un bon cavalier. Pour ce dernier, la technique ne suffit pas...
Une mention particulière aussi pour Marie Bunel, qui joue le rôle de la mère, qui sans beaucoup de mots, fait passer de belles émotions.
Mais le + + + puissance 50 de ce film, c'est la beauté de ses images. Grandioses, magnifiques... Un fabuleux hommage à la soit disant plus grande conquête de l'homme... Même si l'on voit bien ici que le cheval doit être conquis par l'homme dans un autre sens du terme. Les scènes de concours hippiques sont grandioses, qu'elles soient en gros plans sur un muscle, sur un oeil, un plan entier où l'on voit l'animal s'envoler, ou en plan large où le paddock, tout de vert et parsemé des vives couleurs des barres, se fait le théâtre d'un spectacle époustoufflant. Et puis les belles images sont aussi loin "des caméras des JO"... dans un manège, ou un Jappeloud remue sa queue bien lissée avec une classe majestueuse et qu'un simple rayon de soleil la traverse de part en part.
Oui, même loin de l'excitation des grands concours, ce film donne aussi l'envie de retrouver l'atmosphère calme d'un club hippique, l'odeur du foin, la fumée qui s'échappe du dos d'un cheval qui vient de travailler, l'étrille et le cure pied... la chaleur du cheval qui acceptera, ou pas, une caresse... 
Un film d'une richesse intérieure et d'une beauté extérieure rares. A voir !!! 
     
 
 
  http://www.delhommealanimal.com/wp-content/uploads/2013/02/jappeloup-100213.jpg
 
 
 
 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 16 Mars 2013

http://i.ebayimg.com/00/s/NDUwWDUwMA==/$(KGrHqN,!jME-eD9m)g2BP)fwJc25!~~60_1.JPG?set_id=8800005007     

Roman - Editions Lire dans le Noir - 5h d'écoute environ - 21 €

 

 

 

Parution en Août 2005.

 

 

L'histoire : Le célèbre romancier remonte dans son arbre généalogique, peuplé de personnage très fantasques et dont l'héritage, encore aujourd'hui, est parfois lourd à porter.

 

 

Tentation : La curiosité

Fournisseur : La bib

 

 

 

 

 

 

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 Mon humble avis : Et bien pour une fois, je ne vous conseillerai pas ce format de lecture - donc d'écoute - pour ce roman. Car mon premier désagrément est arrivé bien vite... et sans doute le format audio en est responsable. C'est Alexandre Jardin, donc l'auteur, qui lit lui même son texte. Problème : sa voix ne m'a pas été particulièrement agréable, mais surtout, il lit à une vitesse supersonique... Comme s'il ne prenait ni le temps de respirer et encore moins de déglutir. Et moi, lectrice, cela m'a empêcher de déguster le style et la langue, qui bien sûr, sont de belle qualité et très enjoués. Mais à peine mon cerveau remarquait une jolie phrase ou une expression amusante et bien visée que l'auteur changeait presque de chapitre. Dommage, dommage, un livre desservi par son propre auteur...

Qui plus est, le contenu réel de ce roman ne m'a pas captivée plus que cela. Déjà, j'avoue m'être bien perdue dans cette arbre généalogique qui pourtant ne remonte que sur 3 ou 4 générations. Mais des pièces rapportées viennent compliquer les choses, quand ce ne sont pas les surnoms où les initiales qui nomment ces personnages. Et les amours des uns et des autres qui se transmettent de père en fils. Mouais... Sans plus.

Certes, l'aspect fantasque et naturellement romanesque de la famille Jardin et de tous ceux qui la composent donnent lieu à de sympathiques moments, où le burlesque se dispute avec le réel. Mais comme l'auteur ne nous laisse pas vraiment le temps de nous y attarder, on passe vite à la suite.

