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Publié le 29 Mars 2012

Synopsis : Deux des meilleurs agents secrets au monde sont aussi les deux meilleurs amis dans la vie. Rien ne pouvait les séparer jusqu’au jour où ils découvrent qu’ils fréquentent depuis peu la même jeune femme, Lauren. Ce qui était au début un jeu de séduction sans conséquence et un simple défi amical se transforme vite en une guerre sans merci. Déploiement de technologies de pointe, moyens de surveillance high tech, c’est tout un arsenal capable de faire sauter un pays que les deux espions utilisent pour séduire leur target et mettre l’autre hors-jeu. Plutôt malheureuse en amour jusqu’ici, Lauren a désormais un choix impossible à faire entre deux hommes incroyablement sexy

 

 

 

Avec Reese Witherspoon, Chris Pine, Tom Hardy

 

 

 

 

 

 

  

 

étoile2.5

 

Mon humble avis : C'était dimanche, j'avais choisi de m'enfermer au cinéma avec des films distrayants où le Q.I nécessaire pour suivre l'intrigue ne dépassait pas celui de l'huître... Entre L'oncle Charles et Target, et bien figurez vous que j'ai préféré Target, film américain qui sort les grands moyens : artilleries lourdes dans les effets spéciaux et les scènes d'action et le charme romantique de ses acteurs. Comme le dit Reese Wtitherspoon, c'est un film  deux en un, action et romance. Et c'est surtout un film qui tient ses promesses, qui ne déçoit pas puisque l'on sait à l'avance que le scénario ne débordera pas d'originalités.

Mais le tout est bien filmé, bien mise en scène, et le rythme ne faiblit pas. Il y a un côté "True Lies" (avec Shwarzy) ou la version française "La totale" avec Thierry Lhermitte dans Target. Target, en anglais, signifie "La cible". Et la cible, cette fois ci, n'est pas un dangereux terroriste (quoiqu'il y en a bien un par derrière qui réapparaîtra quand il faut pour assurer un énième rebondissement au scénario, mais Lauren. Deux hommes, deux agents de la CIA ultra entraînés et qui parcourent le monde sur les plus dangereuses missions, tombent amoureux sans s'en rendre compte, de la même femme... qui soit dit en passant, à bien de la chance d'être courtisée par deux hommes à la fois... Bon, en même temps, elles ne manquent pas d'arguments...) Jusqu'au jour où bien sûr, le trio inconnu bat les masques.... En attendant, ces surhommes redeviennent des enfants prêts à tout pour s'assurer les bonnes grâces de la belle bien indécise. Alors, ils utilisent tous les joujoux et gadget de la CIA pour faire foirer les plans dragues de l'autre etc...C'est alors no limit ! Et ce qui était un jeu au début devient presque une guerre et l'amitié sacrée des deux agents est bien menacée. Un film assez réaliste en fait dans le fond. Bon, la forme est là pour distraire. Après réflexion de l'huître, malgré l'artillerie et les clichés américains, j'ai trouvé ce film moins "lourding" que L'oncle Charles. L'oncle Charles serait plus lourding là où Target est léger et rafraichissant !

Et puis, la fin est surprenante mais charmante en faite, romantique à souhait of course mais inattendue. Mais moi, je n'aurais sans doute pas fait ce choix là. Mais bon, je ne suis pas la charmante Reese Witherspoon, ça se saurait !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 8 Mars 2012

Synopsis : Oskar Schell, 11 ans, est un jeune New-Yorkais à l'imagination débordante. Un an après la mort de son père dans les attentats du World Trade Center, le "jour le plus noir", selon l'adolescent, il découvre une clé dans les affaires du défunt. Déterminé à maintenir un lien avec l'homme qui lui a appris à surmonter ses plus grandes angoisses, il se met en tête de trouver la serrure qui correspond à la mystérieuse clé. Tandis qu'il sillonne la ville pour résoudre l'énigme, il croise toutes sortes d'individus qui, chacun à leur façon, sont des survivants. Chemin faisant, il découvre aussi des liens insoupçonnés avec son père qui lui manque terriblement et avec sa mère qui semble si loin de lui, mais aussi avec le monde déconcertant et périlleux qui l'entoure...

 

 

Drame avec Tom Hanks, Sandra Bullock, Thomas Horn, Max Von Sydow

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Ah, le voilà enfin mon premier vrai coup de coeur ciné de 2012 ! Il était temps !

Bon, l'enthousiasme débordant et les points d'exclamations s'arrêtent ici car un tel ton ne convient pas vraiment à un tel film qui se regarde avec les trippes, en apnée, avec la gorge nouée lors des moments très intenses, voire avec la larme à l'oeil, suivant votre résistance à l'émotion.

Je n'ai pas lu le livre éponyme dont ce film est la libre adaptation, aussi, je ne pourrai comparer les deux supports. Mais ce film m'a bouleversée. Oskar est déjà un enfant différent, très intelligent mais peureux des petites choses de la vie, lorsque son père meurt dans le World Trade Center le 11 septembre. Un an après, aucune reconstruction ne s'est entamée dans la vie de l'enfant et de sa mère. Le traumatisme et l'obsession occupent tout. Oskar vit dans son monde, duquel il rejettte sa mère. Et puis, il trouve dans les affaires de son père un clé. Comme au bon vieux temps où son père lui donnait des tas d'énigmes et de missions à résoudre et remplir, Oskar prend cette clé comme une dernière mission de son père, histoire de rester encore avec lui. Alors, selon une technique et une logique imparable pour un enfant 10 ans, il va silloner New York à la recherche de la serrure qui correspond. Tout pour rester près de son père.

