Articles avec #cinema d'ailleurs tag

Publié le 13 Août 2016

Jason Bourne : Affiche

Film de Paul Greengrass

Avec Matt Damon, Tommy Lee Jones, Alicia Vikander, Vincent Cassel

 

 

Synopsis : La traque de Jason Bourne par les services secrets américains se poursuit. Des îles Canaries à Londres en passant par Las Vegas...

 

 

Mon humble avis : Jason Bourne, le retour ! Ou alors : On a retrouvé Jason Bourne ! Ou encore, Jason Bourne sort de l'ombre !

Suite de la traque de Jason Bourne commencée en 2002 ! Et Bourne/Damon assure toujours autant, avec un visage moins juvénile, of course !

Le cahier des charges de ce Jason Bourne number 5 est rempli et le canevas respecté. Comprendre donc que : c'est comme d'hab, pas de grande surprise.

Comme d'hab, on fait un demi tour du monde en 2 heures : depuis la Grèce, l'Albanie, l'Allemagne, Londres, las Vegas, Washington !

Comme d'hab, il y a un super grand méchant super terrifiant, notre Vincent Cassel national, qui a vraiment là la gueule de l'emploi !

Comme d'hab, il y a des courses poursuites magistrales (l'une dans des émeutes grecques, l'autre, un peu too much d'ailleurs, à Las Vegas !

Comme d'hab l'intrigue semble nébuleuse au début et s'éclaircit bien ensuite. Le scénario est franchement bien ficelé et donne lieu à un thriller plus qu'haletant qui scotche au fauteuil. Pas un temps mort, même si on ne compte pas les morts !

Bourne avance sacrément dans la recherche de sa propre histoire, on va presque dire qu'il est de moins en moins amnésique, mais son instinct de survie est toujours aussi aiguisé ! Avec Bourne, on découvre un sacré secret bien caché de son histoire et qui explique un peu, de ce fait, la naissance de la franchise Bourne.

Une nouvelle venue au service web de la CIA apporte du piment à cet opus, tant elle est elle-même intrigante. Et je pense pouvoir dire sans trop me tromper qu'avec ce nouveau personnage, on est quasi sûr d'avoir un Bourne number 6 ! Si Matt accepte bien sûr !

Bref, comme d'hab ! Super thriller moderne et haletant ! Comme d'hab, super divertissement ! Comme d'hab, super bien fait ! Comme d'hab, Damon et ses potes comédiens sont tip top !

Alors c'est peut-être comme d'hab, mais moi, j'aime !

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

Repost0

Publié le 9 Août 2016

Ma vie de chat : Affiche

Film de Barry Sonnenfeld

Avec Kevin Spacey, Jennifer Garner, Robbie Amel et Christopher Walken

 

Synopsis : Tom Brand est un milliardaire qui a consacré sa vie à son travail et à sa réussite. Sa carrière trépidante l’a éloigné de sa femme Lara et de son adorable fille Rebecca. Pour l’anniversaire de cette dernière, Tom n’a d’autre choix que de lui offrir ce qu’il déteste par-dessus tout : un chat. En route pour la fête de Rebecca, Tom est victime d’un terrible accident et se retrouve mystérieusement coincé dans le corps du chat. 

Répondant désormais au doux nom de Monsieur Fuzzypants, il est adopté par sa propre famille qui peine à maîtriser ce chat maladroit et peu obéissant… Tom va devoir tant bien que mal se faire à sa nouvelle condition tout en portant un nouveau regard sur son entourage. Il devra comprendre pourquoi il s’est retrouvé dans cette situation et tout mettre en œuvre pour reconquérir son apparence humaine.
 
