Publié le 13 Août 2013

http://www.vampires-sorcieres.fr/images/upload/auteurs/zoom/frederic_mars.jpg    Ces derniers mois, sur ce blog, vous avez pu lire mes chroniques sur deux thrillers de Frédéric Mars, et deux coups de coeur pour moi :

Non Stop  et le récent Le Manuel du Serial Killer, deux romans parus aux éditions Black Moon chez Hachette.

 

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Cela fait un moment que je ne m'étais pas frottée à l'exercice de l'interview, et Frédéric Mars a accepté de suite de jouer le jeu, avec un délai de réponse franchement rapide

 

 

 

Voici donc les secrets les plus terribles de Frédéric Mars !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Devient on auteur de thrillers parce que l’on est tombé petit dans la marmite, parce que l’on ne trouve pas de thriller à son gout ou pour exprimer la part obscure qui est en soi ?!

FM : Sans doute un peu de tout cela réuni. Mes raisons conscientes sont presque plus techniques : j’aime la mécanique narrative des thrillers, leur tempo. Je l’ai appliquée à d’autres sujets mais, à force, j’ai eu envie de l’explorer dans son « jus » naturel, c’est à dire de purs romans noirs

Sans vouloir vous graisser la patte, je dirais que l’intrigue de Non Stop tient du génie. Quelle est la genèse d’une idée aussi diabolique ? Si ce roman s’était déroulé sous l’administration Bush et non Obama, l’issue aurait elle était la même ?

FM : L'idée m'est venue assez simplement, d'une brève publiée début 2010 par le quotidien anglais le Daily Mail, qui rendait compte d'une découverte du MI5, les services secrets britanniques. On y apprenait que des chirurgiens d'origine pakistanaise avaient été formés à l'étranger pour poser des implants mammaires piégés sur des femmes kamikazes. Ou d'autres types de prothèses piégées. Je n'ai eu qu'à imaginer ce que cela pourrait donner si ces implantations se faisaient à l'insu de ces mules explosives, et à grande échelle.

Sans doute pas. Le fait que mon président des États-Unis soit un démocrate, plutôt progressiste et soucieux de réformer le dispositif sécuritaire mis en place par Bush après le 11 septembre joue pour beaucoup dans le traitement du sujet. Avec Bush aux commandes, la riposte aurait sans doute été bien plus radicale, et violente !

  Comment imagine t-on l’inimaginable ? vous ne vous faites pas peur quand vous vous relisez en constatant ce que vous avez écrit ?

FM : Non, car je suis emporté par mon sujet, je vis avec, je le prends de plein fouet, comme si j’étais immergé dans les situations que je décris. Donc, hormis pour des détails de technique narrative ou d’écriture, je n’ai pas tant que cela le loisir de prendre de la distance avec mon sujet, une fois que la machine est lancée !

Le manuel du serial killer fait l’effet d’un véritable coup de bluff sur le lecteur. Y –a-t-il une recette infaillible pour cuisiner le bluff, quels sont les ingrédients ? Comme la mayo, y a-t-il un risque que le bluff ne prenne pas ?

FM :   Vous avez raison, c’est un savant dosage. Et on a beau se relire cinquante fois, on n’est jamais certain que la « mayo » a pris comme il le fallait. Et ce pour une bonne raison : dans le bluff, le lecteur apporte au moins 50% de l’effet de sa réussite. Donc tout dépend de sa propre culture, et de sa capacité à anticiper ou non certaines choses. Et comme moi, auteur, je n’écris que pour UN lecteur potentiel, et pas des milliers de lecteurs différents, il est impossible de régler ça de manière parfaite. C’est pourquoi certains adhèrent à cette fin si particulière, et d’autres pas du tout.

Non Stop est une bombe immédiate et multiple.... le Manuel du Sérial Lecteur une bombe à retardement... Et pourtant la perversion et le sentiment de manipulation y sont plus forts, selon moi. Etes vous d’accord avec ma vision des choses ? La perversion est elle particulièrement difficile à traiter en littérature ?

FM : Non Stop est plus immédiat, plus frontal, une sorte de course à l’énergie. Le Manuel repousse ses effets au maximum, et pousse le lecteur dans ses retranchements (Ai-je bien compris ? Pourquoi telle incohérence ?).

Non, la perversion n’est pas facile à traiter. Raison pour laquelle j’ai voulu mettre en scène un personnage qui s’interroge lui-même sur sa propre perversion, et le lecteur avec lui. Ca m’a semblé le meilleur dispositif pour impliquer le lecteur dans cette investigation.