Alors, bien sûr, comme on suit les périgrination d'un enfant, même si celui est enfermé dans ses névroses, ses traumatismes, et ses phobies, il y a des petits instants qui nous amènent le sourire voir le rire et qui font du bien. 

Le jeune Thomas Horn est plus que convaincant dans le rôle du jeune Oskar, chapeau. Il nous emmène avec lui dans cette quête à l'épilogue on ne peut plus intattendue dans tous les sens du terme. Qui a -t-il au bout de cette clé ? Incroyablement fort, l'amour du fils pour son père disparu, incroyablement près.... je vous laisse découvrir pourquoi. Et c'est un coup de théâtre supplémentaire qui, quelques minutes avant la fin, vous fait voir le film avec un autre oeil, et explique certaines choses que l'on aurait pu prendre pour des invraissemblances( même s'il y en a tout de même quelques unes).

Des moments très forts : lorsque l'enfant fait la liste de toutes les phobies qui l'habitent depuis le 11 septembre. Des sujets très peu abordés finalement au cinéma. Lorsqu'Oskar se libère de son secret, car Oskar a un secret, un secret qui l'emprisonne. La confrontation très violente entre la mère et le fils.Et la liste est longue.

Ce qui est le plus magnifique dans ce film, c'est les relations, l'attachement, l'amour qui relient les êtres.... Oskar et son père, Oskar et sa grand mère, Oskar et le locataire, Oskar et sa mère, bien plus présente qu'il n'y parait. D'ailleurs, mention spéciale à Sandra Bullock qui, tout en pudeur et en non dit et à l'apposé des rôles plutôt déjantés auxquelles elle m'a habituée. Admirable. Un film / livre qui donne la parole aux enfants traumatisés par le 11 septembre et qui nous emmènent dans leur monde jusqu'à ce que...

Dommage que mon avis aille plutôt à contre courrant de celui de la presse en général.

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 17 Février 2012

Synopsis :  

Margaret Thatcher, première et unique femme Premier ministre du Royaume-Uni (de 1979 à 1990), autrefois capable de diriger le royaume d’une main de fer, vit désormais paisiblement sa retraite imposée à Londres. Agée de plus de 80 ans, elle est rattrapée par les souvenirs. De l’épicerie familiale à l’arrivée au 10 Downing Street, de succès en échecs politiques, de sacrifices consentis en trahisons subies, elle a exercé le pouvoir avec le soutien constant de son mari Denis aujourd’hui disparu, et a réussi à se faire respecter en abolissant toutes les barrières liées à son sexe et à son rang. Entre passé et présent, ce parcours intime est un nouveau combat pour cette femme aussi bien adulée que détestée.

 

 

 

 

Biopic avec Merryl Streep, Jim Brodbent...

 

 

 

 Un conseil si vous pouvez, voyez ce film en VO !!!! Car la bande annonce ci dessous me parait de ce fait, différente du film...

 

 

 

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 Mon humble avis : Et bien depuis début 2012, difficile d'avoir un vrai coup de coeur au cinéma. J'aime les films sur des gens réels qui ont eu un destin incroyable, extraordinaire. Donc, ticket for The Iron Lady please !

Et pourtant, ce film ne manque pas d'atouts. Le premier, indéniable et incontesté, c'est la magistrale interprétation de l'actrice Merryl Streep qui incarne une Margaret Tatcher plus vraie que nature, qu'elle ait la petite quarantaine ou qu'elle soit octogénaire. Vraiment, c'est bluffant. Certes, le visage est aidé par des tonnes de maquillages, mais les postures, les gestes, la bouche. Vraiment, nos acteurs (même s'ils sont américains), ont du talent !

Ensuite, il est toujours intéressant de remonter dans l'Histoire, une Histoire qui nous a été contemporaine sans que nous nous en rendions forcément compte, parce que nous étions trop jeunes et parce queon a rarement l'impression de vivre l'Histoire, même si de grands moments nationaux ou mondiaux parsèment nos vies. Pour prendre conscience de l'Histoire, il faut se retourner.

La dame de fer dresse le portrait d'une femme qui peut être remarquable, est qui l'est à bien des égards. Une femme ambitieuse, intelligente, courageuse, qui va au bout de ses idées, de ses objectifs, décidée.Tenace.Une femme qui fait des choses qu'aucune autre femme n'a jamais fait en occident, une femme qui s'impose dans un monde d'homme. Un femme qui dit des choses bien comme : "De mon  temps, on voulait faire quelque chose, maintenant, on veut être quelqu'un" (ce qui est assez prouvé par nos superbes émissions de téléréalité par exemple). Mas c'était une femme qui était aussi méprisante, humiliante, blessante, qui ne montrait que peu de sentiments. Elle même en vient même à douter.... A t-elle su aimersa famille et la rendre heureuse. Tatcher a manifestement pris goût au pouvoir et en tire de plus en plus de fierté. Après, il y a les décisions politiques qui forcément, ne sont pas toujours populaires. ON retrouve dans notre président certains courrants de pensée de la dame de fer, et pas les meilleurs. On n'oublie pas que Tatcher était intransigeante et ne négociait rien, jamais avec l'ennemi,quel qu'il fut (cf, avec l'IRA entre autre). Et je dirais que c'est dans cet aspect là que le film montre des faiblesses : ces décisions politiques ou militaires sont plutôt survolées, peut développées, ni dans le pourquoi, ni dans les conséquences, ni dans les issues...

J'ai été étonnée de voir que malgré 11 ans au pouvoir, Tatcher était toujours l'unique femme sur les photos de son gouvernement. Pourquoi n'a-t-elle pas eu le plaisir, l'envie ou le défit d'imposer plus de femmes dans son gouvernement, elle qui en était une. Pour garder toute la lumière ? Je n'en sais rien. L'époque n'était pas la même, mais...

