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Publié le 31 Janvier 2017

La La Land : Affiche

Film de Damien Chazelle,

Avec Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend

 

Synopsis : Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. 
De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. 
Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent…
Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ?

 

 

Mon humble avis : Entre les 14 nominations aux Oscars de La La Land, les critiques dithyrambiques et les accroches qui ne manquent pas de superlatifs, La La Land semblait vraiment le film à ne pas manquer en ce début d'année.

Et c'est aussi suffisant pour sortir de la salle un peu déçu, tant l'attente était grande, tant je m'attendais à de l'exceptionnel. Et finalement : non.

Certes, le film est agréable à regarder et les comédies musicales sont monnaies de moins en moins courante au cinéma. Mais justement, s'il n'y avait cet aspect comédie musicale, et bien le scénario ne pèserait pas bien lourd, car n'apportant rien de vraiment nouveau, ni dans l'histoire elle-même, ni dans les messages délivrés. La jeune actrice aspirante, serveuse de son état qui vient du fin fond du Nevada, et le jeune, beau et talentueux musicien dont personne n'apprécie la musique à sa juste valeur.... Ca sonne un peu comme du déjà vu ou du couru d'avance. Et oui, il faut croire en ses rêves, ne pas vendre son âme "au diable", même si celui -ci n'est pas franchement diabolique. Le film s'ouvre pourtant sur une scène très prometteuse dans le style comédie musicale, mais hélas, ces types de scènes ne sont pas si nombreuses dans le film, même si certaines ne sont pas sans rappeler des films mythiques de ce genre (Les parapluies de Cherbourg etc...). Ah oui, et puis j'allais oublier, j'ai par moment trouvé le temps un peu long !

 

Alors pourquoi 4 papattes dans ce cas-là me direz-vous ? Et bien parce qu'il y a tout de même des moments délicieux, que les décors et costumes sont sublimes et très fidèles au style acidulé et rétro des comédies musicales, que la caméra et ses mouvements sont parfaitement maîtrisés. Parce que les comédiens Gosling et Emma Stone sont au summum de leurs arts (puisqu'ils chantent, dansent et jouent eux-mêmes au piano), qu'ils donnent envie de se mettre aux claquettes.

La La land est certes un film charmant mais de là à en faire un tel événement médiatique, je suis dubitative. Pour moi, il manque vraiment un gros "petit quelque chose" !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 31 Décembre 2016

Le Fondateur : Affiche

Film de John Lee Hancock

Avec Michael Keaton, Nick Offerman, John Caroll Lynch

 

Synopsis : Dans les années 50, Ray Kroc rencontre les frères McDonald qui tiennent un restaurant de burgers en Californie. Bluffé par leur concept, Ray leur propose de franchiser la marque et va s'en emparer pour bâtir l'empire que l'on connaît aujourd'hui.

 

 

Mon humble avis : Travaillant depuis 9 mois dans la célèbre enseigne aux arches dorés, je ne pouvais pas ignorer ce film. Déjà, parce que je pars du principe qu'il est toujours fascinant de connaître l'histoire d'une entreprise dans laquelle on travaille !

Le fondateur n'est pas un coup de coeur pour moi car le sujet ne s'y prête pas. Mais le film est parfait dans sa réalisation et franchement intéressant.

Retour donc dans l'Amérique des années 50 et 60, et sur l'origine puis l'expansion de la marque Mc Donald's, devenue un gigantesque empire à travers le monde.

C'est un Michael Keaton survolté, gonflé d'énergie qui se glisse dans la peau de Raymond Kroc. Au début du film, cet homme semble avoir assez peu d'ambition et peu de succès en sillonnant les USA en qualité de VRP. Jusque-là, il apparaît sympathique.

Après, lorsque les affaires prospèrent, le caractère du personnage se gâte et il devient puant de prétention, d'égocentrisme, de mégalomanie, de malhonnêteté, d'opportunisme... Bref, au fur et à mesure que son portefeuille se remplit, ses valeurs humaines s'assèchent. Lui reste la persévérance, la seule qualité valable et rentable à ses yeux, celle qui fait la différence du talent, du génie, de l'intelligence et de l'instruction... dans les résultats !