 

 

Comme quelques autres auteurs français, l’action de vos romans (en tous cas les deux cités ici) se déroule aux États-Unis. Pourquoi ? De telles intrigues sont elles inenvisageable sur le sol français ?

FM : Dans les deux cas, il y avait des raisons narratives très concrètes. Pour Non Stop, il me fallait un pays déjà traumatisé par une attaque terroriste majeure. Quoi de mieux alors que les Etats-Unis post 11 septembre ?

Quant au Manuel, les lecteurs le verront par eux-mêmes, mais j’avais besoin d’un pays où la peine de mort est encore applicable, et où le phénomène des serial killers constitue une véritable culture populaire à part entière. Dernière raison, très technique : les US sont l’un des rares pays à disposer de centres psychiatriques fédéraux qui soient aussi des pénitenciers. Là aussi, les lecteurs comprendront…

Un lecteur de thriller à tendance à accélérer son rythme de lecture lorsque la le dénouement approche ? Est-ce le cas pour le romancier au sujet de son écriture : Excitation, ou attention puissance dix, ou regret de se séparer de personnages ?

FM :  De l’excitation, bien sûr. Des regrets aussi. Mais aussi un peu d’inquiétude et de fébrilité, car dans un thriller le dénouement est capital. Et puis, cela est vrai pour tout roman, thriller ou non, la fin est souvent un peu plus difficile à écrire. On ne sait pas bien comment quitter ses personnages et ses lecteurs. On est plus fatigué. Donc cela demande des efforts et une vigilance accrus.

Quel est le thriller que vous vous auriez aimé écrire... mais dommage, quelqu’un a eu l’idée avant vous ?!

FM :  Il y en a tellement ! Récemment, je dirais, Avant d’aller dormir, de Steve Watson chez Sonatine.

 

     

A quoi ressemble une journée type avec Frédéric Mars l’écrivain ? (une manie d’écriture en scoop serait la bienvenue !!!!)

FM : Je n’ai pas de manie particulière. Je suis juste très régulier et discipliné. J’écris tous les jours ou presque, du matin 8h30 ou 9h jusqu’à 18h, avec une pause le midi, y compris 20mn de sieste avant de reprendre dans l’après-midi. Si j’ai autre chose à faire dans la journée, je n’écris pas. Je n’arrive pas à me lancer juste pour une heure ou deux. Il faut je fasse chauffer la « machine » et que je m’immerge. Alors je suis 100% dedans. Mais je ne peux pas combiner dans la même journée un rendez-vous, une interview, un peu de loisirs, et un peu d’écriture.

Par ailleurs, je ne peux travailler que dans le calme absolu, et en particulier sans musique, même si je sais que beaucoup de mes confrères l’apprécient en fond pour travailler.

 

  

Quel lecteur êtes vous ? Quels sont vos 3 derniers coups de cœur littéraires ?

FM : Je suis un butineur, sans genre ni auteur fétiche. Je suis curieux de tout, et je peux passer d’un roman classique, à un contemporain très littéraire, en passant par de la SF ou du polar. Si vraiment on me cuisine sur mes auteurs favoris, je réponds généralement : Modiano, Kafka, Philip K. Dick.

Là comme ça de tête, je ne peux qu’en citer un seul : « D’autres vies que la mienne » d’Emmanuel Carrère, lu il y a peu, longtemps après sa sortie. 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Interviews exclusives !

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Publié le 12 Août 2013

Samedi dernier, de 10h à 19h, la médiathèque de St Lunaire bradait des livres afin de faire de la place à de nouveaux arrivants ! Je n'étais pas au courant, et ma PAL se serait bien contentée d'ignorer l'affaire.... C'était sans compter sur ma mère, résidente de cette même commune, qui m'avait posé une feuille avec ce programme bien tentant sur mon oreiller !

J'espérais y être à l'ouverture avec des cousins... Nous sommes arrivés 48 mn en retard, en pressant le pas. Nombreux étaient les gens qui sortaient déja de l'antre magique les bras qui débordaient de livres !

