Publié le 13 Février 2020

Rédigé par Géraldine

Publié dans #récits ou romans de voyages

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Publié le 13 Février 2020

Roman La parthénogenese, Anne-Laure Julien, littérature, avis, blog, chronique

Roman - La P'tite Hélène Editions -274 pages - 22 €

Parution en juin 2019

L'histoire :  Parthénogenèse (nom féminin, du grec parthenos, vierge) : reproduction sans intervention d’un mâle dans une espèce (Larousse). Par exemple, les phasmes.... Ou encore la famille de Sophie. De mère en filles, les pères sont "inconnus" au bataillon, plus ou moins éjectés du programme !

Sophie est donc de ces mères célibataires qui jonglent entre son travail, ses filles, sa grand-mère, ses amants, sa meilleure amie en soit-disant "post partum", sa belle soeur qui ne supporte pas sa belle mère qui ne la supporte pas plus etc... Sophie est forte et gère tout ceci à bout de bras. Oui, mais... qui s'intéresse vraiment à elle, même si elle crie haut et fort qu'elle est très bien toute seule ?

Tentation : Un mail de l'auteure

Fournisseur : l'auteure, merci pour l'envoi !

 

Mon humble avis : Cela fait des années qu'en tant que blogueuse, je refuse toute demande d'auteurs méconnus lorsqu'ils me proposent de m'envoyer leur roman. Déjà, c'est souvent en version numérique (out of question for me !) et j'ai été tellement souvent déçue que... Jusqu'à ce qu'Anne-Laure Julien m'envoie un mail... Que je m'attarde sur le pitch qui me tente bien... Et que je vois sur la couv' une fameuse 4L, la première voiture que j'ai conduit après mon permis !

Et finalement, ô joie ! Ô bonheur ! Quelle lecture plaisante, divertissante, souvent hilarante et parfois émouvante... Surtout si l'on lit entre les lignes... Car on sent bien que l'auteure nous laisse deviner la profondeur essentielle de son roman dans ce qu'elle ne dit pas... Comme tout humain qui se protège derrière son armure. L'armure de cette histoire, c'est déjà la plume efficace, délicieusement ironique, voire caustique, rythmée et très inventive de l'Anne-Laure Julien, sans que la qualité littéraire en pâtisse. Donc l'humour en grand via le personnage très cash qu'est Sophie, qui n'a pas la langue dans sa poche, n'a pas froid aux yeux, ne veut pas qu'on la trouve gentille mais l'est tout de même... puisque finalement, elle règle pas mal des problèmes de son entourage, parfois à son insu. A côté de Sophie, c'est tout une galerie de portraits savoureusement croqués, depuis les plus attendus jusqu'à plus inattendus, comme feu Mr Monnier, ancien épicier du village juste décédé, de ces épiciers dont on ne fait plus. Chacun des personnages dispose d'un chapitre, voire parfois quelques-uns. Ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas une minute dans cette Parthénogenèse.

Sophie vit ou survit à une série d'événements plus ou moins majeurs, plus ou moins communs de la vie : l'amant qui s'en va et revient dans les deux sens, le divorce de la mère de sa meilleure amie Claire, l'accouchement d'Emmanuelle et son post-partum (lié en fait à la présence de sa régente belle-mère chez elle, l'annulation en dernière minute du mariage de Claire, ses incartades avec son cousin allemand, les réflexions insupportables de sa tante envahissante, un trajet en voiture avec le psychopathe qui doit épouser son amie, la désintégration du psychopathe. Le tout, en 4L déglinguée, en Renault Espace débordante, dans la ferme familiale, à la ville etc. On n'est vraiment pas loin du Vaudeville !

Mais derrière ses personnages et ces situations décrites, Anne-Laure Julien dresse un portrait très juste de notre époque, surtout via les moeurs (au sens littéral et au sens large). Une époque où l'amour est devenu nécessaire à la survie d'un couple par exemple, là où, dans les générations précédentes la bonne entente suffisait. D'où sans doute le nombre croissant de divorces. L'auteure pointe du doigt les idées reçues sur les femmes (notamment les célibataires), le machisme, voire le sexisme de la société, l'envasement des traditions familiales et des façons de penser, les clichés qui ont la peau dure! Elle examine à la loupe les relations belle-mère /belle-fille, avec des belles-mères que ne veulent surtout pas perdre l'amour oedipien de leur fils par exemple. Il est aussi question de différence de classes sociales, de famille recomposée et décomposée, du harcèlement moral que subissent certaines femmes par leurs époux sans même s'en rendre compte, de la culpabilisation. En fait, il est question de tant de choses qu'il est impossible, et de toute façon déplacer de toutes les citer. Et mise à part l'ignoble personnage Charles/Robert/Bobby, on sent bien que derrière son persiflage, Anne-Laure Julien cache une belle affection pour ses personnages.