Certes, Ray Kroc  bâtit un empire, mais en s'appropriant l'idée géniale des frères Mc Donald et en piétinant avec force les valeurs que ces derniers mettaient dans leur entreprise.

La bonhommie des frères Mc Donald contraste très vite avec l'impétuosité de Ray Kroc et donne lieu à des échanges cocasses, comiques qui deviendront caustiques au fil des années.

C'est amusant de constater, quand on connait de Mc Do de l'intérieur, que peu de choses ont réellement changé ! Déjà, à l'époque, la phrase culte ressemblait à cela: "Si tu as le temps d'être désoeuvré, tu as le temps de faire du nettoyage" !

La scène où les frères Mc Donald conçoivent le restaurant idéal sur un terrain de tennis vaut son pesant de caramel mou !

Lorsque le film s'arrête, les Mc Do ne sont encore que des restaurants de burger, sans chicken et sans fish... et sans salle pour consommer sur place. Je me demande quand ces changements sont advenus. Je demanderai à mon big boss, qui est l'un des plus grands franchisés de France, puisqu'il possède tous les Mc Do de Rennes et des environs, à savoir plus d'une vingtaine de restaurants !

Le fondateur est donc le portrait d'un homme pour qui la réussite est venue sur le tard. Un petit VRP devenu un richissime requin aux dents très longues. D'ailleurs, il le dit : "Si, près de moi mon concurrent est en train de se noyer, j'enfonce encore plus sa tête sous l'eau pour être sûr qu'il se noient". "Belle mentalité" n'est-ce pas ?! Son empire est tout de même fondé sur un gigantesque vol de propriété intellectuelle.

Quoiqu'il en soit, le film est captivant à regarder, et n'offre pas une minute d'ennui !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 3 Décembre 2016

 

Sully : Affiche

Film De Clint Eastwood

Avec Tom Hanks, Aaran Eckhart, Laura Linney

 

Synopsis : L’histoire vraie du pilote d’US Airways qui sauva ses passagers en amerrissant sur l’Hudson en 2009. 
Le 15 janvier 2009, le monde a assisté au "miracle sur l'Hudson" accompli par le commandant "Sully" Sullenberger : en effet, celui-ci a réussi à poser son appareil sur les eaux glacées du fleuve Hudson, sauvant ainsi la vie des 155 passagers à bord. Cependant, alors que Sully était salué par l'opinion publique et les médias pour son exploit inédit dans l'histoire de l'aviation, une enquête a été ouverte, menaçant de détruire sa réputation et sa carrière.

 

 

Mon humble avis : Cinq pattes de chat... Non pas que ce film soit un réel coup de coeur... C'est juste que Sully est un film parfait de bout en bout. Rien à reprocher, le sujet, la réalisation, le jeux des acteurs, tout est totalement maîtriser... par le maître Eastwood, âgé, rappelons le, de 86 ans ! Quel réalisateur celui-là ! Quasiment pas un raté ! D'ailleurs, ouvrez l'oeil, car à la manière d'Hitchcock, Eastwood apparaît subrepticement dans un panneau publicitaire.

Sully est le portrait d'un homme qui, en quelques heures, est devenu un héro national, puis la personne la plus aimée et la plus influente aux USA en 2009, juste derrière Mme Obama. Parce qu'il a fait preuve d'un sang froid extraordinaire, d'une connaissance parfaite de son métier, ce qui a permis de sauver les 155 passagers du vol 1549 dont il tenait les commandes. Et malgré cela, Sully reste d'une humilité fabuleuse. Mais il devra se battre, car, héro national, il est néanmoins suspecté d'erreur humaine par les grandes instances de l'aviation nationale.

