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Publié le 16 Février 2011

Synopsis : Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnesque dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily...

 

 

 

Thriller avec Nathalie Portman, Vincent Cassel, Mila Kunis

 

 

 

 

 

 

 

 

  

   

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Ce film est un chef d'oeuvre intense et sublime, d'une diabolique efficacité et d'un esthétisme rare !

  Je suis KO de tension et d'émotions. L'atmosphère est oppressante et terrifiante à souhait.  Elle vous tient captifs du début à la toute fin (qui est, soit dit en passant, mon tout petit bémol de déception, parce que je ne l'ai pas trouvée très crédible en y réfléchissant peut être un peu trop !!!). Sinon, ce film est parfait. Pas de fausse note, ni dans le scénario, ni dans la réalisation, ni dans les effets spéciaux. Le spectateur, pas toujours à l'aise, dérangé et contrarié dans son esprit "sensé" et cartésien, en vient à douter de tout. De ce qui est vrai, transformé ou faux, même de la perversité à priori évidente de l'excellent Vincent Cassel ! On plonge dans les angoisses, la paranoïa aigue et la folie de Nina. Coeurs sensibles, abstenez vous  : quelques scènes difficiles, violentes ou sexuelles. Le but de déstabiliser le spectateur est atteint à  100 % !!! Certaines questions restent en suspens, chacun y donnera les réponses qui lui conviennent, les supposera ou s'interrogera encore.... A travers ce thriller hors du commun, on s'interroge sur la perfection, celle demandée par une société exigeante, celle que l'on se fixe comme objectif pour briller aux yeux du monde ou dans notre moi intérieur. La perfection est elle un but ou un moyen ?Jusqu'où peut mener cette obsession, cette quête de la perfection ? La perfection est elle théorique ou dépend t-elle de l'affectivité des uns ou du regards des autres ? Autre sujet aussi évoqué de façon si subtile : pour grandir, il faut renoncer à certaines choses, avancer, mais surtout, connaître, accepter et laisser libre court à notre face obscure. Et ainsi, l'on devient soit, pas celui ou celle qui est attendue.

Et pour traiter ces sujets, excellente idée que de situer ce drame dans le milieu de la danse classique, du ballet, ce milieu intransigeant où la compétition est si rude. On perçoit vraiment l'extrême rigueur, les sacrifices et les privations obligatoires pour devenir et rester danseur de haut niveau. Cela donne lieu à de magnifiques scènes de ballets et de répétitions, tant par des gros plans sur des chaussons de danse que des plans larges sur des danseurs. Le plus sublime là dedans est bien sûr l'interprétation extraordinaire de Nathalie Portman. Sa métamorphose de cygne blanc et fragile en cygne noir inquiétant est magistrale. Elle n'est pas doublée. Lors d'interviews, la jeune actrice avoue que c'est le tournage le plus éprouvant de sa carrière déjà bien remplie. Un an de préparation, cinq heures de danse par jour minimum....Et on veut bien la croire. Car c'est une vrai danseuse étoile que l'on voit évoluer quand on la regarde. On imagine parfaitement le cygne qui prend son envol, le cygne qui se pose. Que de grâce. Nathalie Portman est donc aussi bluffante avec son corps qu'avec son doux visage où se dessinent la peur et la folie. Autant de talent force le respect et mérite- on en parle à Hollywood - un Oscar. Voici un rôle que la jeune femme n'est pas prête d'oublier et nous non plus. Bravo et merci pour ce spectacle si puissant !

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 11 Février 2011

Synopsis : La vie est belle pour Janne, un jeune trentenaire finlandais... Il ne fait rien de ses journées. Sa fiancée Inari n’en peut plus et lui pose un ultimatum : soit il trouve un décodeur tv avant l’aube - elle le lui réclame depuis longtemps - soit elle le quitte. Janne n’a plus le choix : il se lance avec ses deux meilleurs amis sur les routes enneigées de Laponie ; des routes semées de surprises et d’embûches où sa fainéantise légendaire ne lui sera pas d’une grande aide.

 

 

 

Film Finlandais avec :  Jussi Vatanen, Jasper Pääkkönen, Timo Lavikainen

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : J'ai vécu ce soir une expérience inédite dans ma vie de cinéphile de films plutôt tous publics et pas trop art et essai... J'ai vu un film finlandais, en VO sous titré en Français tout de même.