D'autres passages m'ont plus intéressée. Ce sont ceux où Alexandre Jardin conte son rapport avec l'écriture et le grand écart qu'il y a souvent entre ce qu'il écrit et ce qu'il vit. Ainsi, plus jeune, je le prenais pour un grand romantique en lisant l'ïle des gaucher, l'autobiographie d'un amour... Sauf que sa vie personnelle était alors bien moins merveilleuse que le monde merveilleux qu'il créait dans ses romans.

Une lecture écoute supersonique, qui sortira sans doute aussi vite de ma mémoire. Dommage je le redis !

 

 

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                                                          Challenge chez Val, 3ème participation

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 14 Mars 2013

http://phylacterium.files.wordpress.com/2010/03/etienne-davodeau-les-mauvaises-gens-2005.gif BD - Editions Delcourt - 183 pages - 14.30 €

 

 

 

Parution en août 2005

 

 

 

L'histoire : Les Mauges. Une région rurale, catholique et ouvrière de l'ouest français. Les années 50. Quittant l'école au seuil de l'adolescence, des centaines de jeunes gens découvrent l'usine et ses pénibles conditions de travail. Avec l'église, elle semble être l'horizon indépassable de leur quotidien. Sur ces terres longtemps considérées comme rétives aux changements, certains d'entre eux se lancent pourtant dans l'action militante. Pourquoi ? Comment ? De l'immédiat après-guerre à l'accession de la gauche au pouvoir en 1981, Les Mauvaises Gens raconte ce désir d'émancipation collective, ses difficultés, ses limites et ses espoirs.

 

 

 

 

Tentation : Le "label" Davodeau

Fournisseur : La bib

 

 

 

 

 

 

 

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 Mon humble avis : A lire !!! Pas un coup de coeur, car BD pas vraiment distrayante, mais ô combien instructive ! D'ailleurs, la lecture ne se fait pas en 3/4 d'heures, car les sujets et les références sont très denses, les bulles nombreuses et bien remplies. Ca, on n'est pas volé sur la quantité de texte ! Ni par les dessins d'ailleurs, en noir et blanc, agréables, j'ai même aimé les visages, ce qui n'est pas toujours le cas lorsque je me plonge dans du Davodeau.

Davodeau se met en scène ici, même si c'est en retrait. C'est l'expérience et la vie de ces propres parents qu'il raconte ici. Attention, rien de privé ni d'intime. Ce qui l'intéresse, c'est la vie qu'ont mené ses parents dans la France d'après guerre, l'école pas très longtemps, le travail très tôt, la religion, et puis les revendications qui feront naitre des syndicats dans cette de France Angevine, région catholique et conservatrice. Il interroge ses parents qui, dans un premier temps refusent d'apparaître dans ce projet et qui, finalement, se laissent bien séduire. Les dialogues entre les parents et le fils, la découverte que fait le fils du monde de ses parents sont touchants.

Et j'avoue qu'il est passionnant de suivre l'évolution de ses deux personnes et leur entourage, depuis leur enfance, jusqu'à leur mariage, les délégués, les syndicats, les grèves, les manifs, depuis la moitié des années 50 jusqu'au 10 mai 1981. Toute une époque que je n'ai pas connue. Enfin si, le 10 mai 81, je l'ai connu, j'avais 9 ans !

Tout au long de cette lecture, je me suis étonnée que cette histoire soit finalement contemporaine de celles de mes parents et pas si loin de la mienne. Et pourtant, malgré les repers plaisants disséminés de-ci delà dans la BD (comme le spoutnik, la séparation des Beatles, Mai 68, Vatican II, l'apparition de Mitterand et Georges Marchais...) je me suis rendue compte que tout ceci semblait comme une découverte pour moi, même si, hélas, les temps n'ont guerre changé en mieux malgré quelques droits acquis.

Pas d'amertume, pas de regret ni de dénigrement : juste un constatation  : "c'était pas moins dur avant". Et en toile de fond, l'évolution du chômage... Mi cinquante, le plein emploi, le boulot tombe du ciel, 10 ans plus tard, 500 000 chômeurs, la suite, on la connaît.

Les parents Davodeau sont donc des militants de premier ordre. Même pas majeure, Marie Jo se retrouve incluse dans un avorton de syndicat et déléguée du personnel dans une entreprise de fabrication de chaussures.