Les flash back nous emmènent dans le cockpit et dans la cabine de l'avion, avant et pendant la catastrophe. Mais aucun pathos ni sur jeu. Des faits, rien que des faits, au spectateur d'apprécier l'incroyable de la situation. 

Ensuite, nous suivons aussi Sully et son copilote dans les jours qui suivent. Les cauchemars, les doutes, les relations familiales et l'injustice de leurs paires.

Enfin, nous assistons aux réunions et au "procès" qui est fait aux deux pilotes. Et là, Tom Hanks (qui porte aussi bien les cheveux blancs que l'uniforme) nous procure une extraordinaire jubilation par son sens de la répartie et de l'analyse. Analyse de cette histoire mais qui est valable pour tant d'autres domaines lorsqu'il y a catastrophe, mort "inacceptable" etc... C'est que nous vivons dans un monde qui, pour un oui ou pour un non, cherche l'erreur humaine à force de simulations informatiques...sans prendre un compte le facteur humain.

Ce qui m'a étonnée tout de même, c'est que "ce miracle de l'Hudson" a eu lieu en 2009, soit après le 11/08/2001. Et dans un dialogue, il est dit que "comme il s'agit d'un vol intérieur, il n'y a pas de listing passager". Je ne suis pas une pro de ce milieu, mais tout de même, au niveau de la sécurité et du terrorisme potentiel, je trouve ça léger léger...

Bref, du grand Eastwood, à voir évidemment... Et restez pour le générique, puisqu'on y fait la connaissance du vrai Sully et des vrais passagers de l'époque.

Sully, un film qui semble sans prétention, humble, intègre, à l'image de son héro.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 26 Novembre 2016

Alliés : Affiche

Film de Robert Zemeckis

Avec Brad Pitt, Marion Cotillard, Jared Harris, Daniel Betts

 

Synopsis : Casablanca 1942.  Au service du contre-espionnage allié, l’agent Max Vatan rencontre la résistante française Marianne Beauséjour lors d’une mission à haut risque. C’est le début d’une relation passionnée. Ils se marient et entament une nouvelle vie à Londres. Quelques mois plus tard, Max est informé par les services secrets britanniques que Marianne pourrait être une espionne allemande. Il a 72 heures pour découvrir la vérité sur celle qu’il aime.

 

 

Mon humble avis : J'ai vivement apprécié Alliés, même si ce film n'est pas exempt de très légers défauts et de quelques clichés.

Tout d'abord, l'alchimie entre Brad Pitt et Marion Cotillard crève l'écran ! Ces deux acteurs sur le même écran, ce n'est que du bonheur. Bien entendu, ils apportent tous les deux une certaine dose de glamour, mais pas que. C'est à merveille qu'ils campent tous les deux leurs personnages et nous embarquent dans leurs aventures qui tournent ensuite, sans doute, à une mésaventure. Bon, par contre, Marion Cotillard porte une fois de plus le même rouge à lèvres que dans ses autres films made in USA !!! J'aimerais qu'Hollywood lui offre un rôle plus contemporain, ne nécessitant pas costumes et coiffures spécifiques. Un film "sans maquillage", un peu dans la veine de "De rouille et d'os".

Certaines scènes (surtout lors de la rencontre de Marianne et Max), ainsi que certaines évocations (comme une Marseillaise chantée haut et fort devant une flopée de soldats allemands, ne sont pas sans rappeler le film culte Casablanca de Michael Curtiz, mais avec la couleur en plus !

La reconstitution des années de la guerre de 40 est magistrale ! Très jolie, avec de superbes images, pour Casablanca. Pour Londres, la reconstitution du Blitz fait froid dans le dos et la scène de l'accouchement sous les bombardements prend vraiment aux tripes.

L'histoire, bien sûr, est captivante. Entre espionnage, thriller, romance, la grande Histoire, l'amour, la trahison... On ne s'ennuie pas une seconde, même si certaines scènes paraissent longues tant la tension est forte et limite insupportable puisque l'on redoute ce qui pourrait, ou pas, se passer. Le film oscille entre glamour et extrême violence, celle-ci étant liée au contexte historique, et jamais gratuite.