Enfin, personnellement, j'ai vraiment été dérangée de voir Margaret Tatcher dans sa vieillesse en toute déchéance, puisqu'elle semble atteinte d'Alzeimer... Jusqu'oùun personnage politique et historique est il publique ? Pour moi, pas jusque dans sa petite mort, sa robe de chambre et ses hallucinations. J'ai trouvé cela totalement impudique et franchement, cela déplace presque le sujet.... est-ce un film sur Alzeimer et le deuil (Tatcher voit son feu mari partout et discute avec lui) ou sur la première femme premier ministre d'un pays occidental ? Il eut été plus intelligent de développer plus les conséquences des choix politiques que ces dialogues, certes attendrissants ou drôles, avec ce mari défunt.

Et puis franchement, j'ai l'impression qu'à force de vouloir éviter à tout prix le récit chronologique de la vie de leur sujet, les biopics finissent par toujours prendre le même angle de vue... les souvenirs du sujet.... et donc des flash-back à la pelle avec un mélange d'images d'époque et de cinéma... Je voudrais que le prochain biopic que je verrai me surprenne pour autre chose que l'extraordinaire interprétation du ou de la comédienne.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et dans le sujet, l'incontournable chanson de Renaud, souvenir de sa superbe, magnifique époque. Fallait l'écrire cette chanson....  Y'a pu beaucoup de chanteurs comme ça maintenant !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 7 Février 2012

Synopsis :  

Sherlock Holmes a toujours été réputé pour être l'homme à l'esprit le plus affûté de son époque. Jusqu'au jour où le redoutable professeur James Moriarty, criminel d'une puissance intellectuelle comparable à celle du célèbre détective, fait son entrée en scène… Il a même sans doute un net avantage sur Holmes car il met non seulement son intelligence au service de noirs desseins, mais il est totalement dépourvu de sens moral. Partout dans le monde, la presse s'enflamme : on apprend ainsi qu'en Inde un magnat du coton est ruiné par un scandale, ou qu'en Chine un trafiquant d'opium est décédé, en apparence, d'une overdose, ou encore que des attentats se sont produits à Strasbourg et à Vienne et qu'aux Etats-Unis, un baron de l'acier vient de mourir…
Personne ne voit le lien entre ces événements qui semblent sans rapport, hormis le grand Sherlock Holmes qui y discerne la même volonté maléfique de semer la mort et la destruction. Et ces crimes portent tous la marque du sinistre Moriarty. Tandis que leur enquête les mène en France, en Allemagne et en Suisse, Holmes et Watson prennent de plus en plus de risques. Mais Moriarty a systématiquement un coup d'avance et semble tout près d'atteindre son objectif. S'il y parvient, non seulement sa fortune et son pouvoir seront sans limite, mais le cours de l'Histoire pourrait bien en être changé à jamais…

 

 

Film d'action avec Robert Downey Jr, Jude Law, Noomi Rapace...

 

 

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Mon humble avis... Une soirée qui était mal partie... Au programme, Café de Flore, avec Vanessa Paradis. En arrivant au ciné, j'apprends que la séance est annulée : panne du projecteur. Hors de question de rentrer bredouille chez moi. Alors entre les films déjà vus, ceux déjà "programmés pour la semaine prochaine" et ceux qui ne commencent qu'une heure plus tard.... Me voici avec un ticket de curiosité pour Sherlock Holmes 2, dont je n'ai pas vu le 1 ! Et me voilà partie pour deux heures 7 minutes d'action.... dont une heure quarante cinq d'ennui... J'exagère juste un peu, j'avoue une toute petite mauvaise fois, quoique...

Disons que l'intrigue m'est parue si emmêlée, si nébuleuse que je n'ai pas suivi grand chose et ne me suis pas intéressée réellement au contenu du film. J'ai donc assisté  à un spectacle... Effets spéciaux, cascades, bagarres chorégraphiées par notre héros.... Bref, les effets visuels m'ont usé les yeux et la musique, très forte, envahissante, m'a abasourdie ! Ce n'est pas mal fait, loin de là, je pense que les fans du héro y trouvent leur compte et il m'arrive de prendre plaisir à ses super méga productions hollywoodiennes (fan des X.Men je suis !) mais là, franchement, jusqu'au 20 dernières minutes, là ou les affaires s'éclaircissent, je me suis plutôt ennuyée.

Et puis franchement, ce style de scènario n'offre pas grand chose de nouveau et j'ai l'impression que l'on pourrait le "copier/coller" sur n'importe quel héros, comme James Bond and co...

Bon, mais tout de même, il y a l'humour des dialogues, la dérision de notre Sherlock, les facéties, les mimiques et la vitalité de l'acteur Robert Downey Jr qui consolent du reste. Sans parler de sa séduction naturelle. C'est curieux, je trouve qu'il ressemble physiquement très fort à notre acteur José Garcia, mais avec une dose de sex appeal supérieure ! Et puis, et puis surprise, dans le personnage féminin de la jeune gitane Sim est très bien tenue par la méconnaissable Noomie Rapace.... Ce nom ne vous dit rien ? Lysbeth Salander, dans la version Suédoise de Millénium.

Bref, en conclusion, des acteurs plaisants, de l'humour. Pour le reste, rien d'essentiel. A voir si les autres projecteurs de votre ciné sont en panne...