 

Néanmoins, la pêche se revela excellente et voici le résultat : 

 

1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 1 = 16  livres = 16 €  

 

Peintures-2 1571

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 11 Août 2013

http://images.gibertjoseph.com/media/catalog/product/cache/1/image/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/i/003/9782803624003_1_75.jpgBD - Editions Le Lombard - 46 pages - 15 € en neuf

 

 

 

Parution en 1996

 

 

 

L'histoire : Pour retrouver ses origines et une amie d'enfance, Zélie, Sahélienne élevée en Suisse, intègre un programme de coopération internationale. Sur place, elle réalisera la nécessité de telles actions au sein d'un Sahel rongé par le désert.

 

 

 

 

Tentation : La couv !

Fournisseur : La bib !

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Mon humble avis : C'est la couverture et les dessins qui ont attiré mon attention et mon intention de lecture ! Je me suis dit, voyage garanti au fin fond de l'Afrique. Et c'est bien le cas.

Certes, cette BD ne date pas d'hier, donc j'imagine que certaines informations données dans cette BD ont évolué. Zélie Nord - Sud est avant tout une BD éducative. L'histoire n'a honnêtement rien d'extraordinaire, elle est surtout prétexte à évoquer le développement des régions démunies du Sahel et la coopération Suisse. C'est d'ailleurs une commande de cette dernière et à ce titre, un documentaire.

Il est donc question de l'évolution de la coopération... En effet, le temps est fini où le coopérant blanc apportait des "solutions" clé en main sans prendre un compte culture et économies locales. Dorénavant, il s'agit d'encourager et de soutenir les entreprises du pays, ainsi que de susciter les initiatives burkinabées. Ah oui, je n'ai pas précisé, mais tout ceci se déroule au Burkina Faso.

Et l'on apprend, ou plutôt l'on découvre que l'eau qui se fait tant attendre, devient aussi une ennemis lorsqu'elle arrive, en ravinant les sols qui ne sont plus cultivables. Bref, la problématique n'est pas simple.

L'histoire en elle même ne casse pas trois pattes à un canard et pêche même d'un peu de confusion au commencement. Mais quel régal pour les yeux ! Les dessins sont magnifiques, ils vous emmènent au fin fond du Burkina, que ce soit sous les baobabs, sur les marchés, sur les pistes. On ferme les yeux et on l'entend. On entend quoi ? Le tak tak des femmes qui pilent le mil, un enfant sur leur dos !

 

 

http://www.planetebd.com/dynamicImages/album/page/large/49/album-page-large-4944.jpg

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 9 Août 2013

Voici un peu plus d'un mois que je suis équipée d'un I.Phone. En juillet, je vous avais fait part de mon amusement à utiliser une appli photo, Instagram, dans ce billet : Feu de couleurs. J'y partageais des photos pleines de couleurs, accentuées ou non.

Depuis, j'ai téléchargé d'autres appli photos, que je ne sais pas encore toutes utiliser, ou dont je n'exploite pas encore l'énorme potentiel. Mais mon amusement est devenue addiction. J'ai toujours aimer prendre de belles photos, et maintenant que j'ai donc un "appareil" tout le temps sur moi, tout ce qui attire mon oeil se retrouve dans celui de mon I.Phone. Ce n'est donc pas la possibilité de me connecter at any time on the web qui me rend dépendante, mais les possibilités photos. Bon, en même temps, c'est sain, ça ne me coûte rien, et c'est une façon de s'exprimer. Par moment, j'ai comme l'impression d'être devenue une photographe professionnelle, tant certains résultats me ravissent. Mais bon, un vrai pro n'a pas besoin d'appli n'est ce pas ?

De ce fait, durant mes vacances, mon "vrai" appareil photo, qui avait déjà remisé au placard mon appareil encombrant, s'est vu doublé par mon I.Phone, qui a déjà fait "clik" près d'un millier de fois. Inutile de dire que chaque ballade ou visite culturelle me prend désormais deux fois plus de temps !

Mon billet précédent était donc plein de couleurs. Sur celui ci, les photos sont en noir et blanc, en sépia, ou en teintes qui s'en approchent.

Je les laisse à votre appréciation ! Et si vous appréciez et que l'appli Instagram est sur votre smartphone, n'hésitez pas à me suivre. Vous m'y trouverez sous le pseudo geybuss !

 

 

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                                          Chapeaux à Salers

 

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Gourmandises à Salers                                                                      Truffade au Mont Dore

 

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                                        Dans la crypte d'Orcival

 

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 Lumière contre obscurité

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                                         Petite cousine petit peton

 

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Dans le Cantal 

 

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 Bord de mer, Saint Lunaure

 

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 Dans le Cantal                                                                                 Dans la Creuse

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 La mer en bulle !