Maintenant, j'aurais vraiment aimé en savoir plus sur le mystérieux personnage de Marianne. Les explications données dans les dernières minutes du film m'ont laissée sur ma fin. Des détails supplémentaires n'auraient pas nuit à ma curiosité et à la profondeur de la protagoniste.

Alliés est vraiment un film intéressant historiquement parlant, car il évoque la situation et la vie des espions lors de la seconde-guerre Mondiale, et il me semble que ce sujet est rarement abordé au cinéma.

Alliés, un film romanesque, romantique et historique est à voir absolument !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 22 Novembre 2016

Doctor Strange : Affiche

Film de Scott DERRICKSON, 

Avec Benedict Cumberbatch, Chiwetel Ejiofor, Tilda Swinton

 

Synopsis : Doctor Strange suit l'histoire du Docteur Stephen Strange, talentueux neurochirurgien qui, après un tragique accident de voiture, doit mettre son égo de côté et apprendre les secrets d'un monde caché de mysticisme et de dimensions alternatives. Basé à New York, dans le quartier de Greenwich Village, Doctor Strange doit jouer les intermédiaires entre le monde réel et ce qui se trouve au-delà, en utlisant un vaste éventail d'aptitudes métaphysiques et d'artefacts pour protéger le Marvel Cinematic Universe.

 

 

Mon humble avis : Et voici un autre personnage Marvel adapté au grand écran, le Docteur Strange... Que je ne connaissais pas du tout avant la séance de cinéma.

Il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dans le film, tant ce fameux Doctor Strange est à la base imbuvable avec son égo XXL ! Et puis l'entrée réelle dans l'univers Marvel tarde un peu à venir.

Mais finalement, l'histoire nous prend, les différents personnages aussi et l'on bénéficie d'un chouette petit voyage au coeur de Katmandou. Ici, les héros ne tirent pas leur pouvoir de leur naissance, d'un accident ou d'une mutation génétique. Non, c'est le développement personnel, spirituel et mystique qui les mènent à devenir de valeureux guerriers dotés d'un certain pouvoir, pour combattre non pas des Etats ou des organisations mystérieuses, mais le Mal dans toute sa splendeur, sa tentation, son danger, sa présence possible dans chaque particule, dans l'infiniment petit aussi bien que dans l'infiniment grand... voire l'infini tout court.

Mais en fait, le véritable ennemi de l'homme n'est pas le Mal, mais le Temps. Et oui, l'ennemi commun est le temps qui passe, que tout le monde s'efforce de ralentir, voire de stopper, pour gagner l'immortalité et l'infini.

Bien sûr, dans l'univers Marvel, ces sujets sont plutôt développés sous forme de paraboles. Mais il y a dans ce film une certaine philosophie à méditer, des sujets à questionner, même si l'on est d'accord qu'il n'y a pas de quoi en tirer une thèse !

A préciser cet opus Mavel est magistralement réussi au niveau visuel. Les effets spéciaux et/ou visuels justement sont à couper le souffle lors qu'ils deviennent labyrinthiques.

Le moment de cinéma fut agréable et divertissante. Mais Doctor Strange ne m'a pas autant séduite que les autres super-héros de l'écurie Marvel. Mais, roulement de tambour, annonce... Oui, bien entendu  il y aura une suite... ou plutôt un Cross-Over qu'annonce le générique de ce film. Et qui croisera bientôt Doctor Strange : Le beau, le musclé, le Dieu... j'ai nommé Thor ! Et ça, je ne le manquerai pas !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 17 Novembre 2016

Inferno : Affiche

Film de Ron Howard

Avec Tom Hanks, Felicity Jones, Omar Sy, Sidse Babett Knudsen

 

Synopsis : Dans "Inferno", le célèbre expert en symbologie suit la piste d’indices liés au grand Dante lui-même. Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks pour retrouver la mémoire. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’Enfer…

 

 

Mon humble avis : Tom Hanks reprend le costume de Robert Langdon, pour la troisième fois.