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 3 Février 2012

Synopsis : En Afrique, au Kenya, dans l’une des régions les plus sauvages du monde, les animaux vivent libres et loin des hommes. Au sud du fleuve qui divise ces magnifiques terres, règne le clan des lions mené par Fang. La lionne Layla y élève la jeune Mara. Entre chasse et liens familiaux puissants, c’est la vie d’une famille qui s’écrit. Au nord du fleuve, le lion Kali et ses quatre fils rêvent d’étendre leur territoire. Bientôt, les eaux seront assez basses pour que les maîtres du nord tentent leur chance au sud… Dans cet environnement où chacun joue sa survie chaque jour, Sita, une splendide femelle guépard, tente d’élever seule ses petits. Au fil des saisons, tous ces destins vont se croiser à travers une histoire qui n’est ni inventée ni mise en scène, mais captée comme jamais auparavant, de sa bouleversante intimité à sa spectaculaire beauté.

 

 

Production Disneynature.

 

  

 

 

Avec : Maman guépard, lionceaux, hyènes, girafe, le roi lion, les lionnes, les hypo, la tortue, les antilopes, les crocos... bref, tout le monde est là !

 

 

 

 

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Mon humble avis : Magnifique, splendide, superbe, émouvant, stressant, dur, incontournable et prix défiant toute concurrence !!!

Pour le prix, je parle du safari.... Aucun voyagiste, même le plus cheap, ne vous proposera un tel safari, grandeur nature, pour maxi 9 € tarif plein. Car il s'agit vraiment de cela, même mieux. En effet, le safari vous garde dans son 4X4 bien protégé, là, ce film vous mène au coeur des troupes de lions, au coeur des troupeaux de gnous ou d'antilopes.... et vous suivez ce petit monde sur plusieurs saisons, et pas juste 10 mn le temps de faire ho et ha et de prendre 3 photos au téléobjectif. Là, on est vraiment au plus près, pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur, pour la grâce d'un guépard qui court après sa proie, tout son corps bouge, sa tête est immobile. Pour le joli minois de bébé guépard, les jeux mignons tout plein des lionceaux, les calins des lionnes avec leurs petits, c'est vraiment plein de tendresse. Le meilleur aussi pour les images superbes, d'une qualité exceptionnelle, qu'elles représentent un gros plan d'animal ou une vue global d'un félin se détachant sur la savane. Nous sommes au coeur de l'action aussi pour le pire.... et là, je peux vous dire que j'ai stressé au point de broyer le bras de ma voisine ou de sursauter. Car la vie dans la nature y est montrée dans son entièreté et finalement, je trouve que l'Homme n'a rien à envier à la condition animale, même si celui ci vit dans son élément naturel. Car être une mère célibataire guépard n'est pas de tout repos. Être une vieille lionne sur le déclin signifie l'abandon. Et puis, le danger est toujours là. Il faut toujours se défendre et être à l'affût. Ah, la traversée de la rivière infestée de crocodiles par les lions.... Jusqu'à maintenant, je me disais que l'animal chassait pour manger, et je trouvais cela louable, normal et logique. Mais en fait, l'animal se bat aussi bêtement que l'homme pour le pouvoir, pour du territoire, pour de l'influence. Maintenant, ils le font avec les moyens du bord et ne vont pas inventer des bombes A ou 1000 instruments de tortures. L'animal est sans doute moins vicieux, quoique (burk, les hyènes !).... Comme il y a la taquetaquetique du gendarme, il y a aussi la taquetaquetique de la lionne pour chasser ! Par contre, bon point pour le film, la caméra ne s'attarde jamais sur le déchiquetage des proies et les charniers. Globalement, les scènes de chasses s'arrêtent lorsque la proie est à terre.

J'aurais peut-être du commencer par là et préciser que félins est un documentaire scénarisé. On suit les mêmes animaux, prénommés, et il y a une petite histoire de lutte de clans... Cette histoire est secondaire et d'ailleurs, je ne sais pas si les images correspondent toutes chronologiquement à l'histoire qui nous est contée. Le texte est il tiré de la réalité ou scénarisé pour coller à l'histoire, ça je ne saurais vous dire.

Quoiqu'il en soit, pendant la projection, je me suis dit que l'avancée technologique a vraiment du bon lorsque l'on peut assister à tel spectacle dans un fauteuil, à 5 km de chez soi. Le film a été entièrement tourné en décors et en conditions naturels, dans la réserve du Masaï Mara. Il est conseillé à partir de 6 ans... Moi, je dirai 8, car je connais mes neveux qui auraient pleuré devant le danger couru par les jeunes guépards ou autres.

Cerise sur le gâteau, une BO superbe et, si vous avez la chance de ne pas avoir des gens stupides qui se lèvent juste à la fin du film et qui restent debout (grrrr), le générique de fin est mignon comme tout, drôle et instructif !

Voyager ne coûte pas forcément cher. Il suffit d'un peu de curiosité... Et ce film vous emmène au coeur de l'Afrique sauvage. A voir ! Ne manquait pour moi que les odeurs et la chaleur du soleil sur ma peau. Alors, un jour, j'irai là-bas pour le vivre, mais je suis sûre que je verrais de bien moins près tout ce que j'ai vu ce soir. C'est comme Roland Garos, c'est mieux à la TV, mais les tribunes sont toujours pleines. Donc destination Kenya pour mes 45 ans !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 14 Janvier 2012

Synopsis :

 

Le film explore la vie publique et privée de l’une des figures les plus puissantes, les plus controversées et les plus énigmatiques du 20e siècle, J. Edgar Hoover, créateur du F.B.I. Incarnation du maintien de la loi en Amérique pendant près de cinquante ans, J. Edgar Hoover était à la fois craint et admiré, honni et révéré. Mais, derrière les portes fermées, il cachait des secrets qui auraient pu ruiner son image, sa carrière et sa vie.