 
Mon humble avis : Ce film est génial si vous aimez les chats, si vous êtes friands des bonnes grosses comédies divertissantes,  si vous êtes restés un grand enfant ou encore, si vous avez des enfants... Car dans la salle, les enfants riaient à gorge déployée !
Sinon, je pense que l'on évite ce film... inévitable pour moi qui aime les chats !
Ma vie de chat a été produit par Luc Besson, qui est donc vraiment un touche à tout dans ses choix de production.
On s'amuse beaucoup, c'est mimi tout plein et le résultat est épatant quand on sait qu'il est très difficile, voire impossible de dresser un chat. Car tout dans ce film n'est pas issu d'images de synthèse et de trucages. Bien au contraire, ces derniers étaient vraiment utilisés en derniers recours. Le chat est un véritable acteur. En fait, les 6 chats le sont, car il a fallu 6 chats différents, avec chacun des compétences distinctes.
Ce qui est drôle à savoir, c'est que le réalisateur est allergique aux poils de chat ! Les félins du film sont donc de race des forêts sibériennes, race connue pour son poil hypoallergénique !
Le scénario est bien ficelé, même si sans grande surprise. On est tout de même dans une comédie américaine ! Mais les gags félins sont franchement bien trouvés et font mouche.
Parallèlement à cette histoire d'homme dans un corps de chat, l'histoire développe une autre intrigue, plus financière / business, qui dépassera les plus jeunes mais divertiront les plus mûrs.
Et, enfin, on peut faire l'éloge de ce film qui montre vraiment le bien être qu'un chat apporte dans une famille, comment le chat apaise et bonifie l'humain. Même s'il y a quelques raccourcis et chose à ne pas faire avec un chat !
Et the last but not the least, la présence magnétique de Christopher Walken, dans le personnage mystérieux et comme atemporel de "l'homme qui murmure à l'oreille des chats"
 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

Repost0

Publié le 2 Août 2016

Insaisissables 2 : Affiche

Film de Jon M.Chu

Avec Morgan Freeman, Mark Ruffalo, Jesse Eisenberg, Woody Harrelson, Daniel Radcliffe

 

Synopsis : Un an après avoir surpassé le FBI et acquis l’admiration du grand public grâce à leurs tours exceptionnels, les 4 Cavaliers reviennent ! 
Pour leur retour sur le devant de la scène, ils vont dénoncer les méthodes peu orthodoxes d’un magnat de la technologie à la tête d’une vaste organisation criminelle.
Ils ignorent que cet homme d’affaires, Walter Marbry, a une longueur d’avance sur eux, et les conduit dans un piège : il veut que les magiciens braquent l’un des systèmes informatiques les plus sécurisés du monde. Pour sortir de ce chantage et déjouer les plans de ce syndicat du crime, ils vont devoir élaborer le braquage le plus spectaculaire jamais conçu.

 

 

Mon humble avis : Dans ce genre de film, j'adore !

Captivant, distrayant, super fun, étonnant et puis des rebondissements tout comme il faut et un suspens constant !

Inutile d'avoir vu le premier opus pour apprécier et comprendre celui-ci. Je dirais presque, au contraire ! Ceux qui ont zappé Insaisissables 1 bénéficieront de l'aspect nouveauté, ce qui n'est pas le cas des déjà fan de cette franchise. Car, même s'il n'y a pas d'annonce dans le générique  final, l'issue de ce film laisse largement la porte ouverte à un 3ème épisode, et je m'en réjouis d'avance !

Le scénario à tiroir parait un peu confus, mais tout finit par s'expliquer. Et le spectacle est garanti.

On les aime ces 4 cavaliers, dont la nouvelle recrue qui n'a pas sa langue dans sa poche ! Nos robins des bois de la magie et du 21ème siècle, nous mènent par le bout du nez. Et oui, il faut autant se méfier de ce que l'on voit que de ce que l'on ne voit pas !

Les tours de passe-passe et de magie sont archi bluffant ! Bien sûr, je ne suis pas dupe, je sais bien que l'on est au cinéma. Et que cinéma veut dire : images de synthèse, trucages etc.

Bien sûr, ce n'est pas non plus le film du siècle ni même de l'année, mais moi, je me suis éclatée, et je n'ai pas boudé mon plaisir ! D'où mes 5 pattes ! Oui au divertissement spectaculaire qui nous déconnecte du quotidien pendant 2 bonnes heures !

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

Repost0

Publié le 30 Mai 2016

X-Men: Apocalypse : Affiche

Film de Bryan Singer

Avec James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence

 

Synopsis : Depuis les origines de la civilisation, Apocalypse, le tout premier mutant, a absorbé de nombreux pouvoirs, devenant à la fois immortel et invincible, adoré comme un dieu. Se réveillant après un sommeil de plusieurs milliers d'années et désillusionné par le monde qu'il découvre, il réunit de puissants mutants dont Magneto pour nettoyer l'humanité et régner sur un nouvel ordre. Raven et Professeur X vont joindre leurs forces pour affronter leur plus dangereux ennemi et sauver l'humanité d'une destruction totale.