Bien entendu, le film se regarde bien, l'intrigue est captivante, le rythme ne faiblit pas une seconde, le suspense est garanti. L'intérêt culturel du film est indéniable, et donne vraiment envie de se cultiver un peu plus sur ces grands personnages historiques et les symboles qui foisonnent dans cette histoire. Cette fois-ci, la "star" de film est Dante... et son enfer qui donne lieu à un super jeu de piste à grande échelle. De ce côté-là, on a ce que l'on attend, sans grande surprise. C'est formaté, on le sait à l'avance, mais cela fonctionne.

Inferno offre en plus de superbes vues de Florence, Venise et Istambul. Des visites guidées gratuites, dans le fauteuil de velours rouge du cinéma. Avec, cerise sur le gâteau, des musées et basiliques vides car évacués dans l'histoire.

Maintenant, ce que je reproche à Inferno, c'est l'accumulation des clichés et poncifs. Et à force de vouloir nous faire courir dans tous les sens, le réalisateur semble oublier que le spectateur n'est pas stupide et que certains détails négligés par la réalisation lui sautent aux yeux. Beaucoup trop de "comme par hasard"... (genre comme par hasard, Langdon sort un billet de 100 € de sa poche quand on lui demande alors qu'il n'a ni papiers, ni téléphone, ni carte de crédit et qu'il est en fuite et poursuivi par des bons et des méchants !)

Toute l'intrigue se déroule en gros sur 24 heures, et c'est hallucinant tout ce que les protagonistes parviennent à faire en 24h, tout en se déplaçant sur 2 villes italiennes plus Istanbul. Si l'on est fine observatrice (comme je le suis !), on remarquera que Felicity Jones s'engage dans une journée très mouvementée en chaussure à talons compensés, que lors de 2 scènes, on la voit perchée sur des talons aiguilles, pour la revoir juste après sur ses talons compensés. Bref, grosses erreurs de raccord qui m'agacent profondément. Quand on met des dizaines de millions de dollars pour réaliser un film, on fait attention à ce genre de détails. De même, à un moment, après un passage à tabac, Tom Hanks se retrouve avec un oeil bien abîmé, les vaisseaux sanguins explosés etc... la scène suivante, on retrouve Tom Hanks frais comme un gardon avec son regard magnifique !

Bref, le jour où les américains comprendrons qu'il vaut mieux sacrifier le glamour hollywoodien pour un peu plus de réalisme, ce sera un grand pas pour les cinéphiles et le cinéma en lui -même.

Vous l'aurez compris, Inferno est un divertissement agréable, mais qui ne casse pas trois pattes à un canard. Néanmoins, je vais tenter de me "culturer" sur Dante, ce serait une bonne idée !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 11 Novembre 2016

Moi, Daniel Blake : Affiche

Film de Ken Loach

Avec Daves Jones, Hayley Squires, Dylan McKiernan

 

Synopsis : Pour la première fois de sa vie, Daniel Blake, un menuisier anglais de 59 ans, est contraint de faire appel à l’aide sociale à la suite de problèmes cardiaques. Mais bien que son médecin lui ait interdit de travailler, il se voit signifier l'obligation d'une recherche d'emploi sous peine de sanction. Au cours de ses rendez-vous réguliers au « job center », Daniel va croiser la route de Katie, mère célibataire de deux enfants qui a été contrainte d'accepter un logement à 450km de sa ville natale pour ne pas être placée en foyer d’accueil. Pris tous deux dans les filets des aberrations administratives de la Grande-Bretagne d’aujourd’hui, Daniel et Katie vont tenter de s’entraider…

 

 

Mon humble avis : Moi, Daniel Blake a reçu la récompense suprême lors du dernier Festival de Cannes, à savoir la Palme d'Or. Récompense oh combien méritée !...

Même si ce film n'est guère joyeux ni très distrayant, car encré dans le réel du quotidien, le quotidien des petites gens de la classe moyenne, voire pauvre, d'Angleterre.