La parthénogenèse est donc un roman majestueusement diligenté, intelligent en mêlant humour et observation sociétale et surtout, écrit d'une plume irrésistible. Bref, j'ai ADORE ! Alors si vous voulez un livre qui fasse grand bien et vous divertisse sans tomber dans une littérature formatée, lisez la Parthénogenèse !

Vous pouvez vous procurez ce roman directement chez l'éditeur : ICI

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 12 Février 2020

Pourquoi un tel titre : Autisterie et Asperités pour dire...

Autiste Asperger ?

Tout simplement pour dédramatiser (à mon niveau, et non pas en général car certaines personnes vivent un enfer).

Parce qu'"Autisterie" ressemble pour moi à un nom de pays encore inconnu... à visiter

Aspérités : parce que rien n'est lisse et que dans ma tête, ce mot ressemble aussi à une façon, un moyen de faire les choses...

Bref, tout cela pour dire que ces derniers mois, j'ai suivi un cursus officiel (nombreux tests divers et précis et RDV avec psychiatre spécialisé sur Paris). Cursus qui a aboutit pour moi au TSA (Trouble du Syndrome Autistique) ou à l'autisme Asperger. J'étais et je suis donc ce que l'on appelle aujourd'hui une Aspergirl. Bien entendu, je ne suis pas atteinte très lourdement, à moins que mes stratégies de compensation et d'imitation pour passer "inaperçu", et donc ressembler le plus possible aux autres, aient été très efficaces. Mais à quel prix ?! Le même cursus indique que je suis aussi TDA (Trouble Déficitaire de l'Attention). Je le savais, mais c'est prouvé une fois de plus. (Séquelles de mon AVC)

Nombre d'entre-vous doivent être bien surpris, voire incrédules, voire sceptiques. Je peux le comprendre. Pour les 3 termes, je ne le suis pas. Je me posais la question en secret depuis quelques années. En secret parce je trouvais cela prétentieux, croyant par erreur qu'Asperger allait de pair avec génie ou THQI (Très Haut Quotient Intellectuel)...  Ce que nous montrent les médias...Ce qui ne me correspondait pas du tout.

Mon Q.I est donc hétérogène, avec failles et domaines THPI (Très Haut Potentiel Intellectuel). Mais au niveau Q.I général, je suis "normale". L'autisme Asperger signifie en fait Autisme sans déficience intellectuelle, ce qui veut dire, autisme avec QI supérieur ou égal à 70. La moyenne  de Q.I française se trouve entre 90 et 100. 

Je ne donnerai pas d'exemples précis ou généraux qui font de moi une aspergirl. Certaines choses sont intimes. Et puis, surtout, je ne veux pas que ces exemples aboutissent à des réponses classiques mais ô combien déplacées comme : "tu sais, moi aussi ça m'arrive d'être comme ça". Ou alors "ben dans ces cas-là, on est tous un peu autistes". Quelle que soit la "pathologie" (je rappelle néanmoins que l'autisme n'est pas une pathologie mais un syndrome), comparer les petites douleurs ou les petits tracas du quotidiens avec ceux des personnes vraiment atteintes a quelque chose d'indécent, d'atrophiant pour celui qui est porteur de la maladie ou du syndrome (avec douleurs et angoisses et handicap que cela provoque). C'est comme dire à un patient qui suit une chimio que vous aussi, ça vous arrive de vomir ou de perdre vos cheveux quand vous êtes fatigués.

Mais il faut s'avoir que ce qui rassemblent les autistes asperger, se sont leur différence. Il y a autant d'autisme qu'il y a d'autistes. Pas deux pareils. Et que les médias ne montrent que des stéréotypes.

Pourquoi diagnostiquée si tardivement (à 47 ans)... Et bien comme beaucoup de femmes qui passent à travers les mailles du filet, par méconnaissance et inadaptation de la médecine française concernant le TSA, parce que les manifestations du TSA chez les femmes sont bien différentes de chez les hommes (avec des racines communes évidemment), parce qu'anthropologiquement, les femmes sont bien plus douées pour faire illusion, pour apprendre à imiter, ou pour donner ce que l'on attend d'elles socialement. Parce que dans TSA, il y a "spectre". Les femmes asperger sont aussi appelées les femmes caméléons. Enfin, peut-être aussi parce que l'erreur de diagnostic chez les personnes bipolaires (comme chez les schizophrènes d'ailleurs) est courante, car nombre de symptômes sont communs, au dépend du réel diagnostic : le TSA.