Autant annoncer la couleur, j'étais partie pour aller voir Black Swan. Arrivée pourtant 3/4 d'heure avant le début de la séance, ô désespoir, salle complète. Inconcevable de rentrée bredouille du cinéma. Avec ma copine, on a fait le tri des films déjà vus, des films qu'on a pas vus, des films complets.... et il nous restait Very Cold Trip, film dont je n'ai même pas entendu parler... Ce soir, j'étais donc une cinéphile téméraire !

Alors, mes impressions diverses.... Premio, il faut du temps pour s'adapter à suivre les soustitres en entendant une langue que l'on ne connaît pas du tout, même moins que le Russe ! En général, les films que je vois en VO sont américains où Anglais.... Pour les comprendre, je fais un mixe des sous-titres et de mon ex bilinguisme !!!

Deuxio : Le film dure une 1H35, j'ai cru que j'y passais la nuit ! Bon, je ne suis pas loin de la vérité.... "l'action" du film se déroule sur une nuit complète", attention, une nuit d'un pays proche de l'arc polaire commence à 17h et finit à 9h.... Autant dire que c'est très long, voire interminable...

Tercio : Film mémorable de pathétisme de ses personnages. Une bande de bras cassés, de loosers de mauvaise foi, avec tous des tronches d'abrutis. Autant de laideur ambiante est déconcertante. Tout est moche, depuis les acteurs jusqu'aux décors (tapisserie, vêtements...) qui flirtent tous avec un ringardisme néandertalien. Il paraît que ce film est une satire sociale qui représente assez bien la Finlande et ses habitants, qu'ils soit finnois ou finlandais. Et bien moi je vous dis que je n'irais jamais en vacances en Finlande, même pour voir le Père Nöel qui y habite, puisque l'on sait aussi qu'il n'existe pas ! Vraiment, je ne pense pas que ce film soit promu par l'Office de Tourisme finlandais.

Quatercio :L'histoire.... un scénario plutôt léger et des dialogues déconcertant de platitude.  Nos 3 gars paumés ont une nuit pour acheter un décodeur TV sous peine que l'un d'eux se fasse larguer par sa copine lassée de ses 5 années de chômage et de glande royale !.... Les voilà donc partis pour traverser la Laponie, subir une guirlande de malchances, de galère et de situations cocasses, mais qu'ils ont bien cherchées.... Ils maîtrisent l'art d'être bons rien. Heureusement, le 3ème tiers du film nous montre que même s'ils sont bons à rien, ils ne sont pas vraiment mauvais non plus. Et le dernier quart d'heure relève le niveau de cette longue nuit, oups séance. La fin est inattendue. Ouf ! On sauve les meubles.

C'est sensé être comédie. J'ai ri car le rire est communicatif, ma copine riait de tant de pathétisme. Certes, ce film distille des messages en 3ème lecture que j'ai vaguement saisi.... mais bon. L'ensemble est original et décalé, certes, mais à quel prix... au prix du Festival de l'Alpe d'Huez  !!!

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 23 Janvier 2011

Synopsis : Au-delà est l'histoire de trois personnages hantés par la mort et les interrogations qu'elle soulève. George est un Américain d'origine modeste, affecté d'un "don" de voyance qui pèse sur lui comme une malédiction. Marie, journaliste française, est confrontée à une expérience de mort imminente, et en a été durablement bouleversée. Et quand Marcus, un jeune garçon de Londres, perd l'être qui lui était le plus cher et le plus indispensable, il se met désespérément en quête de réponses à ses interrogations. George, Marie et Marcus sont guidés par le même besoin de savoir, la même quête. Leurs destinées vont fi nir par se croiser pour tenter de répondre au mystère de l'Au-delà.

 

 

Drame, fantastique avec Matt Damon, Cécile de France, Thierry Neuvic, George et Frankie McLaren

 

  

 

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Mon humble avis : Le sujet du film : qui a t-il après la mort ? Je n'ai pas d'avis sur la question que je ne me pose pas vraiment non plus. Par contre : comment un cinéaste aussi hors pair que Clint Eastwood traite ce thème, voilà qui m'intéressait beaucoup plus.... Avec la quasi certitude de voir un film irréprochable (comme la route de madison, Invictus, Million dollar baby, gran torino... ) Sauf que ce film est long (pas forcément trop, mais + de 2H) et lent et que j'ai eu le temps de déceler nombre de défauts visuels,d'invraissemblances comportementales, d'images au rendu trop synthétique, de petits anachronismes ou de gros clichés.  Certes, tous ces points sont au niveau du détail, mais je les ai remarqués sur le moment, les ai retenus...Peut -être parce que je n'ai pas été complètement captivée par ces destins croisés.