 

 

Mon humble avis : 8ème opus de la franchise Marvel X.Men, si l'on y inclut les 2 consacrés à Wolverine. Et je suis toujours aussi fan, même si cette Apocalypse n'est pas le meilleur X.Men à mes yeux. Mais c'est tout de même du bonheur, du bon divertissement et un sacré spectacle ! Les séquences époustouflantes où la tension nous cloue au fauteuil ne manquent pas, tout comme l'humour, toujours présent chez Marvel !

En fait, c'est le "méchant" qui ne m'a pas trop convaincu et l'intégration un peu longuette de celui-ci dans le film. Il est un peu trop bavard en fait !

Mais quel plaisir d'asssiter à l'arrivée dans les X.Men de mutant que nous connaissons bien maintenant ! Ainsi, voici les début de Jean, et de Scott. Et de celle que l'on devine comme la prochaine Tornade. Wolverine fait aussi son apparition avant de s'enfuir et de disparaitre dans un paysage enneigé... donc la boucle pourrait être bouclée avec le 1er film de la saga.

Les X.men parus ces dernières années étaient on ne peut plus excellent, aussi, celui-ci semble un peu en dessous et n'apporte pas grand-chose de nouveau (mise à part l'historique de certains mutants connus, comme dit ci-dessus !)

Mais le plaisir est là, de toutes façons, quand on est fan, il est hors de question de loupé un épisode, même si l'on peut sembler parfois se perdre dans la chronologie ! Et maintenant, rendez-vous en 2017, avec le prochain Wolverine ! Ca tombe bien, c'est mon chouchou !

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

Repost0

Publié le 10 Mai 2016

Criminal - Un espion dans la tête : Affiche

Film d'Ariel Vromen

Avec Kevin Costner, Gary Oldman, Tommy Lee Jones

 

 

Synopsis : Interdit aux moins de 12 ans

Dans une ultime tentative pour contrecarrer un complot et une terrifiante catastrophe, les autorités décident d’implanter la mémoire et le savoir-faire d’un agent de la CIA décédé dans le corps d’un condamné à mort aussi imprévisible que dangereux. Il est l’unique chance – à haut risque – d’achever la mission… D’autant qu’en récupérant l’esprit de l’ancien agent, le condamné a aussi hérité de ses secrets…

 

 

Mon humble avis : Alors, alors ! J'ai globalement aimé ce film annoncé comme Science-Fiction et Thriller. Thriller, oui, sans aucun problème ! Pour ce qui est de la SF, rien vu ! Un peu d'anticipation mais si peu exploité, c'est dommage.

Attention, les scènes vraiment violentes sont assez nombreuses et m'ont amenée à me boucher les yeux et les oreilles !

On prend vraiment plaisir à retrouver une belle brochette d'acteurs qui font presque partie des "éléphants d'Hollywood". Mais encore une fois, dommage : la voix qui double Kevin Costner est soit monstrueuse, soit grotesque, à vous de choisir. Quoiqu'il en soit, cela altère la crédibilité du personnage de celui-ci. De même, les agents de la CIA apparaissent plutôt comme de grosses brutes "mono-neuronées". Même si je ne connais pas personnellement d'agent de la CIA (ou alors celui-ci est sous bonne couverture), je doute que cela soit très réaliste.

Moi, ce qui m'a paru dingue, c'est que la CIA pense à implanter la mémoire d'un défunt dans celle d'un psychopathe mais ne songe pas à lui intégrer une puce GPS par la même occasion. C'eut été plus facile pour le suivre ensuite ! Mais bon !

Il en reste que le scénario tient la route, que le rythme ne faiblit jamais, et qu'il est intéressant de voir naitre des sentiments chez un homme qui en a toujours été démuni. La B.O est bien présente et bien choisie, et ce, à bon escient.

Criminal est donc un thriller - espionnage sympa, divertissant et efficace, si l'on accepte un film imparfait ! La B.O est bien présente et à bon escient. Quant à la fin, et bien on va dire que c'est de l'autodérision hollywoodienne à prendre au second degré !