Où l'on découvre aussi l'avènement des JOC et des JOCF (les jeunesses ouvrières chrétiennes et les JOC Féminines, époque où certains curés n'hésitaient pas à relever les manches, aller dans les usines, manifester, être près du peuple et dans la vie du peuple. D'ailleurs, ces mauvaises gens qui sont ils ? Des catholiques ouvriers, plutôt privés d'éducation scolaire assez jeune, donc dénigrés par la bourgeoisie catholique. Des catho, socialistes et militants pour les causes justes comme la justice, la liberté, le droit du travail, notion pas partagée par les deux cotés catho : gauche et droite. Des "petites gens" qui font du militantisme leur quotidien et leur berceau familial, et ne rechignent  pas forcément à quelques contradictions.

Au passage, une petite leçon d'histoire sur le syndicalisme, mais légère, puisque l'on se cantonne à la période de la BD et l'on ne remonte pas à 1884, date à laquelle la loi Waldeck Rousseau autorise la création des syndicats ! Voilà, si vous traversez une rue portant ce nom, vous en connaîtrez au moins l'origine.

Vraiment, une BD bien ficelée, agréable et très instructive. Une BD qui ouvre les yeux, les oreilles sur avant et forcément, sur demain !

 

 

 

L'avis de Sandrine, Joëlle, Lasardine

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 12 Mars 2013

http://1.bp.blogspot.com/-OgWxHgwwUgc/UQo1KDykHeI/AAAAAAAAGXw/qQs7_0PYnNg/s1600/Manuel+du+serial+killer.jpgThriller - Editions Black Moon - 462 pages - 18 €

 

 

 

Parution le 6 mars 2013.

 

 

L'histoire : Thomas Harris, 21 ans, orphelin, un oeil blanc, boursier et plutôt paria, étudie tout de même dans la prestigieuse université de Harvard à Boston.

La ville connaît à nouveau une série de crimes, comme 10 ans plus tôt. Même signature....4 garçonnés, overdose d'aspirine...

Suite à quelque concours de "circonstances", Thomas effectue un stage chez un éditeur de thrillers. Son rôle, lecteur et préselectionneur... Il lit les livres et les répartis dans 3 bannettes, dont une "A jeter". C'est dans celle ci qu'il balance un manuscrit qui lui glace le sang et qui s'intitule "Le manuel du serial killer". Immonde, à jeter ! Et pourtant quelques jours plus tard, Thomas découvre ce titre dans toutes librairies.... Et en place du nom de l'auteur : le sien...

Voilà Thomas englouti dans une machination diabolique... sans doute.

 

 

 

Tentation : Le pitch

Fournisseur : Gilles Paris, merci pour l'envoi !

 

 

 

 

 

 

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 Mon humble avis : Attention, bombe ambulante ! Et pas de la bombe artisanale, pas du bricolage. C'est clair, net et sans bavure. Enfin, façon de parler  ! Car l'auteur nous maintient volontairement dans un flou... disons artistique !

Je dis bombe, mais que les lecteurs délicats se rassurent, pas de scènes terrifiantes, pas de tortures, pas d'hémoglobine. C'est tout juste si un revolver fait son apparition sur la fin. Le thriller est dans le psychologique et dans la finesse, comme l'arme du crime. Ce n'est pas spoiler que de la dévoiler puisqu'on la découvre en quelques pages : de l'aspirine. Oui, de l'aspirine qui, en sur-dose, peut se révéler fatale dans d'atroces mais rapides souffrances.

Notre jeune Thomas se retrouve donc dans une spirale infernale, où tout semble se liguer contre lui. Heureusement, il pourra compter sur l'aide de Sophie, une autre étudiante, pour dénouer avec lui l'inimaginable.