Pourtant, le film commence par 10 mn de grand silence dans la salle. Nous sommes en Indonésie et le tsunami est très bien reconstitué. Nous revivons de l'intérieur via le personnage de Marie cette catastrophe, innoubliable d'horreur , bien présente dans le conscient collectif. 

J'ai tout de même bien apprécié l'oeil de la caméra de Clint Eastwood., au service de ses personnages. Il y a de beaux plans, de bons plans aussi. Pas mal de suggestions et le cinéaste ne cherche pas à nous bourrer le crâne de plein de leçon de moral ou d'idées préconcues sur le sujet. Au contraire, il dénonce celles ci ( et les charlantans du business post mortem...) et laisse l'interrogation entière. Pas de réponse imposée. Les personnages sont attachants, on s'intéresse à leur destinée. Clint Eastwood a su choisir ses acteurs aussi ! Bon Matt Damon a déja fait ses preuves auprès du réalisateur, Cécile de France verra sans doute les portes d'Hollywood s'ouvrir bien grand.  Celui qui m'a le plus épatée en 2 secondes, c'est Matthieu Neuvic, qui lors de la 2ème scène au restaurant, met tellement de culpabilité juste dans son regard que je me suis dit : 'il faut être sacrément bon acteur ou sacrément coupable pour jouer ce sentiment avec une telle force !'. La fin m'a laissée aussi sur ma faim. J'ai presque eu l'impression que tout s'arrêtait au moment où tout aurait pu commencer, au moment où l'on allait approndir un sujet effleuré jusque là.... 

Non, ce n'est pas le cas. L'émotion n'est pas montée en moi au fil du film, elle ne m'a pas non plus submergée d'un seul coup (sauf lors de la scène du Tsunami et de la mort du Jeune Jason).

Bref, le film n'est pas mauvais, mais de la part d'un réalisteur tel que Clint Eastwood, j'en attendais plus, ou mieux.

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 5 Novembre 2010

Synopsis : Jack est un tueur à gages habile et expérimenté. Toujours en alerte, il n’a aucune attache. Quand une mission tourne mal et lui coûte la vie de la femme qu’il aime, il se fait la promesse que son prochain contrat sera le dernier.
Cette ultime mission le conduit dans un pittoresque village italien niché dans de hautes collines. Mais pour Jack, chaque lieu peut se révéler un piège et chaque personne une menace. Toutefois, il prend goût aux confidences échangées autour d’un armagnac avec le prêtre du village, et se laisse entraîner dans une liaison avec une belle Italienne. Mais en baissant la garde, Jack prend peut-être des risques.

 

 

Thriller avev George Clooney, Bruce Altman, Thekla Reuten

 

 

 

 

 

 

  

 

 

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Mon humble avis : D'abord il y a George !!! Ah George, celui qui déplace les foules féminines (euh,la foule, c'est moi en tout cas !). what else ? Quelques vues pittoresques sur des non moins pittoresques villages italiens. What else ? Plus rien. Vous pouvez dormir (comme ma voisine). Demandez juste à ce qu'on vous réveille dix minutes avant la fin. Un film qui ne semble pas plus terminé que réellement commencé, qui veut se donner un genre un peu rétro... Y'aurait peut-être fallu que George porte un borsalino...  Tout ce qui aurait pu être creusé et intéressant est recouvert par un aspect minimaliste frustrant. Pour profiter du charme ravageur de George, nul besoin de dépenser 5 € ou plus. Regardez la bande annonce (sacrément mensongère soit dit en passant) en boucle, cela suffira. En plus, elle a l'avantage d'être bien plus intéressante que le film et bien moins longue. Bon, vous l'aurez compris, je n'ai vraiment pas aimé ce film. Dommage, j'avais besoin de distraction et d'action. C'est raté et bâclé, cousu de fil blanc et de clichés. George ne serait il plus bon qu'à vendre un certain café ?