Je n'ai jamais caché ma bipolarité... préférant être un témoignage de ce que peut être une maladie méconnue, malmenée ou repoussée. Mais il se peut que mon diagnostique de bipolarité soit erroné et que j'avale des tiroirs de pharmacie pour rien. Cependant, il se peut aussi que je sois TSA et bipolaire. Comment savoir ? Et bien en baissant doucement mais régulièrement mon traitement médicamenteux au fil des mois, des semestres même, voire peut-être des années (pas de décennie tout de même !) et constater ce qui se passe après l'arrêt du traitement. A suivre donc.

Qu'est-ce que cela change pour moi ?

Rien (l'autisme, n'étant pas une maladie ne se soigne pas, et je suis déjà RQTH, invalidité à 50% de par mon AVC et ma supposée bipolarité).

Tout. Cela explique tellement d'incompréhensible et d'incompréhensions chez moi, d'erreurs là où je n'en voyais pas, de décalage, de clashs, de gaffes, de fatigue, de troubles du sommeil, de mal être, de disproportions, de cerveau qui ne se met jamais sur "pause". Je sais désormais pourquoi je sens que tant de "choses" clochent chez moi. Et puis il y a ces choses, ces sentiments, ces comportements chez moi qui me semblaient "normaux, comme tout le monde" et qui ne le sont pas, mais raisonnements qui ne sont logiques et simples que pour moi.

J'ai comme l'impression (d'où le titre) de me découvrir d'un oeil neuf, plus avisé, même si le TSA est tellement vaste et "impalpable" que ce n'est encore clair et net pour moi. Mais me voilà devant une nouvelle carte de moi, avec un autre angle, d'autres moyens d'exploration. Oui, comme un pays qui est mien et qui est moi. Je suis enfin arrivée chez moi, ou du moins dans l'allée qui mène à chez moi : mais il faut défricher et désherber pour comprendre réellement mon fonctionnement et l'adapter pour que cela ne me demande pas autant d'efforts. Faire le tri entre ce qui est plaisant, bon, mauvais, tolérable, insupportable, évitable, inévitable socialement parlant. Je pense que ce diagnostic va m'aider à faire peu à peu la paix avec moi-même, à ne plus me considérer comme mon pire ennemi. De me prodiguer bienveillance, soin, tolérance, indulgence et écoute de mes besoins et envies réels. La forme ne change pas, mais le fond oui. Bien que si je parviens à modifier la forme et à le faire accepter, ce serait pas mal non plus...  pour pouvoir enfin être dans une sorte de lâcher prise ! On verra. Une fois parcourue cette dernière allée qui mène à chez moi, je pourrai alors poser les sacs que je porte, ou du moins une partie du fardeau. Même si je me dis, qu'avec ce fardeau, AVC, TSA et potentielle bipolarité, je ne m'en suis pas trop mal sortie... Ce que je dois sans doute à mon caractère et ma personnalité.

Mais pour l'instant ce n'est pas simple pour autant... Puisque vole tout de même au-dessus de moi la possible bipolarité. Comment savoir si des angoisses sont des manifestations du TSA, de la bipolarité ou de la baisse du traitement. Comment faire comprendre qu'il y a des trucs qu'on ne peut juste pas faire, ou qui demande un effort énorme, sans passer pour fainéante, ou sans se voir reprocher de tout mettre sur le dos du TSA. Ce qui est sûre, c'est que cette année, je m'occupe de moi, égoïstement (physiquement et psychologiquement). Je verrai l'année prochaine comment je peux éventuellement réorienter et re-dynamiser ma vie en fonction de ce que je sais désormais être. Mais pour l'instant, "repos" ! (Même si le cerveau fourmille d'idées)

Mon pré-diagnostic remonte déjà à quelques mois, et le diagnostic final à quelques semaines. Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous saouler avec mon "autisterie" et mes "aspérités". Juste, dans les semaines à venir, je publierai 3 billets sur de la littérature spécialisée Asperger au féminin que j'ai pu lire, si cela peut aider certaines personnes, sait on jamais. Mais je ne deviendrai ni une voix, ni une spécialiste, ni une militante du syndrome. Et bonne nouvelle, ce blog restera le même : bouquins, ciné, BD, voyages et miaow !

 

Merci de m'avoir lue.