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

Repost0

Publié le 2 Mai 2016

Captain America: Civil War : Affiche

Film d'Anthony et Joe Russo

Avec Chris Evans, Robert Downey Jr, Scarlett Johansson

 

 

Synopsis : Steve Rogers est désormais à la tête des Avengers, dont la mission est de protéger l'humanité. À la suite d'une de leurs interventions qui a causé d'importants dégâts collatéraux, le gouvernement décide de mettre en place un organisme de commandement et de supervision. 
Cette nouvelle donne provoque une scission au sein de l'équipe : Steve Rogers reste attaché à sa liberté de s'engager sans ingérence gouvernementale, tandis que d'autres se rangent derrière Tony Stark, qui contre toute attente, décide de se soumettre au gouvernement...

 

 

Mon humble avis : Oh, encore un Marvel génialissime, tip top extra ! Que du bonheur, pour qui est fan de cette enseigne évidemment !

Ce film aurait presque pu être titré Avengers, tant sont nombreux les avengers qui y participent. Mais les héros principaux sont tout de même Captain America et Iron Man, même si celui-ci dans cet opus, d'approche presque de l'anti-héros aux yeux du spectateur. Et ça change !

D'ailleurs, ce qui est génial dans cette histoire, c'est que Marvel nous surprend et se renouvelle encore. Quelle bonne idée que de se faire affronter les Avengers entre eux ! Et d'y intégrer de nouvelles recrues avec Aunt Man, Black Panther et Spider Man. Même si les fans reprocheront la jeunesse du Spider Man et de sa fameuse tante May. Pourquoi n'ont-ils pas embaucher l'acteur récurrent de la franchise Spider Man ? Bonne question, à laquelle je n'ai pas de réponse.

Comme d'habitude, humour et autodérision sont toujours présents. Mais cette fois-ci, les sujets de fond du film sont plus profonds, plus présent. Civil War s'attache plus à l'aspect humain de ces demi-dieux de super-héros. Il est aussi énormément question de l'indépendance et/ou de l'encadrement de la justice et des dérives que cela apporte.

Et surtout, la base de l'intrigue repose sur les dégâts collatéraux des précédentes actions des Avengers et des conséquences individuelles sur les victimes. Avec l'éternel débat : que faire ? Sacrifier 10 vies pour en sauver 1000 ou pas ? Car la victime se fout bien des potentielles mille autres victimes.

Le tout est bien évidemment servi par de spectaculaires effets spéciaux et des scènes de bagarres magistralement chorégraphiées !

Du pur bonheur pour moi en tout cas, vivement le prochain - prévu pour 2018- (oui oui, comme d'hab avec les Marvel, restez pour le générique de fin, car il y a une surprise dedans, enfin, un indice pour la suite !)

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

Repost0

Publié le 19 Avril 2016

 

Demolition : Affiche

Film de Jean-Marc Vallée

Avec Jacke Gyllenhaal, Naomi Watts, Chris Cooper

 

Synopsis : Davis Mitchell, un jeune investisseur aussi riche que brillant, tente de comprendre le manque d'émotions que suscite la mort de sa femme après un accident de la route. Dans sa quête de réponses, il rencontre Karen Moreno, une mère célibataire, et devient étrangement fasciné par la destruction

 

 

Mon humble avis : Demolition est un film sur le deuil qui, étonnement, n'est pas deprimant, en tout cas pas au premier degré, puisque le veuf lui même n'est pas déprimé. Davis ne semble pas atteint par la mort brutale de son épouse. Il va s'en étonner, se questionner. Son mariage était il solide ? Aimait il sa femme pour paraître si peu la regretter ? Alors, Davis va quelque part faire l'autopsie de son couple, de sa vie. Quand quelque chose ne fonctionne pas, il faut tout détruire pour mieux reconstruire. Voici la maxime du film. Davis détruit donc son couple et tout ce qui a construit sa vie et figuré sa réussite. Détruire : au sens figuré comme au sens propre... Ce qui donne certaines scènes de démolition qui ont dû être ultra jouissives à jouer pour Gyllenhaal. En tout cas, moi, ça m'amuserait bien de pouvoir me déchainer ainsi !