Lors de la première moitié du livre, les éléments à charge contre Thomas s'accumulent. Néanmoins, l'auteur distille quelques informations, l'air de rien, à droite, à gauche, qui nous font douter de tout le monde : Thomas le narrateur, la police, Sophie, l'avocat, le psy, l'éditeur... Puis, vers la page 220, la tendance s'inverse, et nous voilà sur une pente descendante, de nouvelles informations nous sont données, on en oublie nos doutes, la pente est de plus en plus raide, cela s'accélère, on n'ose imaginer où l'auteur va nous mener. Certains thrillers ouvrent des pistes avec des indices... Ici, les indices n'ouvrent aucune piste et nous enfoncent toujours plus dans le brouillard, mais un brouillard où l'on tient la corde, où l'on n'est pas complètement égaré. Par contre, l'ensemble est tellement déstabilisant qu'il en parait glacial...

Et bien, au final, ce n'est pas que l'on n'ose pas, c'est jusque que l'on imagine pas. C'est dément !!!

Durant toute ma lecture, je me suis demandée : manipulé, victime, coupable, paumé, affreux tueur, amnésique, dérangé mental, pauvre gamin, manipulation, complot, terrible machination ? Et bien la conclusion est : manipulée ! ée, puisque je suis UNE lectrice, manipulée complètement par un auteur qui manie on ne peut mieux l'illusion... euh, d'optique on va dire !

Le style ? Limpide, fluide, agréable, adapté au sujet.

Bref un livre à lire de toute urgence ! Inutile de déborder d'arguments pour un livre qui n'en n'a pas besoin ! Et un conseil : méfiez vous du bon ami qui vous tendra un verre d'aspirine lors de votre prochaine céphalée !

 

 

 Challenge Thrillers et Polars

 

                                                                          12/12 il me semble

 

 

Lecture commune avec Liliba

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Thrillers - polars français

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Publié le 10 Mars 2013

http://images.allocine.fr/medias/nmedia/18/95/36/54/20454038.jpg Synopsis :  Il était une fois une jeune fille qui croyait au grand amour, aux signes, et au destin ; une femme qui rêvait d’être comédienne et désespérait d’y arriver un jour ; un jeune homme qui croyait en son talent de compositeur mais ne croyait pas beaucoup en lui.
Il était une fois une petite fille qui croyait en Dieu.
Il était une fois un homme qui ne croyait en rien jusqu’au jour où une voyante lui donna la date de sa mort et que, à son corps défendant, il se mit à y croire.
 
 
 
Avec Jean Pierre Bacri, Agnès Jaoui, Agathe Bontizer, Arthur Dupont, Benjamin Biolay
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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 Mon humble avis : Au bout du conte, il y a quoi ? Non, pas l'addition, car il faudrait que le conte soit compte ! Au bout du conte, il y a la vérité.
Jean Pierre Bacri et Agnès Jaoui reprennent leur bâton de pèlerins et s'en vont par les chemins comiques, cyniques et satiriques. Ils rudoient aussi gentiment que cruellement les travers de chacun et surtout, flanquent une sacrée volée à ces rêves chimériques que l'on nous plante dans la tête dès les premiers âges et qui font que, une fois, grands, nous nous écroulons devant une vérité aussi éloignée de ces promesses d'enfant... Oui, au diable les princes charmants, les princesses ! La vie n'est pas un conte et nos deux scénaristes nous le démontrent bien. On passe ici par des extraits qui font allusions à Cendrillon, à Blanche Neige, au Chaperon Rouge etc... Bref, toutes ces histoires que l'on entend extatique dans notre enfance et qui nous font attendre, éplorées, toute une vie pour réaliser qu'au bout du conte, il n'y a que ça, la vie et les gens qui sont devant nous. Et que nul n'y est parfait, que tout le monde se trompe et peut se tromper.
Dans le film, une jeune fille croit avoir rencontrer son prince charmant, une actrice espère toujours le grand rôle de sa vie, une femme libérée par le divorce tant souhaiter réalise que la vie qu'elle a voulue seule n'est pas si facile, une demoiselle se laisse séduire par la beauté sombre.
J'ai aimé la mise en scène et les effets qui nous font passer d'un conte à un autre... Une image comme tout droit sortie d'un conte se transforme petit à petit en réalité. Le plaisir du jeu d'acteur, la causticité des dialogues et des réparties toujours aussi soignées et drôles font que l'on rit beaucoup de nos malheurs à tous. Nous avons là du pur Jaoui Bacri, de la sensibilité sous toile de cruauté, oups, de vérités. On aime, ou on n'aime pas. Moi, j'aime toujours autant ces deux acteurs, réalisateurs et scénaristes. Alors, je ne sais pas si le film mérite vraiment 4 étoiles car j'ai eu une légère impression de fouillis, mais quand on aime, on ne compte pas, et c'est ça qui conte !!!! Ah ah ah !
 