 

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Dans un Cantal multigénérationnel 

 

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Campagne                                                                                         Ville en Creuse

 

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les ancêtres de l'ordi portable, de l'Ipad, de l'I.Phone....

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Mes couleurs du monde

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Publié le 7 Août 2013

Etoiles-d-Avis-0592.JPG Roman - Editions Buchet Chastel - 208 pages - 15 €

 

 

 

Parution le 6 septembre 2012

 

 

 

L'histoire :  Claire, fille de paysans du Cantal, sent bien que son avenir n'est plus là, dans son pays et un monde en pleine mutation. Grâce à une bourse, elle monte à Paris et étudie à La Sorbonne. Ce sera alors le choc des cultures, et le croisement de plusieurs pays.

 

 

 

 

 

Tentation : Un apéro avec l'auteur

Fournisseur : Les étagères de mon oncle.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : J'ai lu ce livre de façon tout à fait inédite... Sur 24h, et le terminant un quart d'heure avant de rencontrer l'auteure, Marie Hélène Lafon, en privé, durant mes vacances dans le Cantal. J'avoue que c'est excitant et que la concentration est alors maximale, afin qu'aucun détail ne s'enfuit.

Ce roman, Les pays... D'ailleurs, en voyant la romancière, je me suis dit que Les Pays n'est pas un roman, mais une autofiction. Ce en quoi Marie Hélène Lafon ne m'a pas contredit. L'exemplaire que j'ai lu été dédicacé, j'y ai donc reconnu l'écriture que l'écrivaine décrit. Ses propos sur Madame Bovary, je les avais entendu quelques semaines plus tôt lors de la dernière Grande Librairie. D'autres détails, plus personnels, m'invitent à cette déduction.

Les pays se lisent bien plus facilement que L'annonce, roman sur lequel j'avais quelque peu buté récemment. Pour moi, l'Annonce représentait un enfermement, là où les Pays sont une ouverture. Donc point de sensation d'étouffement. Bien sûr, l'austérité reste de rigueur, les points d'exclamations ne courent pas les phrases ! Mais l'ensemble est agréable, fluide. L'écriture est très travaillée, mais point trop. On sent les mots choisis précisement parmi des milliers. On s'émerveille et l'on s'interroge : comment trouver une telle expression : "des chaussettes effondrées" (j'adore). C'est la conjugaison du talent et de l'imagination d'un romancier je suppose. Mais moi, cela m'épate !

Selon moi, ce livre aurait pu s'intituler "Les distances", titre trop explicite aux yeux de Marie Hélène Lafon. Car c'est de distances et de pays dont il est question ici...

Le pays que l'on quitte, le pays que l'on trouve, celui que l'on se crée aussi, dans l'imaginaire, souvent pour relier les deux pays. Il y a aussi  "Le pays", celui qui partage les mêmes origine et que vous rencontrez au hasard de votre nouvelle vie.

Et les distances... Celles qu'il y aura toujours entre vous et le nouveaux pays, quelques soient vos efforts d'intégration et d'adaptation. Les distances qui se crée avec le pays d'origine, la famille, les amis d'enfance. Car loin, on devient différent, la culture se diversifie, les références se multiplient, le rythme de vie s'intensifie. Même la réussite sociale et professionnelle, quand elle est intellectuelle et non plus terrienne mets une distance avec les personnes de votre sang. C'est tout cela que nous conte Marie Hélèle Lafon dans cette oeuvre, pleine de tendresse, de délicatesse, de clairvoyance, mais où l'essentiel est implicite. Il m'a été bien plus facile de m'identifier à Claire qu'à Annette (L'annonce). Car même si mes origines sont dans le plat pays, j'ai vécu dans nombre d'autres, depuis la capitale, l'Angleterre, les Etats Unis, la Guadeloupe et maintenant la Bretagne. Des pays où il faut s'adapter parfois au risque de souffrir et de lutter. Des pays que l'on apprend à aimer, à adorer même, mais des pays à qui l'on appartiendra jamais.... et qui ne nous font jamais oublier celui qui nous a vu naitre et grandir.