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 3 Octobre 2010

Synopsis : Après un divorce difficile, Liz Gilbert décide de prendre une année sabbatique et de changer de vie. Elle entame alors un périple initiatique qui va l’emmener au bout du monde et d’elle-même. Lors d’un voyage aussi exotique que merveilleux, elle retrouve l’appétit de vivre et le plaisir de manger en Italie, le pouvoir de la prière et de l’esprit en Inde, et de façon tout à fait inattendue, elle trouvera la paix intérieure et l’amour à Bali.

 

 

 

Avec : Julia Roberts, Richard Jenkins, Javier Barden

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

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Mon humble avis : Pas de grande surprise pour moi qui ait lu le livre "Mange, prie, Aime" d'Elizabeth Gilbert, chroniqué ICI.

Mais là où le livre m'avait captivée et embarquée, le film m'a juste fait passé un bon moment. En même temps me direz vous, il n'est pas évident de résumer en deux heures une année entière d'introspection et de découvertes personnelles. C'est peut-être ce qui pêche dans le film : trop nombreux sont les raccourcis. Alors, le roman initiatique joyeux devient une comédie romantique. C'est dommage car l'intérêt du livre résidait surtout dans le cheminement intérieur de l'héroïne. Le scénariofait aussi de Liz une jeune quadra qui remet toute sa vie en cause, dont son mariage, point de départ de ses aventures. Or, à l'origine, Liz a une trentaine d'année lorsqu'elle divorce. Et, on me dira ce que l'on veut , on envoie pas valser sa vie de la même façon et pour les mêmes raisons à 30 qu'à 40 ans. De même, l'homme qu'elle rencontre à Bali est sensé avoir 15 ans de plus qu'elle, ce qui compte dans une relation et le ressenti que l'on en a... Hors dans le film, nos deux tourtereaux ont sensiblement le même âge. Et oui, même si elle est toujours charmante et rayonnante, Julia Roberts n'est plus crédible en jeune trentenaire.... D'ailleurs, avec mes amies, on a passé une bonne partie de la séance à "disséquer" la lèvre supérieure de l'actrice avec la désagréable impression que des injections de toxine ne seraient pas encore totalement résorbées... Qu'en pensez vous ? Botox ou pas ???

Vous me trouvez sans doute bien cruelle avec ce film auquel j'octroie tout de même 3 étoiles ? Oui, parce qu'en dépis de ces remarques et d'une certaine dose de clichés, j'ai regardé ce film avec plaisir, notamment pour les superbes paysages balinais. Même Rome m'est apparue magnifique alors que la ville m'a déçue l'an dernier. Et puis soyons honnêtes, le sujet me parle tout de même et certaines réflexions me touchent même au plus profond de mon âme. En fait, je voudrais relire le livre.

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 25 Septembre 2010

Synopsis : Doug MacRay est un criminel impénitent, le leader de facto d’une impitoyable bande de braqueurs de banque qui s’ennorgueillit de voler à leur gré sans se faire prendre. Sans attaches particulières, Doug ne craint jamais la perte d’un être cher. Mais tout va changer le jour où, lors du dernier casse de la bande, ils prennent en otage la directrice de la banque, Claire Keesey.
Bien qu’ils l’aient relâchée indemne, Claire est nerveuse car elle sait que les voleurs connaissent son nom… et savent où elle habite. Mais elle baisse la garde le jour où elle rencontre un homme discret et plutôt charmant du nom de Doug….ne réalisant pas qu’il est celui qui, quelques jours plus tôt, l’avait terrorisée. L’attraction instantanée entre eux va se transformer graduellement en une romance passionnée qui menacera de les entraîner tous deux sur un chemin dangereux et potentiellement mortel.

 

 

Thriller avec :  Ben Affleck, Rebecca Hall, Jon Hamm

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Le magazine Première annonce “un, thriller redoutable, dans la lignée de “Heat”. D’accord, pourquoi pas. Mais alors dans cette lignée, Town fait office de cousin issu issu de germain.

La trame est exactement la même : on suit une équipe de braqueurs de banque et les flics qui sont à leur trousse. Beaucoup de ressemblances entre les deux scénarii, trop peut-être. L’idylle « impossible entre la jolie banquière et le beau gangster », la et l’unique scène commune entre le flic et le chef de la bande (bien pâle copie par rapport à l’originale) et enfin, une partie de la fin… Bon, là je me tais ! Mais Town ne peut prétendre concurrencer  Heat, la tête de file du genre : ses acteurs principaux n’ont absolument pas (encore) le même charisme, la même présence et la même puissance de jeu que Robert de Niro et Al Pacino. Et surtout, le bon et le méchant ne s’inspirent pas la même fascination ni le même respect qui faisaient toute l’originalité de Heat.