 
 
 
 
 
 
 
   

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 8 Mars 2013

http://fr.web.img3.acsta.net/medias/nmedia/18/94/68/40/20446781.jpg Synopsis :  Grégory Lioubov, un officier des services secrets russes est envoyé à Monaco afin de surveiller les agissements d’un puissant homme d’affaires. Dans le cadre de cette mission, son équipe recrute Alice, une surdouée de la finance. Soupçonnant sa trahison, Grégory va rompre la règle d’or et entrer en contact avec Alice, son agent infiltré. Naît entre eux une passion impossible qui va inexorablement précipiter leur chute.
 
 
 
Espionnage avec Jean Dujardin, Cécile de France et Tim Roth
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Mon humble avis : J'ai parfois bien du mal à attribuer mes fameuses étoiles pour être juste. Car il y a quelques jours, je donnais 2.5 étoiles à une grosse machine américaine sans finesse.... Alors que je n'en accorde que 3 à Möbius qui est pourtant un film bien plus fin et subtile que le fameux Die Hard 5 ! Disons que les étoiles sont en fonction de mon attente et du plaisir.
Le problème unique de Möbius est que son scénarion est loin d'être simple et facile à suivre. Vous avez intérêt à être sacrément concentrés. Et même malgré cela, mon QI moyen a eu besoin d'un débriefing des autres Q.I qui m'ont accompagnés lors de cette séance. Comme le dit une copine "A plusieurs, on a tout compris".
Il n'empêche que le film reste diaboliquement efficace et la tension palpable à chaque instant. Même si on décroche un peu, comme ce fut mon cas. Mais je pense que ce cas est prévu... il y a une bouée de secours... J'ai lâché un peu le côté espion pour me raccrocher à l'histoire d'amour qui est toute aussi stressante que le reste, avec des sentiments en plus, et des acteurs qui se surpassent. Les scènes d'amour, ou de tendresse, sont filmées avec pudeur et magnificence. Elles ont eu un certain écho en moi.
Le choix de Jean Dujardin est téméraire, même si celui ci trouve bien sa place dans son rôle d'agent soviétique, qui devient agent double, voire triple, puisqu'il se met aussi au service de l'amour (même si le choix était
Quant à Cécile de France, elle est métamorphosée et splendide en femme fatale, génie de la finance, mais qui cache quelque faille. Une Cécile presque méconnaissable, si loin de la petite bouille mutine qu'elle portait encore dans les derniers films où j'ai pu la voir. Enfin, Tim Roth est toujours aussi... inquiétant !
Ah oui, préparez votre cerveau... Car même si le réalisateur est français, les séances sont annoncées en VO. Et oui, on passe du Français, à l'Anglais, au Russe en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Möbius bénéficie d'une réalisation maîtrisée, tant de le rythme, que les angles de vues ou les images. Dommage que demeure en moins cette impression de complexité, de ne plus trop savoir qui est qui et qui travaille pour qui. Enfin, j'imagine que cela se passe ainsi dans la vraie vie de ce monde secret... Où la même loi prédomine que dans notre petit quotidien sans danger : ne pas mélanger l'amour et le travail. Ce film en est encore la preuve !
Ah oui, j'ai oublié de vous dire.... j'ai beaucoup aimé la fin.... mais je ne vous la raconterai pas !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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