Un film intelligent, sobre, pudique et franchement bouleversant. Un film qui montre qu'à l'heure où les gouvernements ne jouent plus leur rôle, et bien reste l'entraide, celle toute simple faite de petits coups mains, de rencontres, de maigres repas partagés, de sourires échangés... Bref, l'attention portée à l'autre, même à l'inconnu qui de ce fait, ce sent vivant, existant aux yeux des autres. Un film porté par des acteurs exceptionnels, tout à fait méconnus en France. Ce qui fait qu'à l'écran, on ne voit pas de comédiens, mais de vraies personnes qui vivent une vraie vie.

Les personnages de Ken Loach ne démissionnent pas, malgré les épreuves de la vie, et surtout les épreuves du système, un système binaire qui ne prend plus en compte l'individu, qui ne possède que deux cases à remplir (oui ou non) et qui, parce que c'est le règlement, n'imagine même pas qu'il puisse y avoir une 3ème case, voir une dizaine d'autres pour répondre aux besoins et aux urgences de chacun.

Daniel Blake est confronté aux incohérences du système de santé et de chômage anglais... Et dès le début du film,  nous sentons parfaitement que ce personnage va faire face à un monde qui marche sur la tête au point que l'on pourrait en rire, s'il n'y avait des vies humaines en jeu. Oui, les situations que rencontrent Daniel Blake semblent plus tirées d'un sketch humoristique que d'une vérité pourtant hélas bien réel.

Suite à une crise cardiaque, Daniel Blake doit rester en convalescence et ne peut plus travailler pendant un moment, d'avis du personnel soignant. Sauf que lors d'un questionnaire médical pour obtenir une pension d'invalidité, il est déclaré apte à travailler, en gros, parce qu'il est capable de se déplacer seul et e mettre un chapeau. De ce fait, il doit s'inscrire au Pôle Emploi anglais, sauf qu'il ne peut percevoir d'allocations s'il ne cherche pas de travail durant 35  heures par semaines et le prouver.

Bref, vous le comprendrez bien, dans ce film, que ce soit pour Daniel Blake ou sa nouvelle amie Kathie et ses deux enfants, c'est le serpent qui se mord la queue, et tout le monde qui se renvoie la patate chaude... sans se préoccuper des conséquences souvent gravissimes dans la vie de ces victimes malgré elles

Dans de moindres proportions, il y a quelques années, j'ai été victime aussi de ces prises de tête avec le système... Ce qui a eu pour conséquences, suite à une grosse crise d'angoisse, de prolonger mon arrêt maladie d'alors de 9 mois... ce qui fait que j'ai coûté beaucoup plus cher à la société que si chacun avait fait son boulot en temps voulu.

Bref, un film à voir, pas forcément à revoir pour les raisons citées en début de billet. Mais c'est une réelle prise de conscience sur les incohérences des systèmes de protections sociales où les bénéficiaires sont souvent soupçonnés d'assistanat ou profit de complaisance.

Dommage hélas que de tels films n'aient un effet que dans l'esprit du spectateur, mais point dans ceux qui nous gouvernent et pondent des lois qu'ils ne respectent pas eux même. Car ce film dénonce parfaitement l'inefficacité volontaire d'une l'administration étouffante, qui accroît encore plus la précarité et l'isolement des personnes qui ont besoin d'aide...Dommage que le cinéma ne change pas le monde !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 29 Octobre 2016

 

 

La Fille du train : Affiche

Film de Tate Taylor

Avec Emily Blunt, Rebecca Ferguson, Haley Bennet, Justin Theroux

 

Synopsis : Rachel prend tous les jours le même train et passe tous les jours devant la même maison. Dévastée par son divorce, elle fantasme sur le couple qui y vit et leur imagine une vie parfaite… jusqu’au jour où elle est le témoin d’un événement extrêmement choquant et se retrouve malgré elle étroitement mêlée à un angoissant mystère.