Bon, ai-je aimé ou pas ? Oui,  Town reste un film efficace dans le genre, d’honnête qualité et qui fait d’un quartier de Boston un personnage à part entière. C’est distrayant et voir Ben au ciné l’après midi et son copain Matt à la TV le soir, je peux vous dire que la journée a été visuellement bien agréable ! Même si, attention, le mythe Ben tombe un peu : dans le film, se tenue principale se révèle être le jogging…. Là où de Niro était en costar cravate. Un décalage générationnel peut-être ??!!

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 25 Août 2010

Synopsis : Avec son nez refait, ses jambes interminables, son job dans la presse people, ses aspirations à la célébrité et sa facilité à briser les coeurs, Tamara Drewe est l'Amazone londonienne du XXIe siècle.
Son retour au village où vécut sa mère est un choc pour la petite communauté qui y prospère en paix.
Hommes et femmes, bobos et ruraux, auteur de best-sellers, universitaire frustré, rock star au rancart ou fils du pays, tous sont attirés par Tamara dont la beauté pyromane et les divagations amoureuses éveillent d'obscures passions et vont provoquer un enchaînement de circonstances aussi absurdes que poignantes.

 

 

 

 

Comédie avec : Gemmar Artenton, Roger Allam, Bill Camp, Tamsing Greig

 

 

 

                                                                                          étoile2.5

 

Mon humble avis :Pas si drôle que ça cette satire sociale. C'est plutôt un drame annoncé qui se joue devant nous, même s'il est traité avec une légèreté et un flegme tout britanniques. Je m'attendais à rire bien plus, même si certaines situations prêtent tout de même à sourire. Le scénario ne réserve pas de surprise, la fin est un peu cousu de fil blanc. Les quelques excentricités semblent ajoutées juste pour conserver le spectateur éveillé entre deux longueurs. Le sujet se prêtait à l'hilarante comédie ou à l'oppressante atmosphère d'un drame familial, mais pas à un film entre deux eaux... , enfin, ce n'est que mon petit avis.

Néanmoins, cette production distille tout de même quelques arguments qui peuvent charmer le public. Les magnifiques photos de la campagne anglaise à l'atmosphère si bucolique, des personnages très intéressants (surtout celui de Beth, femme d'auteur célèbre) et enfin, quelques passages savoureux, notamment ceux mettant en scènes les auteurs en manque cruel d'inspiration et / ou d'éditeurs ! Ceux ci viennent pour une plus ou moins longue période dans une résidence d'écrivain. Beth tient à leur disposition un superbe cottage ou elle leur garantit une atmosphère propice à la création. Un tel séjour ne me déplairait pas !

Tamara Drewe est certes pétillante et mignonne comme tout, mais ce n'était pas suffisant pour me convaincre. Ce n'est pas le film de l'année, ni même de l'été. Pour le Bristish et l'humour, "Petits meurtres à l'Anglaise" méritait vraiment sa réputation. Alors que là...

 

 

Si vous voulez des infos sur le roman graphique à l'origine du film, c'est chez Keisha

 

 Une bande annonce un peu trompeuse... Qui reprend toutes les bonnes réparties ou presque

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 17 Août 2010

Synopsis : En Australie, Dawn et Peter vivent heureux avec leurs quatre enfants à l'ombre de leur gigantesque figuier. Lorsque Peter meurt brutalement, chacun, pour continuer à vivre, réagit à sa manière. Simone, la petite fille de 8 ans, croit que son père vit à présent dans l'arbre. Un jour, elle initie Dawn à son secret... Peu à peu Dawn retrouve des forces, un travail. Peut-être un nouvel amour ? La vie reprend mais l'arbre devient envahissant : ses branches, ses racines, et même son peuple de grenouilles et de chauves-souris se lancent à l'assaut de la maison et menacent ses fondations ! Dawn n'a plus le choix : elle doit le faire abattre...