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 11 Février 2020

cinéma, film #jesuislà, Alain Chabat, Eric Artigau, avis, blog, chronique

Film d'Eric Lartigau

Avec Alain Chabat, Blanche Gardin, Doona Bae

 

Synopsis :  Stéphane mène une vie paisible au Pays Basque entre ses deux fils, aujourd’hui adultes, son ex-femme et son métier de chef cuisinier. Le petit frisson dont chacun rêve, il le trouve sur les réseaux sociaux où il échange au quotidien avec Soo, une jeune sud-coréenne. Sur un coup de tête, il décide de s’envoler pour la Corée dans l’espoir de la rencontrer. Dès son arrivée à l’aéroport de Séoul, un nouveau monde s’ouvre à lui…

 

Mon humble avis : La bande annonce me tentait, par cette "promesse" de passer la moitié du film en Corée du Sud, donc au bout du monde, un bout que je ne connais pas. Et puis Eric Lartigau étant le réalisateur de l'excellent et remarqué "La famille Bélier", je me suis dit que #jesuislà ne pouvait pas être mauvais.

Et bien j'avais faut sur toute la ligne. Ce film est en fait... navrant. Pas drôle du tout, pas triste non plus, mais pas émouvant pour autant. La première partie en France, il faut tendre l'oreille car les comédiens n'articulent pas et leur filiation/parenté ne saute pas aux yeux, il faut donc un petit temps pour constituer l'arbre généalogique... qui en fait n'apporte pas grand-chose de plus. Les dialogues sont d'un banal à mourir et Blanche Gardin, qui tente l'accent du sud-ouest mais sans articuler est limite incompréhensible.

Puis enfin, le film semble démarrer, puisque l'on s'envole pour Séoul. On y atterrit même ! et puis c'est presque tout. Puisqu'Alain Chabat ne quitte pas l'aéroport pendant 11 jours, puisqu'il attend sa dulcinée virtuelle IRL, qui a priori à du retard... Comme Chabat poste sur Instagram plein de photos sur ses rencontres, aventures et mésaventures dans l'aéroport, toujours accompagné du #jesuislà, dans l'espoir que la jolie Soo les lise, et bien il devient une star d'Instagram avec plus de 900 k de followers, donc une célébrité dans l'aéroport. Bref, c'est d'un pauvre, d'une vacuité navrante, tant dans la forme que dans le fond. Même si, au final, on gagne tout de même (et enfin), 10 minutes de balade dans Séoul.... Bon, cette balade n'est pas plus passionnante que le reste... et nous nous distrait pas vraiment de notre ennui.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 9 Février 2020

Soweto, Afrique du Sud

Soweto, créé dans les années 50, est le plus grand Town Ship d'Afrique du Sud, dont la population approche les 1.5 millions d'âmes. Historiquement, les Town ship sont des symboles de l'Apartheid.... Des banlieues construites autour des grandes villes pour y loger de façon spartiate les noirs, les métis ou autre personnes de couleur employés en ville, ceux-ci étant chassés du centre ville. Soweto est intégré dans la municipalité de Johannesburg, dont elle constitue les régions 6 et 10.  À l'origine, banlieue noire constituée de petites maisons alignées, Soweto allait connaître un accroissement démographique fulgurant, marqué par la construction de bidonvilles et l'insuffisance des services publics, incapables de s'adapter à la demande en électricité et en eau potable. De ce fait, Soweto est composé de quartiers très différents, allant du plus pauvre au plus riche. En effet, des habitants de Soweto font fortune et attachés au lieu, se construisent de magnifiques maisons résidentielles. Nous le verrons dans l'un de mes billets. En tant que touriste, on peut se promener sans problèmes dans les artères principales du centre de Soweto.

Ce billet ci est plus "touristique et visuel", le 2ème sera plus culturel et historique.

Les peintures urbaines en l'honneur  de Winnie Mandela (l'épouse de Nelson Mandela) sont nombreuses. Il y a une véritable adorabtion et vénération envers cette femme. Dans leurs discourt, les sud africains noirs disent souvent Maman Winnie

Les peintures urbaines en l'honneur de Winnie Mandela (l'épouse de Nelson Mandela) sont nombreuses. Il y a une véritable adorabtion et vénération envers cette femme. Dans leurs discourt, les sud africains noirs disent souvent Maman Winnie

UN DIMANCHE EN AFRIQUE DU SUD : SOWETO 1/2

Une adresse incontournable pour déjeuner à Soweto, chez Alina... Avec Alina qui nous fait cadeau de sa puissance vocale. Du pur bonheur !

UN DIMANCHE EN AFRIQUE DU SUD : SOWETO 1/2
Les salons de coiffure sont dans les rues, et Nelson et Winnie Mandela sont partout !