 

 

Mon humble avis : Quel film ! Du pur thriller psychologique ! J'adore !

Et pourtant, la presse n'est pas tendre avec ce film, adaptation du roman éponyme de Paula Hawkins, véritable best seller paru en France en mai 2015. Je n'ai pas lu le livre, aussi, j'ignore si le film est fidèle à 100% au roman. Je sais juste que le bouquin se déroule en Angleterre, alors que le film lui, se passe dans les environs de New York.

Quoiqu'il en soit, j'ai été scotchée à mon fauteuil devant cette histoire terrifiante, qui fait froid de le dos. Tout est sujet de manipulation et de point de vue en fait. Le scénario est vraiment machiavélique, qui balade le spectateur par le bout du nez dans toutes les théories possibles. Nous sommes presque dans un huit clos. Pas physiquement ni géographiquement, mais dans l'atmosphère inquiétante qui règne, et par les personnages peu nombreux... mais tous suspects à un moment ou un autre de l'histoire. Oui, on suspecte chacun d'entre eux, chacun leur tour. Aucun ne semble vraiment net en fait. Ce qui donne à ce film un suspens implacable. 

Au début, il est un peu difficile de rentrer dedans, surtout à cause de la forme narrative, qui alterne présent et passé par de nombreux flash back. Mais l'on s'habitue et ces flash back permettent d'approfondir les personnages, de les percevoir sous deux angles différents, dont un (le passé), qui éclaircit, façon de parler, le présent. Je dis "façon de parler" car, au départ du film, on pense évoluer dans une Amérique bien propre, bien parfaite, avec des gens plus beaux et plus heureux les uns que les autres. Bref, le cliché américain. Sauf que celui-ci se fissure bien vite et nous invite ainsi à ne pas nous fier aux apparences.

Chaque personnage surprend le spectateur presque à chaque minute, par des comportements ambigus ou contradictoires. Aucun personnage n'est lisse... Et surtout pas le personnage de Rachel, magistralement interprété par une Emily Blunt inattendue et bouleversante. Du grand art d'interprétation, moi, je dis qu'il y a de l'Oscar dans l'air, en tout cas, ce serait on ne peut plus mérité. Rachel est tantôt comme absente, inquiétante, d'ailleurs, elle s'inquiète elle même, hystérique, malheureuse, obsédée, dépressive, alcoolique, sobre, rêveuse, ancrée dans la réalité tout en vivant sa vie par procuration. Bref, c'est une femme brisée et ... je n'en dis pas plus, les 15 dernières minutes vous dévoilerons ce que vous n'oseriez même pas imaginer.

La fille du train, un film de la même veine de Gone Girl, mais avec un rythme plus lent, comme un train intercommunal, qui prend le temps de s'arrêter aux stations essentielles. Et, chose assez rare, le film me donne vraiment envie de lire le roman, même si j'en connais l'issue. Mais il y a tant de petits détails, et tout est tellement "psychologique", que le livre doit être tout autant captivant, même pour qui a vu le film !

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 20 Octobre 2016

 

 

Jack Reacher : Never Go Back : Affiche

   Film d'Edward Zwick

Avec Tom Cruise, Cobie Smulders, Robert Knepper

 

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateursSynopsis : Jack Reacher est de retour, prêt à tout pour obtenir justice. Susan Turner, qui dirige son ancienne unité, est arrêtée pour trahison : Jack Reacher ne reculera devant rien pour prouver l'innocence de la jeune femme. Ensemble, ils sont décidés à faire éclater la vérité sur ce complot d'État.

Mon humble avis : Ceux qui aiment ce genre de film, action et thriller XXL, se régaleront, tout comme je me suis régalée ! Les autres, c'est peut-être pour eux l'occasion de redonner une chance aux super productions américaines de les séduire, juste pour ce qu'elles sont : de grands divertissements spectaculaires, avec une tête d'affiche qui assure déjà en général le succès du film, comme une garantie d'un certain label de qualité. La tête d'affiche ici est Tom Cruise. On commence à remarquer qu'il n'a plus 30 ans ! Malgré le Botox, quand Mr Cruise se dénude le torse, la peau et la morphologie commencent à  afficher la cinquantaine avancée, même si Mr Cruise n'a pas à rougir de ses formes et de sa forme !