 

 

Avec Leonardo di Caprio, Harmie Hammer, Noami Watts

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

étoile3etdemi

 

Mon humble avis :Après une copie décevante l'année dernière (Au delà), Clint Eastwood, le grand Clint Eastwood nous revient en pleine forme cette année, avec un film qui lui ressemble, ambitieux, intelligent mais pas tout à fait parfait, nous y reviendrons...

Avec J.Edgar, Eastwood retrace les 50 ans de carrière de Edgar Hoover, l'homme qui, dans les années 20, crée le F.B.I, Federal Bureau of Investigation. Si au début la réputation du FBI était plutôt fragile et discrète, elle n'est plus remise en cause à notre époque. Nous suivons donc J.Edgar, tout juste 20 ans, qui fait ses premiers pas dans une police timide et désorganisée, en pleine époque de la chasse aux sorcières. L'ennemi de l'époque était à l'intérieur des USA : le communisme... Au fil des années, le danger a changé de visage et la menace pour la souveraineté américaine est venue d'ailleurs...

J.Edgar est un homme déconcertant, intriguant, capable du pire comme du meilleur. ON ne doute pas de son patriotisme exacerbé, de son obsession à protéger son pays et ses concitoyens. Mais il a aussi un égo sur-dimensionné, attribut sans doute nécessaire pour parvenir et se maintenir à une telle position. Adorable, bon n'exagérons rien non plus, disons pas désagréable, humain un instant, il devient ignoble et caractériel la minute suivante. Il était corruptible, n'hésitait pas à recourir au chantage mais restait intransigeant envers son entourage.  Il avait ses faiblesses, cachait des TOC. Et cet homme sur qui reposait la sécurité intérieure du pays vivait encore chez "moman" à 40 ans... On hésite entre le trouver visionnaire et paranoïaque... Bref, une personnalité vraiment ambiguë, antagonique, aussi fascinante que insaisissable. Même si pas franchement sympathique, J.Edgar Hoover est un excellent sujet de cinéma. Première étoile pour ce film.

La deuxième étoile est méritée pour l'intérêt historique, culturel, instructif de J.Edgar. En effet, nous parcourrons tout de même un demi siècle d'Histoire Américaine... La chasse aux communistes, puis la crise économique, l'apparition des brigands, la prohibition et les trafics menés par des certains AL Capone, les enlèvements d'enfants.... La 2ème Guerre Mondiale, Roosevelt, La mort de Kennedy, l'arrivée de Nixon... Hoover a connu 8 présidents !

La 3ème étoile revient bien sûr aux comédiens, qui jouent leurs personnages qu'ils soient âgés de 25 ans ou de 70 ans... Au passage, bravo tout de même aux maquilleurs ! Di Caprio est bluffant, et limite méconnaissable. Tant mieux, ce film prouve que Léo trouvera toujours des rôles à sa démesure même à l'âge de la retraite ! Il se murmure dans les couloirs que ce rôle pourrait lui valoir un Oscar.... Ce serait bien mérité. Léo est sans conteste un immense acteur qui ne s'est pas contenté de son physique de jeune premier. Harmie Hammer et Naomi Watts ne sont pas en reste. Leurs personnages sont restés fidèles, dévoués, (soumis ?), admiratifs de leur patron toute leur vie durant. Ils sont parfaitement incarnés même si, curieusement, côté make up, Clyde semble vieillir bien plus vite qu'Edgar ! Mais tous les trois nous offrent une réelle et admirable performance d'acteurs !

Ensuite, il y a la mise en scène... Et là, je dirais une demi étoile. En fait, mon reproche irait plus au montage. Car le film oscille sans cesse dans des flashs back dans différentes époques que l'on a parfois du mal à distinguer.... Un découpage et des dialogues peut-être plus destiné au public Américain. A un moment, Hoover parle de King (un ennemi !)... Franchement, il m'a fallu du  temps pour comprendre qu'il s'agissait de Luther King. En France, on ne dit jamais King comme cela. En général, on dit même Martin Luther king... Bon, mise à part ces petites confusions, quelques longueurs (ressenties par mes copines) le reste de la mise en scène, plans, éclairage, lumière.... Rien à redire. Eastwood est un maître ! Une réalisation sans fioriture, qui reste fixée sur son objectif et son sujet.

Rendons à César... Même si Hoover est plutôt détestable, c'est tout de même lui qui a créé la police scientifique et le F.B.I. Alors, sans lui, nous vivrions sans Les experts, sans FBI portés disparus, sans Esprits Criminels, sans FBI disparu sans laissés de trace, toutes ses séries américaines et leurs dérivés internationaux... Autant dire que nos programmes TV seraient à moitié vide. Donc pour tout le plaisir et la fascination que j'ai eu à regarder ces séries, Edgar, merci !

Résumé : J.Edgar est un excellent film, que l'on va voir si l'on est cinéphile (Eastwood derrière la caméra et Di Caprio métamorphosé devant), si l'on veut se payer une bonne tranche d'Histoire américaine et le portrait du patron du FBI. Pour le talent exceptionnel des comédiens aussi. Mais si l'on veut un film distrayant pour passer une bonne soirée cinoche, ce n'est pas le film que je vous conseillerais. Vous risqueriez de trouver le temps long : 2h15, plutôt austères et pas drôles. On rit deux fois, le reste du temps, on  assiste au portrait d'un des hommes les plus influents aux USA du siècle dernier...

 

 

Le saviez vous ? extrait allociné :

Dicaprio baisse son salaire

Le portefeuille de Clint Eastwood  peut remercier Leonardo DiCaprio  ! Ce dernier a en effet fait un effort conséquent sur son salaire pour jouer dans J. Edgar. Alors que son cachet est généralement de 20 millions de dollars par film, l'acteur a accepté de n'être payé que 2 millions de dollars pour interpréter Hoover.