 

 

L'avis de Clara, Mango, Sylire

 

 

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  Challenge régions Aspho 2013_2                                                        Pour l'Auvergne et l'Ile de France 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 5 Août 2013

Synopsis :  http://fr.web.img1.acsta.net/pictures/210/103/21010350_20130704111259174.jpg Années 20, dans les Landes. Liéna, 35 ans, hérite à la mort de son mari de ses vastes propriétés au cœur d’une forêt industrielle et de son drôle de rêve : l’électricité partout sur ses terres. Elle veut à tout prix faire de ce rêve électrique une réalité. Sauf que personne n’en veut, ni son milieu, ni les syndicats.
Alors elle se bat, s’entête… mais comprend qu’il existe d’autres batailles à livrer... Quand le destin d’une femme libre rencontre le destin d’un pays...
 
 
Avec Marie Gillain, Miou Miou, et Jalil Lespert
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
étoile2.5
 
 
 Mon humble avis : Mes compagnons de séance n'ont pas du tout apprécié ce film. Je suis la seule à être moins catégorique, certains aspects du film m'ayant plu (d'autres non, évidemment) et méritent une virée au cinéma. Mais pour cela, il faut aimer les films lents, très lents et sobres. Car l'histoire et le véritable sujet de Landes mettent un certain temps à ce mettre en place. Qui plus est, le début est pour le moins déroutant, voire incompréhsensible... On se demande où l'on est, ce qui se passe, qui est cette folle qui... le lien ne se fera pas de lui même quand elle réapparaitra plus tard dans le film. La réalisation manque de rigueur, de rythme, de profondeur, de suivi quelque part. Oui, plus de suivi dans les scènes aurait sans doute moins perdu de spectateurs. Enfin, c'est ce qu'on appelle une fin en eau de boudins Esthétiquement jolie, mais qui ne ressemble pas du tout à ce que l'on attend du film, sans que ce soit une bonne surprise. Une fin décevante, où ce qui aurait dû se passé est oublié , parce qu'aussi, il n'a sans doute pas eu lieu dans la réalité. M'enfin, j'aurais préféré que le film ne s'achève pas sur un "3 mois plus tard.... et 15 ans plus tard..." mais qu'il nous mène jusqu'à l'issue de ces 3 mois. Raccourcir le début et allonger la fin, voilà qui eut sans doute été judicieux.
Il n'en reste pas moins que le film peut se targuer de bons arguments. Les comédiens, avec Marie Gillain en tête. Toujours aussi convaincante, que ce soit en femme veuve ou en femme d'affaires décidée. Rayonnante !
De très belles images aussi ponctuent ce film, que ce soit des personnages ou des paysages, comme la dune du Pilat par exemple. L'intérêt culturel de ce film est indégniable. Landes nous ramène au 20ème siècle, il y a 107 ans. L'époque des fermages et des métairies. L'époque des campagnes non électrifiées, il n'y a pas si lontemps encore si l'on compare ce petit siècle à toute notre Histoire. Et dire qu'à l'époque, l'électricité paraissait secondaire pour une certaine catégorie de la population. Une guerre Mondiale plus tard et quelques révolutions notamment technologiques, l'électricité est devenue un dieu incontournable dans nos foyers ! Plus d'électricité signifie plus de chauffage, parfois plus d'eau chaude, plus de frigo, des congels qui dégèlent, plus de réveils matin, plus d'ordinateur, plus de jus pour recharger portables diverses, plus de TV ! Bref, la fin du monde !
Enfin, la plus grande qualité de ce film reste le magnifique portrait de femme qu'il nous présente. Une femme en avance sur son temps, émancipée et qui , malgré le monde qui s'est dressé devant elle, a changé son époque !
Dommage qu'il y ait lenteurs et maladresses.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 3 Août 2013

Peintures-2 1012Policier - Editions J'ai Lu - 440 pages - 7.90 €

 

 

 

Parution chez J'ai lu en juin 2013 (d'origine en juin 2011)

 

 

 

 

 

L'histoire : Plusieurs histoires, donc 3 enquêtes pour le commissaire Adamsberg : un pigeon aves les pattes liées, un artistocrate et grand industriel cramé dans sa voiture. Et en Normandie, l'Armée Furieuse. Légende veille de mille ans ou réalité, elle est apparu à Lina, entrainant avec elle 4 vivants "saisis".... La jeune femme en a reconnu 3... Dont un a déjà disparu...

