LA FEMME DU Vè, de Douglas KENNEDY

Publié le 21 Septembre 2017

Roman - Editions Pocket - 409 pages - 7.40 €

 

Parution d'origine en 2007

 

L'histoire : Suite à une "salle histoire" Rick, américain de l'Ohio a tout perdu : son travail sa crédibilité, sa femme. Et même sa fille ne veut plus lui parler.

Alors, il prend un billet d'avion pour Paris. Là, il compte écrire le roman qui lui ronge le ventre depuis si longtemps. 

Oui, mais, la ville des lumières devient très vite obscure, dangereuse et crasseuse pour lui. Bref, il multiplie galères et mauvaises rencontres jusqu'à celle de Magrit, énigmatique et fascinante femme du Vème arrondissement.

 

Tentation : Ma PAL

Fournisseur : Ma PAL !

 

 

Mon humble avis : Ce roman dormait dans ma PAL depuis 8 ans, époque où deux autres romans de Douglas Kennedy m'avaient on ne peut plus happée : Une relation dangereuse et Cul de Sac (depuis retitré élégamment "Piège Nuptial).

Bon, et bien cette fois, le bilan de lecture est flop flop flop...

Pourtant la narration commençait bien, on entrait vite en empathie avec le pauvre Rick, les descriptions de l'envers de la médaille parisienne étaient intéressantes et prenantes : les clandestins, les marchands de sommeil, les squattes loués à prix d'or, les influences de certaines mafia turque etc... C'est sordide à souhait, mais, j'imagine, réaliste. Puis, les propos deviennent un peu redondants et on aimerait que Rick se démène un peu plus plutôt que de subir.

Vient ensuite la rencontre avec la femme du Vè, Margit. Le roman semble prendre  une nouvelle direction et l'on espère que quelque chose de "grand", de "bousculant" et "d'haletant" advienne.

C'est alors que tout s'écroule, en tout cas pour moi. Douglas Kennedy nous emmène dans une voie surnaturelle, tout par à vau l'eau. La crédibilité du roman, la crédulité du lecteur et limite même son intérêt. Cette voie surnaturelle est bien sûre sans issue dans le roman et pire frôle le ridicule en plongeant dans l'inepte pluridimensionnel nullement bien-fondé ni abouti par l'auteur. Le tout parsemé d'une tentative de philosophie de la vie niveau trottoir, voire même du caniveau. Bref, l'impression que rien ne tient plus debout s'inscrit dans l'esprit du lecteur et c'est bien dommage. J'ai poursuivi ma lecture dans une espérance jamais récompensée et au contraire, bien déçue.

Et, cerise sur le gâteau... Le fameux roman que Rick s'échine à écrire tout au long du roman est finalement remisé au tiroir pour être remplacé par l'histoire que Rick vient de vivre. Bref, une fin d'un classique agaçant : "le roman dans le roman".

Donc flop, bof, plouf, on passe !

 

 

Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature d'ailleurs

Repost0
Commenter cet article
A
Ah mince, déjà qu'il ne me tentait pas trop... J'ai bien aimé Douglas Kennedy au début, et puis bon j'ai toujours "Cul de sac" dans ma PAL ;)
Répondre
V
oh zut ! j'adore cet auteur, bon, il a le droit d'avoir des ratés aussi! :)
Répondre
G
J'aime bien cet auteur de temps en temps, mais du coup je ne lirai pas celui-là
Répondre
A
Haha j'adore ta dernière phrase de conclusion ! Bon, moi je n'ai jamais été particulièrement fan de cet auteur. J'ai dû lire un de ses romans il y a bien longtemps, mais ça ne m'a pas marquée...
Répondre
L
J'aime bien Douglas Kennedy, mais je suis incapable de dire si j'ai lu ou non ce roman :-/
Répondre
A
Je l'avais lu jusqu'au bout, mais j'en garde un souvenir de flop, également.
Répondre
K
Avec ce titre (et, oui, ce côté surnaturel) j'ai laissé tomber les romans de l'auteur (qui me plaisait bien avant, sans excès, mais c'était lisible)
Répondre