 

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 14 Décembre 2011

Synopsis :

 

Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut "gagner" du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort. Un homme, accusé à tort de meurtre, prend la fuite avec une otage qui deviendra son alliée. Plus que jamais, chaque minute compte.

 

 

SF, Thriller avec Justin Timberlake, Amanda Seyfiend, Cillian Murphy

 

 

 

 

 

 

 

  

 

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Mon  humble avis :Quand vous enrage parce que notre Gaumont, à grand renfort de bande annonce, vous a sacrément donné envie de voir un film qu'il ne programmera finalement pas.... une solution, profiter d'une escapade dans une autre ville, donc d'un autre Gaumont, pour assouvir votre envie. Merci Gaumont Bordeaux / Talence.

S'il n'était estampillé science fiction et doté de quelques effets spéciaux dignes du futur, je pourrais dire que ce film est très contemporain, actuel, réaliste.... Car c'est à coup de symboles que Time Out caricature avec perspicacité notre société et ce qu'elle risque de devenir... A moins qu'elle le soit déjà.

Le postulat de départ : L'homme est génétiquement modifié pour ne plus vieillir dès son 25ème anniversaire, ce qui donne des scènes cocasses où il est impossible de différencier la belle mère, de la mère et de la fille. D'ailleurs, dans le film, personne (aucun acteur) n'a physiquement plus que la petite trentaine, et encore. Un monde où la vieillesse physique et la déchéance du corps n'existe plus. N'est-ce pas déjà le rêve de millions de personnes et l'occupation exclusive de milliers d'entre elles qui retendent leur peau, avalent pilules et étalent des crèmes à longueur de journée. Nous sommes tout de même dans une époque où bientôt, les jeunes sembleront plus âgés que leurs aînés.

Mais tout cela à un prix. Cette jeunesse éternelle s'achète chaque jour. Plus d'argent, plus d'Euros, de Yen ou de dollars, tout se paie et se gagne en minutes, heures, jours, mois, années, décennies, siècles. Un trajet en bus vous coûte deux heures. Si vous n'avez plus deux heures à votre compteur, vous crevez sur place.

Et comme pour l'argent, le temps est réparti de façon à ce qu'il y ait des riches immortels et des pauvres qui vivent au jour le jour, en gagnant par leur travail 24h de vie supplémentaire. C'est ainsi que règne l'équilibre. Et pourtant, il y aurait assez de temps pour tout le monde sur terre.... bref, beaucoup de symbole dans ce film. L'argent qui devient du temps alors que l'on répète assez souvent que le temps, c'est de l'argent.... Et dans nos vies, on court après le temps, dans le film, le temps, c'est la vie. Des banques conservent dans des coffres des millions d'années.... et en 2011, alors qu'au nord on s'empiffre en ouvrant son frigo ou son congélateur, dans le Sud, c'est tous les jours qu'il faut trouver de quoi manger. Dans Time Out, il y a assez de temps pour tout le monde comme sur notre planète, il y a assez de nourriture pour nourrir la terre entière...

J'ai adoré ce film original, dynamique, trépidant, où le suspens dure plusieurs fois jusqu'à la dernière seconde ! C'est diablement efficace, captivant et cela ne s'arrête jamais. C'est du genre action / réaction ! Les acteurs portent leur rôle à merveille et nous obligent à courir avec eux, après le temps, pour la vie... Et tout hollywoodien dans toute sa splendeur qu'il est, ce film dénonce habilement, et avec une ludicité effrayante  notre mode de vie. Il amène à s'interroger sur l'essentiel, les aberrations, les inégalités et les manipulations qui sont chaque jour sous nos yeux mais devant lesquels nous sommes bien impuissants.

Alors pourquoi pas 4* ? Parce qu'il y a plein de choses qui m'ont énervée dans ce film.... Comme la fille qui prend un bain de mer et retrouve son brushing impeccable 3 mn après, la fille qui courent tout du long du film avec des talons de 15 cm, des leçons de morales assenées à la mode américaine. Mais à part cela, au niveau, rien à redire ! Film brillant. Si, time is out soon, le film est sorti depuis un bon moment. Alors courrez !

 

 

Si j'étais pro et concise, je dirais comme Télé 7jours :   "thriller qui égratigne autant le diktat du jeunisme que les dérives du capitalisme boursier."

Bref, j'ai encore des progrès à faire !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 12 Novembre 2011

Synopsis : 

Une pandémie dévastatrice explose à l’échelle du globe… Au Centre de Prévention et de Contrôle des Maladies, des équipes se mobilisent pour tenter de décrypter le génome du mystérieux virus, qui ne cesse de muter. Le Sous-Directeur Cheever, confronté à un vent de panique collective, est obligé d’exposer la vie d’une jeune et courageuse doctoresse. Tandis que les grands groupes pharmaceutiques se livrent une bataille acharnée pour la mise au point d’un vaccin, le Dr. Leonora Orantes, de l’OMS, s’efforce de remonter aux sources du fléau. Les cas mortels se multiplient, jusqu’à mettre en péril les fondements de la société, et un blogueur militant suscite une panique aussi dangereuse que le virus en déclarant qu’on "cache la vérité" à la population…

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Avec Matt Damon, Kate Winslet, Marion Cotillard, Gwyneth Paltrow, Jude Law, laurence Fishburne...