Ce deuxième opus fait suite au premier, paru sur nos écrans il y a 4 ou 5 ans, déjà ! Et cet opus ne trahit pas son prédécesseur. Car le cahier des charges est entièrement rempli.

Check list de ce qu'il faut pour faire un bon film d'action/thriller : un super héro justicier solitaire pas moche si possible : Check ! Un méchant très méchant : Check ! Des scènes d'actions où tout explose : check ! Des scènes de combat à mains nues ultra chorégraphiées : check ! Une héroïne toujours belle et maquillée malgré les courses poursuites : check ! De l'humour : Check ! Une bonne intrigue, de plus en plus liée à l'international et à l'actualité : check ! Une sensation de complot : check ! Et, des séquences émotions : Check ! Car figurez-vous que Jack Reacher pourrait bien être le papa d'une ado de 15 ans, que bien sûr, les méchants sont au courant avant lui et que bien sûr, l'ado se retrouve en danger !

Bref, Jack Reacher number 2 se révèle être un excellent divertissement, qui mise plus sur l'efficacité que sur l'originalité, mais qui accroche parfaitement son spectateur tant à l'histoire, qu'à son fauteuil. Un bon moment à ne point bouder, ça change les idées !

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 13 Août 2016

Jason Bourne : Affiche

Film de Paul Greengrass

Avec Matt Damon, Tommy Lee Jones, Alicia Vikander, Vincent Cassel

 

 

Synopsis : La traque de Jason Bourne par les services secrets américains se poursuit. Des îles Canaries à Londres en passant par Las Vegas...

 

 

Mon humble avis : Jason Bourne, le retour ! Ou alors : On a retrouvé Jason Bourne ! Ou encore, Jason Bourne sort de l'ombre !

Suite de la traque de Jason Bourne commencée en 2002 ! Et Bourne/Damon assure toujours autant, avec un visage moins juvénile, of course !

Le cahier des charges de ce Jason Bourne number 5 est rempli et le canevas respecté. Comprendre donc que : c'est comme d'hab, pas de grande surprise.

Comme d'hab, on fait un demi tour du monde en 2 heures : depuis la Grèce, l'Albanie, l'Allemagne, Londres, las Vegas, Washington !

Comme d'hab, il y a un super grand méchant super terrifiant, notre Vincent Cassel national, qui a vraiment là la gueule de l'emploi !

Comme d'hab, il y a des courses poursuites magistrales (l'une dans des émeutes grecques, l'autre, un peu too much d'ailleurs, à Las Vegas !

Comme d'hab l'intrigue semble nébuleuse au début et s'éclaircit bien ensuite. Le scénario est franchement bien ficelé et donne lieu à un thriller plus qu'haletant qui scotche au fauteuil. Pas un temps mort, même si on ne compte pas les morts !

Bourne avance sacrément dans la recherche de sa propre histoire, on va presque dire qu'il est de moins en moins amnésique, mais son instinct de survie est toujours aussi aiguisé ! Avec Bourne, on découvre un sacré secret bien caché de son histoire et qui explique un peu, de ce fait, la naissance de la franchise Bourne.

Une nouvelle venue au service web de la CIA apporte du piment à cet opus, tant elle est elle-même intrigante. Et je pense pouvoir dire sans trop me tromper qu'avec ce nouveau personnage, on est quasi sûr d'avoir un Bourne number 6 ! Si Matt accepte bien sûr !

Bref, comme d'hab ! Super thriller moderne et haletant ! Comme d'hab, super divertissement ! Comme d'hab, super bien fait ! Comme d'hab, Damon et ses potes comédiens sont tip top !

Alors c'est peut-être comme d'hab, mais moi, j'aime !

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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