Les salons de coiffure sont dans les rues, et Nelson et Winnie Mandela sont partout !

De l'artisanat en tout genre, les perles sont plutôt zoulou !

De l'artisanat en tout genre, les perles sont plutôt zoulou !

UN DIMANCHE EN AFRIQUE DU SUD : SOWETO 1/2
Dans l'artère principale !

Dans l'artère principale !

Winnie Mandela est vraiment chérie et vénérée par les sud africains de couleur. D'ailleurs, lorsqu'ils en parlent, ils disent "maman Winnie" ou "maman Mandela" !

Winnie Mandela est vraiment chérie et vénérée par les sud africains de couleur. D'ailleurs, lorsqu'ils en parlent, ils disent "maman Winnie" ou "maman Mandela" !

Toujours dans l'artère principale !

Toujours dans l'artère principale !

En bas à droite, station de lavage de voitures comme on en voit dans tout le pays... sur l'artère principale de Soweto. En haut à droite, la plaque apposée sur le mur extérieur de la maison ultra protégée et donc invisible de Desmond Tutu, archevêque anglican et prix Nobel de la Paix 1984. A gauche au milieu, des sud africains très fiers de se photographier devant la maison de Nelson Mandela. Quatre sud africains ont reçus le prix Nobel de la Paix, voire 5, puisque Frederic De Klerk l'a reçu en même temps que Nelson Mandela

En bas à droite, station de lavage de voitures comme on en voit dans tout le pays... sur l'artère principale de Soweto. En haut à droite, la plaque apposée sur le mur extérieur de la maison ultra protégée et donc invisible de Desmond Tutu, archevêque anglican et prix Nobel de la Paix 1984. A gauche au milieu, des sud africains très fiers de se photographier devant la maison de Nelson Mandela. Quatre sud africains ont reçus le prix Nobel de la Paix, voire 5, puisque Frederic De Klerk l'a reçu en même temps que Nelson Mandela

Et de l'artisanat !

Et de l'artisanat !

En Afrique du Sud, il arrive que l'on répare une roue crevée directement sur la route ! (en bas à droite !)

En Afrique du Sud, il arrive que l'on répare une roue crevée directement sur la route ! (en bas à droite !)

Les deux dernières vidéo sont une reprise de la fameuse Clik Song de Miriam Makeba, alias Mama Africa, qui était une Xhosa, militante politique Sud Africaine à l'époque de l'apartheid. Click song, intitulée aussi Qongqothwane. Click car si vous écoutez bien, vous entendrez parfois un étrange son, qui fait "clock" et qui est le click ! Le clock est en fait le son d'un scarabée qui selon les traditions Xhosa, apporte pluie , chance et fortune. C'esgt donc une chanson traditionnelle Xhosa, chantée pour les mariage. Nelson Mandela était aussi un Xhosa (prononcer Kossa)

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages en Afrique

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Publié le 7 Février 2020

Cinéma, film, L'esprit de famille, François Berléand, avis, chronique, blog

Film d'Eric Besnard

Avec François Berléand, Josiane Balasko, Guillaume De Tonquédec

 

Synopsis :  Alexandre s'embrouille une nouvelle fois avec son père Jacques. A priori, il ne devrait pas, car ce dernier vient de décéder, mais Jacques, ou plutôt son esprit, est bien là, à râler à ses côtés. Et comme Alexandre est le seul à le voir et donc à lui parler, sa mère, sa femme et son frère commencent à s’inquiéter de son étrange comportement.

 

 

Mon humble avis : L'esprit de famille est un beau film mais inégal... Qui peine à trouver son genre, ce qui est sans doute voulu par le réalisateur, mais qui à mes yeux, n'est pas une bonne idée. En effet, affiche et bande annonce laissent penser que nous allons voir une comédie, ce que ce film n'est pas du tout... A part quelques situations qui prêtent à sourire, mais qui se rapprochent d'un burlesque caricatural inutile, déplacé, pas vraiment inspiré. Alors que le reste sonne juste, entre sobriété, onirisme et douce fantaisie, émotion et nostalgie.

L'esprit de famille porte sur le deuil, les regrets et les non-dits d'une famille, la filiation, le lâcher prise. Le tout avec de beaux dialogues, même s'ils sont parfois cruels, mais qui vont permettre à certains personnages de se relever, et surtout de se révéler. Rien de bien nouveau, mais une autre version bien à elle.

Le lieu de tournage, sur la côte Morbihannaise, offre des images, des paysages et des lumières justes splendides. On aimerait tant y être !