 

 

tentation : Silvana

Fournisseur : J'ai Lu, merci

 

 

 

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 Mon humble avis : On en apprend tous les jours ! Avec ce roman, je découvre ce que l'expression Rompol, qui qualifie ce livre selon l'éditeur, signifie réellement : "genre littéraire à part entière, où la narration est empreinte d'humour, de liberté et de poésie". Pour une fois, la quatrième de couv' m'a permis d'apréhender ce policier avec les bonnes cartes en main. Et par la même, de me réconcilier avec l'auteur dont le "debout les morts" m'avait sacrément désarçonnée.

Avec l'Armée Furieuse, certes, il m'a fallu quelque temps pour m'adapter, mais j'ai fini par m'habituer, voire même à apprécier cette humour décalé, qui joue sur les mots, le burlesque, le dérisoire. Outre l'amusement et la spécificité littéraire, cet humour permet aussi de détendre l'atmospère, tant dans l'histoire que pour le lecteur. Ainsi, la pseudo nonchalance du commissaire se devient contagieuse et c'est un polar que l'on lit en prenant son temps !

J'ai donc fait la connaissance du fameux commissaire Adamsberg, personnage récurrent chez Fred Vargas. Ses méthodes semblent bien peu orthodoxe, mais se révèle efficace au final, tant dans la lecture que dans la résolution des enquêtes. Elles sont au nombre de 2 dans cet opus, même si une mini troisième s'intègre avec légèreté entre les 2 autres. Le dénouement des deux intrigues vont de paire puisqu'un personnage traverse les deux, et que ce sont les mêmes indices qui mettent la puce à l'oreille de notre homme, accompagné d'une équipe riche en caractère et en compétences diverses et variée. Des personnages creusés et au tempérament assez rare dans les romans policiers. Ils nous ramènent d'ailleurs dans le style rompol.

Quid de l'Armée Furieuse. Une légende, un mystère depuis plus d'un millénaire. Une armée de soldats morts, sur des chevaux disloqués, passe par un chemin de Normandie, à Ordebec. Quand elle apparait, elle traine avec elle 4 saisis qui se débattent et hurlent. Les saisis sont des vivants qui peuvent s'attendre à être prochainement les victimes du Seigneur Hellequin et de sa mesnie, L'armée furieuse. Les saisis sont toujours des hommes ayant quelques choses à se reprocher, souvent un crime non solutionné. Lina a la vision de cette armée et révèle les noms de 3 saisis, comme le veut la tradition, donnant ainsi aux Saisis la chance de se racheter. Mais par la même occasion, cela donne à n'importe qui le prétexte de remplir la mission de la Mesnie, sous couvert du Seigneur Hellequin. Et comme les crimes commencent à se multiplier dans la région, on ne sait plus qui doit le plus craindre pour sa vie : les saisis, les flics qui en savent trop, ceux qui ont les visions qui passent désormais pour coupable de cette terreur qui envahit la région. Les meutres sont il l'oeuvre d'une armée de fantôme ou de n'importe quel citoyen bien vivant. Pas facile d'enquêter dans une région hantée par la superstition. Mais Adamsberg et son équipe s'en sortent très bien, et nous offrent même un retournement de situation on ne peut plus inattendu et qui nous donne envie de baisser notre chapeau devant l'auteur !

Légendes, supertistion, humour, galerie de personnages haut en couleur et enquête policière font ici très bon ménage. L'armée furieuse, une lecture vraiment agréable et divertissante.

 

 

L'avis de Dasola, Katell 

 

0 Challenge Thrillers & Polars 2014 Liliba 5 

 

 

 

 

 

Challenge thriller/polar chez Liliba

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     Challenge régions Aspho 2013_2

                                                        2. Pour la Normandie 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Thrillers - polars français

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Publié le 1 Août 2013

http://fr.web.img4.acsta.net/pictures/210/082/21008214_20130524171741313.jpgSynopsis : « Les Quatre Cavaliers », un groupe de brillants magiciens et illusionnistes, viennent de donner deux spectacles de magie époustouflants : le premier en braquant une banque sur un autre continent, le deuxième en transférant la fortune d’un banquier véreux sur les comptes en banque du public. Deux agents spéciaux du FBI et d’Interpol sont déterminés à les arrêter avant qu’ils ne mettent à exécution leur promesse de réaliser des braquages encore plus audacieux. Ils font appel à Thaddeus, spécialiste reconnu pour expliquer les tours de magie les plus sophistiqués. Alors que la pression s’intensifie, et que le monde entier attend le spectaculaire tour final des Cavaliers, la course contre la montre commence.

 

 

Avec : 

Jesse Eisenberg, Mark Ruffalo, Woody Harrelson, Isla Fisher, Morgan Freeman, Mélanie Laurent.
 