 

  

 Attention, des images peuvent choquer le jeune public

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Et bien mes amis, ça fait froid dans le dos cette histoire ! Car certes, on est au cinéma, un peu dans de l'anticipation (quoique...), mais dans un réalisme et une crédibilité glaçante. Un virus qui se propage à une vitesse grand V à l'échelle planétaire et qui entraîne, en quelques semaines, des dizaines de millions de morts...  Ce qui aurait pu se passer lors de la grippe aviaire si les oiseaux avaient volé plus vite, lors de la vache folle, lors de la grippe H1N1 si Roselyne n'avait pas commandé ces millions de doses de vaccins. On rigole, mais quand on voit ça, on se dit qu'il vaut mieux trop de prévention que pas assez. D'ailleurs, le film nous rappelle la grippe espagnole de 1918 qui aurait fait entre 30 et 100 millions de morts. Notre vie sur terre est donc bien fragile. Heureusement qu'il y a une relative coopération internationale, des organisations comme l'OMS etc pour étudier tout cela, essayer de prévenir, de limiter... Bref, pour nous protéger malgré certains intérêts antinomiques.

Contagion montre parfaitement tout cela. Depuis la première victime jusqu'à la panique mondiale où l'on n'ose plus toucher son propre voisin et où l'on se bat pour une ration alimentaire, on saccage une pharmacie pour un hypothétique antidote. Bref, l'Etat de non droit s'installe presque, laissant rues, magasins et maisons à la merci des pillages. L'économie est même au ralenti, les aéroports sont vides. Bref, c'est saisissant, effroyablement rendu. Le suspens est là, le rythme soutenu, on ne s'ennuie pas une seconde et une fois sorti, on réfléchit sur cette éventualité apocalyptique. De ce côté là, le film est une entière réussite.

Les acteurs maintenant ? Et bien ils sont assez nombreux, campent tous des seconds rôles qui ne leur laissent pas forcément le temps d'être brillantissimes. En même temps, rien ne m'a choquée ni dérangée, c'est que je ne les ai pas trouvés mauvais non plus !

Alors pourquoi 3 étoiles et non 4 ? Parce qu'il règne par moment une certaine confusion qui mène à ne pas bien distinguer les personnages entre eux. Certains semblent d'ailleurs un peu abandonnés en cours de route. Enfin, le synopsis fait état de guerre de laboratoires... et bien je ne l'ai pas sentie du tout, sauf dans les propos de ce fameux blogueur dont on ne sait jamais s'il est allumé ou pas. La fin m'a semblé un peu bâclée, comme si le temps mis à disposition était passé et qu'il fallait conclure. Car à mi film, moult problèmes sont évoqués et avec eux, le temps incompressible de leur solution. (voyez ma gymnastique pour décrire sans spoiler, sans dire ou gâcher votre surprise !). Il n'empêche que d'un seul coup, il n'y a plus que des solutions ou presque.

Conclusion : Un bon film imparfait qui cloue au fauteuil, à l'efficacité redoutable, qui fait froid dans le dos et impose de grandes décisions : dès demain, je sors masquée, je porte des gants et ne touche plus rien de public, pas même une poignée de porte... Bon ok, je reste chez moi alors ! Au fait, j'ai oublié de prévenir : film déconseillé aux paranos des microbes, des bactéries et des germes !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 4 Novembre 2011

Synopsis : Stephen Meyers est le jeune mais déjà très expérimenté conseiller de campagne du gouverneur Morris, qui se prépare pour les élections à la présidence américaine. Idéaliste et décidé à faire honnêtement tout ce qu’il peut pour faire gagner celui qu’il considère sincèrement comme le meilleur candidat, Stephen s’engage totalement. Pourtant, face aux manipulations et aux coups tordus qui se multiplient vite, Stephen va devoir faire évoluer sa façon de travailler et de voir les choses. Entre tentations et désillusions, les arcanes du pouvoir le transforment…

 

 

Avec George Clooney, Ryan Gosling, Evan Rachel Wood

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : J'ai vu ce film en VOST, ce qui n'est peut-être pas une bonne idée car les dialogues sont nombreux, rapides, les situations alentours pas forcément explicites... Pas d'action et d'explosion ou de scènes langoureuses pour vous confirmer ce que vous soupçonnez avoir compris... Suis-je claire ? Je ne sais pas.

Toujours est il que durant la première moitié du film, j'ai vraiment peiné pour y voir clair, pour distinguer le rôle des uns et des autres et surtout pour capter avec certitude de quel autre personnage il est question au coeur d'un dialogue entre deux autres. Il faut dire que George ne nous aide pas beaucoup et semble avoir oublié que tout son public n'est pas spécialiste du système politique des USA. En effet, les personnages sont tantôt nommés par leur fonction (sénateur, gouverneur etc....), tantôt par leur nom, sinon leur prénom, voire encore leur surnom. Donc immersion difficile dans le film qui nous montre les coulisses de l'accession au pouvoir américain (on peut supposer que certaines méthodes françaises doivent s'en inspirer aussi....). La première partie évoque donc surtout des stratégies politiques pour gagner de l'influence, des voix, des soutiens, des fonds, un Etat, les élections, le bureau oval. Bien sûr, on ne se faisait déjà plus d'illusion sur ce milieu, donc on ne ressort pas de "Les marches du pouvoir" déçu par la nature humaine, par nos dirigeants, par le "gap" (traduire l'immense écart !)entre leurs discours et leurs comportements personnels). On apprend rien de nouveau.

La deuxième partie est plus intéressante, et ressemblerait presque à un  thriller, mais hélas, cette forme n'est pas exploitée. Ici, il s'agit plus du comportement humain, de la manipulation, de l'hypocrisie et de stratégie individuelle pour rester dans la course, voir doubler tout le monde, quitte à oublier nos idéaux fondamentaux. Cette partie, je la juge plus captivante car chacun pourrait l'adapter à son vécu, à son milieu, à son environnement professionnel, et à son questionnement intérieur : jusqu'où irai-je pour me protéger moi même, ou juste pour réussir.