Je salue la prestation de Guillaume de Tonquédec qui sait être vraiment touchant, même bouleversant, lors de sa mue... de la paix qu'il fait avec feu son père et surtout avec lui-même et son entourage. Vraiment, chapeau !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 5 Février 2020

Mortelle protection, Robert Crais, thriller, polar, avis, chronique, blog

Thriller - Editions Pocket - 436 pages - 7.90 €

Parution d'origine chez Belfond en 2008

 

L'histoire : L.A : Suite à un léger accident de voiture, la jeune Larkin Conner Barkley, fille d'un richissime homme d'affaires, se retrouve embringuée dans une histoire qui la dépasse et témoin dans une affaire fédérale et donc sous protection du FBI... Protection qui semble bien inefficace, vue le nombre de fois où Larkin échappe de peu à la mort. Son seul gage de survit désormais est d'accepter la protection et les méthodes de Joe Pike, ancien marine, policier du LAPD, et mercenaire, reconverti dans le privé. Si elle suit ses méthodes, peut-être restera-t-elle en vie alors que tout son entourage ne semble pas inspirer confiance. Le "trip" commence !

Tentation : Ma PAL

Fournisseur : Ma PAL

 

Mon humble avis : Bien m'en a pris de piocher ce thriller dans ma PAL ! Dévoré très vite car dévorant lui-même !

Mortelle Protection est le genre de thriller qui devient le centre de votre vie sitôt que vous avez lu les premières pages. Ultra addictif et très agréable à lire. La tension vient du suspense, de l'action, du rythme qui ne faiblit jamais et des multiples rebondissent dans cette étrange histoire. En effet, ne se suffisant pas de son rôle de garde du corps, Joe Pike enquête avec l'aide de quelques amis et relations, afin de découvrir qui en veut réellement à la vie de Larkin et pourquoi. Tout le monde ou presque est de plus en plus louche dans cette histoire, et même le FBI dont les agents semblent, à tort ou à raison, un peu ripoux. Mais pourquoi ? Bref, Joe et Larkin ne peuvent plus se fier à personne ou presque.

Joe Pike est un homme sombre est super entraîné... Dans ces pages, il nous livre comme un manuel de survie en milieu urbain hostile ! Certes, les personnages semblent un peu caricaturaux parfois, même s'il leur arrive de temps en temps de tomber la carapace. Dans les descriptions de Larkin qui sont faites au début (et si l'on prend en compte l'époque de parution du roman), on ne peut que penser à Paris Hilton ! Mais se méfier des apparences !

Ce thriller est extrêmement bien ficelé et efficace, comme les américains savent le faire, et important à préciser sans scènes insupportablement gores ou autre. Certes, quelques cadavres s'accumulent, mais nettement, le plus souvent d'une balle dans la tête ! Donc nuit blanche potentielle car lecture captivante, mais non par cauchemar.

Bref, Mortelle Protection ressemble à ces films qui déménagent que j'affectionne parfois pour me distraire mais avec une bonne dose adrénaline, qui me clouent à mon fauteuil. De bons thrillers d'action, qui misent sur le rythme et les surprises et non sur l'angoisse grandissante du spectateur ou du lecteur comme le font certains thrillers plus psychologiques.

En fait, je regrette un peu de m'être éloignée du genre thriller ces dernières années, même si j'en ai bien empilé ! Je recommande donc Mortelle Protection, entre deux lectures plus "lourdes" !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #thrillers polars étrangers

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Publié le 3 Février 2020

cinéma, film les traducteurs, Lambert Wilson, Thriller, avis, blog, chronique

Film de Régis Roinsard

Avec Lambert Wilson, Riccardo Scamario, Olga Kurylenko, Frédéric Chau, Alex Lawther

 

Synopsis :  Isolés dans une luxueuse demeure sans aucun contact possible avec l'extérieur, neuf traducteurs sont rassemblés pour traduire le dernier tome d'un des plus grands succès de la littérature mondiale. Mais lorsque les dix premières pages du roman sont publiées sur internet et qu'un pirate menace de dévoiler la suite si on ne lui verse pas une rançon colossale, une question devient obsédante : d'où vient la fuite ?

 

 

Mon humble avis : Le coup de coeur envers ce film ne saute pas aux yeux. Celui-ci commence en mode diesel et il faut un certain temps pour que le rythme prenne et que la "fuite" explose et rende alors chaque protagoniste comme un coupable potentiel. Il faut aussi s'habituer aux bonds dans les temps passé et présents... Et aux multiples accents des traducteurs, ceux-ci étant tous de nationalités différentes mais s'exprimant en français. Donc concentration, sinon, vous serez un peu perdus. Mais d'un coup, la tension monte et va crescendo... jusqu'au final qui vous laisse éberlués et abasourdis ! Parce que vous n'avez rien imaginé de tel, rien vu venir ! (même si vous attendiez ! ) Mais une fois que le scénario se ré-enroule devant nous sur l'écran, on crie alors au génie ! Quelle histoire à placards et tiroirs, quelle histoire en trompe l'oeil ! Tout le monde est manipulé : personnages et spectateurs. Vraiment, ce scénario original super bien ficelé mérite les palmes de la surprise et mérite à lui seul le déplacement !