 
 
   
 
 
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Mon humble avis : Ce film est divertissant, ça c'est indiscutable ! Drôle aussi, on rit de bon coeur. Fascinant, puisqu'il s'approche bien près de la magie et de l'illusion, domaine qui laisse toujours perplexe et dans le doute, que ce soit ceux qui ont décidé d'y croire où les mécréants. D'ailleurs, les scènes de magie et d'illusionnisme ont été tournées avec un maximum d'effets réels produisant l'irréel ! Oui, le réalisateur désirait un minimum de photos de synthèse et d'effets numériques. Nous avons donc de vrais effets qui rendent réelle l'illusion. Fabuleux antagonisme ! De ce côté là, le film est jubilatoire et impressionnant. On se prend à y croire !
Le scénario est plutôt judicieux à la base et ne cesse d'ouvrir des tiroirs. De ce fait, entre illusion, police et spécialiste, cinéma qui nous fait voir ce qu'il veut bien, quand il ne nous montre pas plus tard ce qui s'est passé plutôt par flash back, je me suis trouvée parfois dans la confusion.
Quand est il des comédiens ? Ils semblent à leur place, puisqu'on ne prête pas plus que cela attention à leur jeu. Néanmoins, je suis un peu perplexe quand je lis que Isla Fisher a voulu donner un aspect "Lisbeth Salander" à son personnage d'illusionniste. J'ai beau chercher, je ne vois pas ! Qui voit me dit d'ailleurs ! Le seul acteur que l'on remarque vraiment est bien sûr le charismatique Morgan Freeman qui a encore bien des cordes à son arc !
L'illusion va jusqu'au bout du concept puisque bien sûr, le spectateur est bien mené en bateau dans une manipulation diablement efficace.  Cependant, je reprocherais au film de se cacher un peu trop derrière son leit motiv, à savoir qu'il ne faut pas chercher à tout savoir, qu'il faut garder une part de mystère, qu'il faut accepter que certaines choses nous échappent. Certes, mais en réenroulant le film dans ma tête lors de mon retour en voiture, je me suis dit qu'il restait tout de même pas mal de choses inexpliquées dans ce film, sans parler forcément de prestidigitation. Mais patience, peut-être tout cela a une raison... Laisser la possibilité de faire un Insaissables 2 qui nous eclaircierait l'ensemble et nous permettrait de revoir ces 4 illusionnistes somme toute bien sympathique. Tenons nous ici de nouveaux héros récurrent de cinéma ? Peut-être ! En tout cas, malgré mes quelques réserves et une fin niaise dont on ne sait si c'est à la nationalité Française ou la résidence Américaine du réalisateur qu'on la doit, je ne regrette pas du tout ma séance en salle obscure !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 31 Juillet 2013

 J'adore cette nana, Zaz. Tellement de pêche, d'énergie positive, elle semble monter sur des ressorts, même sur scènes. Pas de positive ou actual ou casual attitude, mais de la natural attitude, c'est en tout cas comme cela que je perçois cette chanteuse. Il y a 3 ans, son premier album avait tourné en boucle dans ma voiture, dans mon casque, sur ma chaine. Bref, Je veux, je la connais par coeur et l'aspect plus intimiste du reste de l'album me plait toujours autant.
Et bien il en est de même avec ce deuxième opus, sorti dans les bacs il y a quelques semaines. Sur foi de ce titre, je me suis précipité à la Fnac pour y acheter l'album, en vrai, en objet, avec une boite, un vrai disque, un livret et des paroles. Un disque quoi !
Aucune déception. Grande surprise ? Non plus. Zaz semble avoir trouvé un style qui lui va a ravir et qui me convient parfaitement. Un disque éclectique mené par ce titre phare que je ne pouvais qu'adorer, puisqu'il nous fait faire le tour du monde en chanson !
 