Bien entendu, le spectateur n'est pas dupe de l'apparente insensibilité de Davis face au décès de sa femme. Forcément, le spectateur est extérieur à la situation et profite des quelques indices donnés par le réalisateur.

L'impassibilité inaccoutumée de Davis donne évidemment lieu à des scènes assez drôles et décalées, ce qui allège le sujet et fait que ce drame n'est pas plombant non plus.

Et puis, vient la rencontre avec Karen et son fils, qui participera à la reconstruction ou à la construction de chacun des protagonistes en empruntant le chemin de la destruction. Ces relations sont belles, touchantes, lumineuses, vraies.

Avec Demolition, vous avez un film original sur un sujet qui pourrait être banal et rebattu au premier abord, mais qui ne l'est pas. Original aussi dans sa mise en scène et somptueuse dans son interprétation. A voir !

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

Repost0

Publié le 18 Mars 2016

 

 

Room : Affiche

Film de Lenny Abrahmson

Avec Brie Larson, Jacob Tremblay, Joan Allen

 

 

Synopsis : Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Jack, 5 ans, vit seul avec sa mère, Ma. Elle lui apprend à jouer, à rire et à comprendre le monde qui l’entoure. Un monde qui commence et s’arrête aux murs de leur chambre, où ils sont retenus prisonniers, le seul endroit que Jack ait jamais connu. L’amour de Ma pour Jack la pousse à tout risquer pour offrir à son fils une chance de s’échapper et de découvrir l’extérieur, une aventure à laquelle il n’était pas préparé.
 
 

 Mon humble avis : Ce film est l'adaptation du roman éponyme d'Emme Donoghue paru en 2011 et lu par votre humble serviteur en 2012. Alors, dans ce billet-ci, je ne m'étalerai pas sur l'histoire, je vous invite à lire ou relire mon billet sur ce thriller que j'avais plus qu'adoré en cliquant ici.

Connaitre l'issue de l'histoire si l'on a lu le livre n'entache en rien le plaisir cinématographique. J'ai trouvé le film très fidèle à l'histoire d'origine.

Room est autant un drame qu'un thriller, mais on ne tombe jamais dans le pathos ni le larmoyant, malgré des scènes difficiles ou joliment émouvantes. Tout est filmé avec justesse et sobriété.

La justesse est effectivement partout dans ce film. Les comédiens tout d'abord ! Brie Larson mérite on ne peut plus l'Oscar qu'elle a reçu récemment pour ce rôle. Jacob Tremblay, qui interprète le petit Jack est aussi bluffant qu'époustouflant. Tant d'émotions passent, ne serait-ce que dans son regard. Chapeau pour un si jeune enfant. On dirait qu'il a fait l'acteur toute sa vie ! Le duo Brie/ Jacob fonctionne à merveille, à pure merveille !

Un film aussi doux et terrifiant à la fois, c'est rare. La situation est terrifiante, mais l'amour fusionnel entre la mère est l'enfant émeut forcément. Quant au retour à la liberté... et bien il y a les réactions des proches, douces aussi ou terrifiante, comme celles du voisinage et de "l'opinion publique" mises en mots et en images par des médias dévastateurs.

Il y a la réinsertion de la mère, et l'adaptation du fils dans la "vraie" vie. Deuxième partie du film tout aussi réussie et subtile que la première.

A voir absolument !

 

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

Repost0

Publié le 25 Février 2016

 

Zootopie : Affiche

Film des Studios Disney

Avec les voix françaises de Marie-Eugénie Maréchal, Pascal Elbé, Alexis Victor

 

 

Synopsis : Zootopia est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown. Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopia !Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque …

 

 

 

Mon humble avis : Il est très rare que j'aille voir des films d'animation au ciné. Mais à force d'être bidonnée devant la bande-annonce de Zootopie, et bien hop, un saut de lapin et me voilà dans la salle !

Gros coup de coeur pour cette histoire et ses personnages à la "mignonnitude" absolue ! Un bijou qui fait du bien de 6 ans à 99 ans, qui donne la banane, qui fait rire, qui émeut, qui révolte.