 

 

 

Comedie dramatique avec Charlotte Gainsbourg, Morgana Davis, Marton Ksocas

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : L'arbre est un très joli film, intelligent, fin et subtil sur le deuil d'un parent. Ou même le deuil en général. Chacun réagit à sa manière. La veuve s'effondre avant de se relever, le benjamin ne parle pas. La fillette se persuade que son père s'est réincarné dans ce gigantesque figuier qui jouxte la maison. La symbolique arbre / père / robustesse est délicatement rendue. Les adultes réfléchiront aussi sur l'importance des racines et de la place mesurée qu'il faut leur attribuer dans notre vie. L'histoire est touchante sans jamais verser dans le voyeurisme et les larmes sans fin. Au contraire, beaucoup de non-dits, de regards, de suggestions. Pas de fioritures inutiles et de grands effets. On suivrait presque Simone dans sa rêverie, son imagination, tant cet arbre paraît s'humaniser sous l'habile caméra de la réalisatrice. Les photos de la campagne australienne sont splendideset éveillent en nous l'envie de s'asseoir un moment sur la terrasse de la maison, juste pour regarder le temps s'écouler. J'ai aussi ressenti l'impression que Julie Bertucelli regardait ses personnages évoluer, comme surprise elle même, comme si elle prenait au vol, ou à l'instantané, ce que ses comédiens était prêt à donner, à offrir même. Car quel cadeau d'interprétation ! Quel casting judicieux ! Charlotte Gainsbourg est sublime de justesse,  de fragilité et de force aussi. Entre pudeur et réalisme, elle ne sur-joue jamais un rôle pourtant difficile : un magnifique portrait de femme et mère de famille. Quelle belle et grande actrice, tellement naturelle !  Morgana Davis joue la petite Simone et donne parfaitement la réplique, tant à notre magnifique Charlotte qu'à l'arbre pas si immobile que ça ! Une surdouée, un talent indubitable à suivre... Enfin, le personnage principal du film, l'arbre est interprêté par un figuier aussi gigantesque que fascinant. Ayant fait l'objet d'une sacrée recherche par l'équipe du film, il est on ne peut plus vrai, même si sa circonférence hors norme m'a rendue méfiante. Un tout petit bémol très perso : j'ai trouvé quelques longueurs. Mais celles ci étaient peut-être incontournables pour bien signifier le temps qui passe sous la chaleur écrasante du soleil australien.

"L'arbre" est un film plein de charme, à voir sans aucun doute et en VO si possible. Vous pourrez aussi vous replonger dans l'histoire ou la découvrir via le livre dont elle est l'adaptation : "L'arbre du père", de Julie Pascoe.

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 13 Août 2010

Synopsis : Lorsque June rencontre Roy, elle croit que le destin lui sourit enfin et qu’elle a trouvé l’homme de ses rêves. Pourtant, très vite, elle le suspecte d’être un espion et le cauchemar commence.
Elle se retrouve traquée avec lui dans une coursepoursuite à travers la planète qui ne leur laisse aucun répit. Leur vie ne tient qu’à un fil et le danger est partout. Pour avoir une chance de s’en sortir, June et Roy doivent se faire confiance au point de se confier leurs vies. Mais est-ce bien raisonnable ?

 

 

Comédie, action avec Tom Cruise, Cameron Diaz

 

 

 

 

 

 

 

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  Mon humble avis : C'est la crise, les caisses de la scientologie sont vides, Tom Cruise doit reprendre du service. Sans doute pas facile de trouver un rôle depuis la rupture de son contrat par la Paramount pour "comportement inacceptable et suicide créatif." Voici donc notre beau brun embrungué dans cette comédie d'action, qui se veut une parodie du genre. Heureusement que nous sommes prévenus, au cas où nous aurions cru que ce film se prennait au sérieux !

Résultat : drôlement grotesque ou presque. Les cascades où l'on ne cache plus les effets spéciaux se multiplient, suivies d'invraissemblances grosses comme ...... ce que vous voulez, et de coincindences fortuites qui arrangent bien tout le monde, personnages comme spectateurs. C'est vrai, il faut bien que le film avance.

J'avoue, je suis allée voir ce film en toute connaissance de cause, une amie m'ayant entre autre promis une bonne séance d'abdo devant l'extrême euh simplicité disons, du scénario. Mais je n'ai pas ri tant que ça au final.

Certes, le rythme soutenu ne laisse pas le temps de souffler et la complicité entre Tom Cruise et la belle blonde Cameron Diaz fonctionne à merveille, donnant lieu à quelques bonnes scènes mémorables. C'est pour cet aspect ultra distrayant que "Night and day" se laisse regarder.