Trois styles de thriller en un... Un genre Agatha Christie (on pense évidemment aux dix petits nègres, au crime de l'orient express), un genre arnaque... Le troisième genre, vous le découvrirez dans la salle, dans les dernières minutes du film. Et l'on pourrait dire que certaines scènes rappellent certaines émissions de téléréalité (enfermement, pas de contact à l'extérieur, grand luxe des installations mises à disposition etc...

Mais ce thriller est aussi un merveilleux hommage à la littérature, aux lecteurs, et surtout, aux traducteurs, qui sont payés en droits d'auteurs (2%) sur les ventes en France, mais qui sont rémunérés à la page le plus souvent à l'étranger. Les traducteurs dénoncent aussi l'aspect marketing primant sur le littéraire dans l'édition où certains romans se vantent comme un tube de dentifrice !

A savoir, c'est d'une situation réelle dont s'est inspiré Régis Roinsard pour écrire son incroyable et captivant scénario. Il y a quelques années, les traducteurs d'Inferno, roman de Dan Brown, avaient aussi été enfermés dans un bunker pour que ne filtre aucune information sur le futur best-seller tant attendu.

Bref, scénario et huis clos géniaux ! A voir (en étant concentré !)

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 1 Février 2020

roman, la fille à ma place, catherine le goff, thriller, littérature, avis, chronique, blog

Roman - Editions Favre - 191 pages - 17 €

Parution le 23 janvier 2020 : Nouveauté !

 

L'histoire : La vie de Nin bascule en quelques instants... Lorsque, aveuglé par l'amour excessif qu'elle porte à son conjoint, elle tue la maîtresse de celui-ci. La voilà contrainte à la fuite, qui de France, la conduira en Italie et aux Etats-Unis. Mais surtout, celle-ci l'amènera à rencontrer son père biologique et surprise... sa soeur jumelle qu'il a élevée... Secret de famille, peur de l'abandon sont au coeur de ce roman qui commence donc par un meurtre...

 

 

Tentation : Le pitch de l'éditeur

Fournisseur : Gilles Paris, merci pour l'envoi.

 

 

Mon humble avis : Le pitch de l'éditeur, annonçant un thriller sous tension était très alléchant. Mais mon engouement s'est délité au fil de ma lecture, même si je salue bien bas la belle pirouette finale,  vraie surprise, qui permet de refermer le livre en se disant : Ah, tout de même... malgré tout.

Le début est parfait, vraiment sur le rythme d'un thriller, avec cette cavalcade de Nin, qui la mène à droite et à gauche, que l'on sait poursuivie par des tueurs payés par le père de la victime. Les découvertes sont nombreuses et inattendues (comme le père biologique et la soeur jumelle, Anna. - On apprendra au fil des pages pourquoi elles ont été élevées séparément, sans connaître l'existence de l'autre). Bref, la lecture est alors prenante et agréable... Puis cela s'est gâté pour moi... 

L'aspect thriller a fondu au point de presque disparaître, et que je me dise que ce roman est mal estampillé et le pitch de l'éditeur "sur vendeur", ce qui amène des déceptions lorsque l'on semble nous promettre autre chose. Car l'aspect fuite et réel danger, donc tension pour le lecteur, ne dure pas très longtemps.

En fait, les sujets évoqués (à résonance psychologique/psychiatrique) par l'auteure m'ont paru survolés. Et c'est dommage, car en tant que psychologue de métier, Catherine Le Goff avait forcément matière et connaissances pour approfondir le tout et le rendre ainsi vraiment intéressant et enrichissant. Mais non. De même, le père biologique "solutionne" tous les problèmes de Nin, sans que l'on sache vraiment comment. L'histoire se déroule sur tellement d'années que l'on en ignore le nombre, et cela m'a un peu handicapée. D'autant que j'ai relevé un anachronisme qui m'a fait bondir.... L'un des personnages a perdu sa femme il y a des années lors des attentats de New York en septembre 2001... Donc clairement dans le passé, puisqu'il y a eu deuil, abandon d'une maison... et avant l'apparition de Nin dans sa vie etc... Bref, dans le texte, on sent vraiment que du temps a passé dans la vie du personnage... Hors, page 137, en entête d'un chapitre, on lit "Au matin du 28 octobre 2001", soit un mois et demi après les attentats.... Bref, j'ai vraiment trouvé que cela ne collait pas.