Un film très intelligent et subtil, qui vogue sur la vague du "bien vivre ensemble", qui donne une bonne leçon de tolérance, de courage, de persévérance et qui donne un gros coup de massue sur les à priori que subisse hélas les minorités, qu'elles soient animales ou... humaines. Ici, les minorités sont les prédateurs et la majorité est représentée par les proies. Puisque bien sûre dans ce film Disney, ce sont les animaux qui nous représentent, avec nos travers, notre bonté, notre ignorance, etc... Et les animaux, ça parle à tout le monde, enfants ou adultes qui retrouvent ici le grand enfant qui sommeille en eux.

Le graphisme est splendide, le rythme trépidant, l'humour constant et le scénario tient vraiment la route. L'enquête menée par super lapine est bien construite et prenante !

Les adultes se régalent en plus sur une multitude de références qui doivent échapper aux plus jeunes. Références entre autre au Parrain. La Pomme sur l'Iphone de super Lapine est remplacée par une carotte, super Lapine précise qu'elle ne vient pas de la province de Garenne, j'en passe et des meilleurs. Les adultes comprendront bien aussi ce qui est démontré parfaitement ici : la peur reste l'arme la plus redoutable pour gouverner.

La créativité et l'inventivité sont partout. Et la scène, pourtant vu 10 fois en BA, où les fonctionnaires de la préfecture sont campés par des paresseux m'a encore pliée en deux, même si je la connaissais par coeur !

Bref, un film enchanteur et jubilatoire, à voir de toute urgence !

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

Repost0

Publié le 11 Février 2016

 

Steve Jobs : Affiche

Film de Danny Boyle

Avec Michael Fassbender, Kate Winslet, Seth Rogen

 

 

Synopsis : Dans les coulisses, quelques instants avant le lancement de trois produits emblématiques ayant ponctué la carrière de Steve Jobs, du Macintosh en 1984 à l’iMac en 1998, le film nous entraîne dans les rouages de la révolution numérique pour dresser un portrait intime de l’homme de génie qui y a tenu une place centrale.

 

 

 

Mon humble avis : Ca m'apprendra à rarement lire les synopsis avant d'aller au ciné et de me contenter du titre, du sujet, de l'acteur, de la bande annonce.

Parce que "si j'aurais su, j'aurais pas venu". Bon, en même temps, je voulais en savoir plus sur l'homme grâce à qui je m'éclate avec mon Iphone et mon Ipad, à savoir Steve Jobs, co-fondateur d'Apple.

L'homme a de génie dans son esprit visionnaire, dans ses compétences marketing. Il invente le concept, mais ce sont, derrière lui, les ingénieurs informatiques qui créent réellement, sans être réellement récompensés ou reconnu. Car Steve Jobs se révèle être un homme narcissique, imbuvable, insupportable.

Tout le film se déroule dans des couloirs ou des pièces de centres d'expositions lors de lancements de produit phares Apple. De ce fait, la caméra est souvent en mouvement, et c'est fatiguant à suivre. Les scènes se répètent. Les top-départs des présentations sont  toujours dans 10 mn puis 5 puis 2, annoncés par la méritante responsable marketing (la remarquable Kate Winslet), mais les scènes dans ces espaces temps durent 20 mn, cela m'a vite lassée, d'autant plus que l'on assiste presque uniquement qu'aux conflits relationnels ou familiaux de Steve Jobs, avec ses collèges, ses ex-patrons, sa fille, son ex-compagne. Mais d'ordinateurs révolutionnaires, de création, il est finalement très peu question. De plus, le film s'arrête avant la géniale période de l'ipod, iphone, Ipad, qui a vraiment démocratisé la marque Apple. On peut désormais "être" Apple sans posséder de Mac.

D'ailleurs, savez-vous d'où vient le nom de la marque "Apple" ? Apple rend hommage à Alan Turing, l'homme qui a réellement inventer l'informatique lors de la seconde Guerre Mondiale, permettant ainsi de raccourcir celle-ci. Turing,  était gay. En 1952, pour éviter la prison, il choisit la castration chimique. Deux ans plus tard, il se suicidera en mangeant une pomme (Apple), pleine de cyanure. Il sera gracié à titre posthume par la Reine Elisabeth en 2013. Le film Imitation Game raconte une partie de son histoire.

Pour ce qui est du film Steve Jobs, à vous de voir, sans en attendre des merveilles, à mon humble avis, même s'il est parfaitement interprété.

Voir les commentaires

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

Repost0