Autre aspect du film a ne pas manquer.... Night and day est aussi une campagne publicitaire pour le Botox. Tom Cruise a toujours son physique et son sourire de jeune premier alors qu'il chatouille bientôt la cinquantaine. J'espère que les réserves mondiales de botox s'épuiseront avant celle de pétrole. Car nous risquons alors d'avoir, dans quelques décennies, un Tom flambant neuf de 75 ans dans des scènes d'action à vélo !  

 

Voici la bande annonce que je vous conseille de regarder, pour la super bande son : Muse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 9 Août 2010

 LA REINE DANS LE PALAIS DES COURANTS D'AIR

 

Synopsis : Après avoir échappé de peu à la mort, Lisbeth Salander se retrouve immobilisée à l'hôpital, dans l'incapacité d'agir... De nombreux chefs d'accusation pèsent toujours sur elle et la font placer en isolement par la police, dans une chambre jouxtant celle de son père, qui la hait et qui n'est guère en meilleur état qu'elle... A l'extérieur, Mikael Blomkvist continue de mener l'enquête sans pouvoir avoir le moindre contact avec Lisbeth. Il ne tarde pas à mettre à jour certaines activités souterraines menées par les services secrets. Ce qui pourrait déstabiliser les hautes sphères de l'État mais surtout blanchir Lisbeth une bonne fois pour toutes.

 

 

 

 

 

Avec Michael Nykvist, Noomi Rapace, Lena Endre...

 

 

 

       

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Mon humble avis : Et ainsi s'achève la fascinante trilogie. Trois livres, véritables phénomènes littéraires, adaptés en 3 films. Même si la sortie du premier volet avait créé un véritable buzz, les 2 derniers épisodes sont plus discrets dans les médias. Et pourtant... 

Le N° 2 nous dévoilait en partie le passé de Lisbeth, ultra charismatique personnage, qu'il nous laissait  pour presque morte dans les dernières minutes (ceci n'est pas un spoiler car chacun devine que pour qu'il y ait un 3ème opus, Lisbeth ne pouvait pas avoir carrément trépassé !). Il était aussi très compliqué à suivre, peu aidés que nous sommes dans notre inaptitude à retenir et distinguer les noms suédois des protagonistes. Un débriefing Mc Do () avec mes compagnons de séance s'était d'ailleurs révélé bien utile.

"La reine dans le palais des courants d'air" est bien plus fluide et compréhensible que le précédent. Les deux heures trente  du film passent tellement vite que le générique nous surprend. Lisbeth, ici en convalescence, se retrouve dans un inextricable piège judiciaire, parsemé de multiples chefs d'accusation et non des moindres : meurtres et tentative de meurtre... avec une bonne partie des instances suédoises désireuses de la voir retourner en clinique psy à vie, à défaut de pouvoir la tuer.... toujours sur le sceau de la sécurité et du secret d'Etat. Heureusement, il y a toujours Mickael Blomkvist, le célèbre journaliste, qui croit dur comme faire à l'innocence de Lisbeth. Il est prêt à tout pour le prouver. Le suspens est garanti jusqu'au bout. J'ai d'ailleurs sursauté et bondi en hurlant sur ma voisine à deux reprises !!!   

Certes, ily a quelques invraisemblances ou coïncidences très fortuites, mais l'ensemble reste génial. Certaines scènes méritent même le qualificatif "jubilatoires", notamment celles de l'interrogatoire en prison  et du procès.

Bien sûr, après ce film, on n'a toujours pas plus envie de vacances en Suède, tant tout y est filmé avec un seul mot d'ordre : austérité pour rendre l'atmosphère encore plus pesante et oppressante. L'austérité est poussée jusqu'à l'extrême.... jusque dans les couleurs immondes des vêtements et des cravates dont les présentateurs de JT des années 70 ne rougiraient pas. A croire que la Suède ne vit pas à la même époque que nous.... Et pourtant, un sac plastique H&M apparaît bien !

Reste à espérer maintenant que l'excellente actrice Noomi Rapace se voit proposer d'autres rôles de cette ampleur, sans pour autant rester enfermée dans la panoplie de Lisbeth.

A voir sans aucun doute, à condition toute fois d'avoir vu (ou lu) les 2 premiers épisodes ! Cultissime !

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

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