 
 
 
 
 
 
 
 On ira écouter Harlem au coin de Manhattan
On ira rougir le thé dans les souks à Amman
On ira nager dans le lit du fleuve Sénégal
Et on verra brûler Bombay sous un feu de Bengale

On ira gratter le ciel en dessous de Kyoto
On ira sentir Rio battre au cœur de Janeiro
On lèvera nos yeux sur le plafond de la chapelle Sixtine
Et on lèvera nos verres dans le café Pouchkine

Oh qu'elle est belle notre chance
Aux mille couleurs de l'être humain
Mélangées de nos différences
A la croisée des destins

Vous êtes les étoiles nous sommes l'univers
Vous êtes un grain de sable nous sommes le désert
Vous êtes mille pages et moi je suis la plume
Oh oh oh oh oh oh oh

Vous êtes l'horizon et nous sommes la mer
Vous êtes les saisons et nous sommes la terre
Vous êtes le rivage et moi je suis l'écume
Oh oh oh oh oh oh oh

On dira que le poètes n'ont pas de drapeaux
On fera des jours de fête autant qu'on a de héros
On saura que les enfants sont les gardiens de l'âme
Et qu'il y a des reines autant qu'il y a de femmes

On dira que les rencontres font les plus beaux voyages
On verra qu'on ne mérite que ce qui se partage
On entendra chanter des musiques d’ailleurs
Et l'on saura donner ce que l'on a de meilleur

Oh qu'elle est belle notre chance
Aux mille couleurs de l'être humain
Mélangées de nos différences
A la croisée des destins

Vous êtes les étoiles nous sommes l'univers
Vous êtes en un grain de sable nous sommes le désert
Vous êtes êtes mille phrases et moi je suis la plume
Oh oh oh oh oh oh oh

Vous êtes l'horizon et nous sommes la mer
Vous êtes les saisons et nous sommes la terre
Vous êtes le rivage et moi je suis l'écume
Oh oh oh oh oh oh oh

Vous êtes les étoiles nous sommes l'univers
Vous êtes un grain de sable nous sommes le désert
Vous êtes êtes mille phrases et moi je suis la plume
Oh oh oh oh oh oh oh

Vous êtes l'horizon et nous sommes la mer
Vous êtes les saisons et nous sommes la terre
Vous êtes le rivage et moi je suis l'écume
Oh oh oh oh oh oh oh
 
 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #musique - chanson

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Publié le 30 Juillet 2013

http://img.bd-sanctuary.com/bds/big/le-roi-banal-bd-volume-1-simple-8553.gifBD - Editions KSTR - 136 pages - 15 €

 

 

 

Parution en septembre 2009

 

 

 

 

Le pitch : "J'ai l'honneur de déclarer la naissance du Royaume de Georgettia, et devant cette assemblée, je me sacre Roi Miao, premier souverain de la royauté"

 

 

 

 

Tentation : La couv' et le pitch

Fournisseur : La bib

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Mon humble avis : Louis est veuf depuis des années, voire au moins deux décennies. Il vit de solitude avec son chien et observe sa voisine du coin de l'oeil. Sa fille se montre accariâtre et son gendre insipide. Quant à ses petits enfants, ils ont dépassé depuis longtemps les rêves de leur grand père qu'ils ignorent superbement.... Alors, est-ce par jeu, par ennui, par amour pour sa défunte femme ou par sénilité, Louis se crée un royaume, celui de Geogettia. Avec son chien, il en est le seul habitant... Mais autour de lui, tout prend une apparence de conte. Sa voisine devient même une inaccessible princesse, il y a des monstres et des chevaliers. Louis va même jusqu'à se créer une pièce d'identité unique, un cachet de poste etc... Par un concours de circonstance, Gilles, son gendre, va découvrir les manigances de son beau père. C'est alors que dans cette famille qui manque plutôt de communication et d'empathie, chacun va se révéler et découvrir l'autre.

La lecture de cette BD me fut bien agréable. Je la trouvais aux premiers abords très simple et naïves, pour la considérer au fil des pages comme subtile et très symbolique. Dessins et couleurs m'ont bien plu. Vivants et expressifs avec parfois des moments enfantins lorsque les auteurs nous emmènent dans le royaume de Louis, avec châteaux forts et autres. Les visages ressemblent à des visages, sauf quand ils prennent la forme du sentiment exprimé. Ainsi, certains deviennent des têtes de serpents et autres.

Le roi banal, c'est l'histoire d'un amour qui va au delà de la mort. Les thèmes traités sont forts : le deuil, le manque de communication, l'ignorance des profondeurs et de la réalité de l'autre et surtout, les rêves... Que l'on réalise en rêvant éveiller, ou ceux dont la vie nous a éloigné et nous fait le cadeau de nous offrir une nouvelle chance. Cette BD fourmille de tendresse et en génère autant.

 

 

http://www.delitoon.com/images/episodes/images/1179/roibanal1ip097p120fr101h.jpg

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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