Hélas cet aspect du film est vite interrompu par un générique de fin qui laisse un peu sur sa faim.

Ce film se laisse regarder, certains passages se savourent. Mais l'ensemble n'offre rien de nouveau et sera, je pense, vite oublié.

George, il faut qu'on parle.... tes films me déçoivent souvent. Et ton charisme indéniable ne suffit pas à faire un bon film. En fait, je te préfère nettement dans les pub Nespresso. Mais dis, tu peux faire mieux non ? (Je note cette phrase consciente du danger que j'encours... je connais l'effet de George sur certaines de mes lectrices). Oui, à Rennes, dans mon groupe de cinéphiles, George Clooney est un mythe, une légende, un Dieu... Il n'empêche, force est de constater que George n'est vraiment pas infaillible !

Pas très bonne pioche pour cette séance, c'est pas bien grave, je vais me rattrapper dans quelques jours.

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 31 Octobre 2011

Synopsis :  Dans la petite ville de Jackson, Mississippi, durant les années 60, trois femmes que tout devait opposer vont nouer une incroyable amitié. Elles sont liées par un projet secret qui les met toutes en danger, l’écriture d’un livre qui remet en cause les conventions sociales les plus sensibles de leur époque. De cette alliance improbable va naître une solidarité extraordinaire. À travers leur engagement, chacune va trouver le courage de bouleverser l’ordre établi, et d’affronter tous les habitants de la ville qui refusent le vent du changement...

 

 

Avec Emma Stone, Octavia Spencer, Viola Davis, Jessica Chastain....

 

  

 

D'après le livre éponyme, La couleur des sentiments, best seller de Kathryn Stockett, paru sous le titre original "The Help"

 

 

 

 

  

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Mon humble avis :Je n'ai pas lu le livre, donc je ne peux me lancer dans une comparaison avec l'oeuvre originale. Par contre, pour une fois, le film me donne fichtrement envie de lire le livre. Alors qu'en général je me dis, "plus la peine de lire le livre, je connais l'histoire". Ce film dure 2h20. Lorsque le générique de fin a assombri l'écran, j'avais l'impression de n'être dans mon confortable fauteuil rouge que depuis une heure. On ne voit pas le temps passer en compagnie de toutes ces femmes d'une autre époque... et pourtant, d'une époque pas si lointaine que ça quand on y pense. Une époque presque contemporaine... Dix ans plus tard ou presque, je naissais... Et c'est ça qui fait froid dans le dos, pas ma naissance (quoique), mais que ces injustices et ce racisme primaire soient si proches de nous historiquement parlant et qu'ils n'aient certainement pas encore complètement disparu de l'esprit de tous... Le racisme était alors légal...et s'appelait le ségrégationnisme. Ne pas l'être pouvait vous mener en prison, ou en tout cas, en gros problème avec la loi et la "justice"

En regardant ce film, j'ai pensé à la chanson de JJ. Goldman "Et si j'étais né en 17 à "Leischentat"... Bref, comment aurais-été si j'étais née à cette époque. J'ose croire que j'aurais été du bon côté, celui des révoltés, des indignés, celui des en colère, des dégoûtés... Puisque c'est ainsi que je suis, même si je l'avoue, ma révolte et mes indignations sont souvent passives et ne dépassent pas une conversation ou quelques écrits sur ce blog...

Ce film parle de la révoltante condition des femmes noires américaines qui étaient "bonnes et nourrices chez les riches". Aucun droit social, aucun respect ni reconnaissance de la part de leurs employeurs, une exploitation pour un salaire de misère, une humiliation et un racisme délirants et le Ku Klux Klan qui n'est jamais loin. C'était encore l'époque où des lieux étaient interdit aux Hommes de couleurs... La couleur des sentiments donnent la parole à ces femmes.

Ce film est magistralement réalisé et interprété. Pas de manichéisme forcé, puisque par quelques personnages exemplaires mais hélas rares, le film montre bien que tout le monde n'était pas à mettre dans le même panier. Il y avait  tout de même des gens qui s'interrogeait sur ce que le monde leur imposait comme système de pensée, d'autres qui ne se posent pas de questions car blanc ou noir, où est la différence ! Hélas, ces personnages sont minoritaires face à ses mégères détestables du Mississippi d'alors. Le sujet est grave mais heureusement, certaines situations permettent des rires sincères qui ne sont pas déplacés. L'humour est présent donc nous ne sommes pas dans un mélo de 2h20 faisant sans cesse appel aux bons sentiments. Non, loin de là ! Et puis il y a les regards malicieux de l'une devant l'inquiétude de l'autre.

Lorsque je parcours les critiques presses, je suis surprise de leur enthousiasme si frileux et surtout, je suis choquée... La plupart d'entre elles encense les actrices... blanches et oublie souvent les véritables héroïnes de ce film, les actrices noires qui donnent toutes les dimensions du film, leurs tripes, leur histoire, leur âme... Peu de ces critiques semblent avoir retenu les noms d'Octavia Spencer et de Viola Davis, entre autre. Il semble qu'au niveau reconnaissance à talent égal, le monde du journalisme rechigne encore à traiter les acteurs de couleurs avec la même admiration que leurs collègues blanches... Il y a encore du chemin à parcourir il me semble. Un président noir à la tête des Etats-Unis d'Amérique, environ 50 après l'époque de ce film est déjà une sacrée victoire, mais la route n'est pas terminée.

En attendant, ce film est à voir. C'est encore un film intense, riche, nécessaire, qui sait émouvoir (hou les yeux rouges des copines !) et amuser aussi. Un film qui révolte mais qui fait passer un grand moment de cinéma. Chapeau !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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