De plus, j'ai eu la sensation que l'histoire était un peu un prétexte "fourre-tout", pour y évoquer les centres d'intérêts ou les rêves de l'auteure... En effet, Nin devient chanteuse, publie un disque qui l'amène tout de même à être invitée dans une émission télé, mais tout cela n'est pas du tout développé. Pas même secondaire, mais tertiaire... Donc inutile dans l'histoire. Ebauché mais pas développé, ni exploité. Certes, les bagages socio-psychlogiques que l'on porte en soi et qui peuvent mener à passer à l'acte impensable sont bien montrés. Montrés oui, mais analysés en profondeur non.

Dommage, le point de départ était bon, les rebondissements intéressants. Mais pour une fois, je vais dire que ce roman aurait mérité à être plus long, avec une psychologie plus étudiée et approfondie pour me plaire. Et surtout, que le suspense et le rythme thriller soir présent du début à la fin. J'attendais bien plus de ce roman prometteur.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Thrillers - polars français

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Publié le 30 Janvier 2020

Scandale, film, avis, chronique, blog, Nicole Kidman, Charlize Théron

Film de Jay Roach

Avec Nicole Kidman, Charlize Theron, Margo Robbie

 

Synopsis :  Inspiré de faits réels, SCANDALE nous plonge dans les coulisses d’une chaîne de télévision aussi puissante que controversée. Des premières étincelles à l’explosion médiatique, découvrez comment des femmes journalistes ont réussi à briser la loi du silence pour dénoncer l’inacceptable.

 

Mon humble avis : Un film, inspiré de faits réels, qui met en scène le début de la révolte et de la prise de parole des femmes harcelées, abusées, humiliées sur leur lieu de travail, ici une grande chaîne de télé américaine. Je pense qu'étant donné l'ampleur du mouvement #metoo, d'autres films suivront, quand des affaires en cours seront jugées etc.

L'aspect médias, Amérique, télévision, fourmilière, effervescence de chaînes d'infos est parfaitement rendu. Les caméras donnent vraiment un effet de mouvement rapide, et de tension continuel. Les informations nous sont données avec un débit d'une vélocité désarmante.

Le sujet est évidemment sensible et rondement mené. Dans le fond, il est très explicite, mais dans la forme, il surfe trop souvent sur l'implicite donc n'est pas toujours évident à suivre. Les personnages sont nombreux, pas évident de mémoriser tout leur noms et places dans cette histoire et dans la hiérarchie. Je pense que le scénario aurait gagné en limpidité en étant moins alambiqué, en supprimant certains détails/personnages qui surchargent inutilement le cerveau du spectateur. Bref, en se concentrant sur "le centre" et non sur toute la largeur du sujet".

Après, c'est sans doute dû au fait que le réalisateur a voulu être au plus proche des personnages réels qui ne sont peut-être pas franchement chaleureux, mais ce film manque d'émotion... Oui, en fait, il m'a paru froid... Comme botoxé ! De toute façon, le botox déborde même de chaque personnage. Sur Allociné, j'ai lu que tous les acteurs/actrices portaient de multiples prothèses pour ressembler au maximum aux vrais protagonistes de cette histoire. Pour John Lihtgow qui incarne le gros porc Roger Ailes, ça peut se justifier. Mais pour les autres... Pourquoi faire porter à Nicole Kidman une combinaison complète pour qu'elle ait exactement la même silhouette que Gretchen Carlson ?

Bref, ce film ni raté ni réussi : il est révoltant comme il doit l'être mais ne m'a pas semblé poignant. Il laisse tout de même un goût sacrément amer sur la société sexiste actuelle (même si depuis cette histoire la suite avec #metoo, on peut espérer que les choses évoluent un peu) qui fait de la femme un pur objet. La femme objet, qui doit être absolument stéréotypée et être dans le même moule que les autres ? Demande -t-on cela aux hommes ? Non. Cela donne la nausée quelque part... Et l'on pourrait se demander si l'on n'est pas tous coupables à se ruer sur tout ce qui est beau, parfait... Qui mène la danse ? Le public ou les médias ? Quoiqu'il en soit, il faut vraiment un changement profond des mentalités de nos sociétés actuelles et un retour aux valeurs fondamentales, à la personnalité individuelle qui fait la force, l'unicité et l'originalité de chacun.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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