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Publié le 22 Avril 2011

Synopsis (Allociné) : Un braqueur s’évade de prison pour traquerson ancien codétenu, un tueur en série qui a entrepris de lui coller ses crimes sur le dos. Une policière de la Brigade des Fugitifs se lance à la poursuite du braqueur, devenu bien malgré lui l’ennemi public numéro 1. Quand chacun des protagonistes aura été au bout de lui-même, qui sera le chasseur, et qui sera la proie ?

 

 

Film d'action avec Albert Dupontel, Alice Taglioni, Sergi Lopez, Stéphane Debac, Natacha Regnier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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  Attention : 1er quart d'heure du film assez violent : âmes sensibles et trop jeunes s'abstenir...

 

 

Mon humble avis : La proie est un thriller musclé et efficace. Il vous entraîne dans un rythme effréné qui ne s'essouffle jamais et vous laisse KO.Bref, ça déménage ! Nous sommes dans le thème pourtant bien étrenné de la course poursuite mais qui entraîne toujours ! Originalité : le braqueur devient ici la cible d'une terrible machination. Le diable en personne sous le visage d'un homme à qui l'on donnerait le bon dieu sans confession ! La référence à de tragiques et horribles" faits divers" est bien là. On en tremble. On est glacé quand on comprend à quel monstre on a affaire sans que rien ne semble pouvoir l'arrêter. Notre seul espoir : Dupontel !

Même si l'on devine en partie l'issue de l'énigme, (on est au cinéma !) le plaisir et le suspens fonctionnent à merveille. Par contre, c'est la partie de la fin que je n'avais pas imaginée qui m'a déçue car  "énorme", et cliché... Nous sommes toujours au cinéma !

L'interprétation des acteurs est impeccable et n'est pas étrangère au magnétisme dégagé par ce film. Dupontel n'est pas qu'en muscles. Comme d'habitude, il est toujours aussi mystérieux, inquiétant, dur et touchant. Juste. J'adore. Et le rôle du père truand prêt à tout pour sauver sa fille lui va comme un gant. je suppose qu'après un tel tournage, il a gagné un repos bien mérité ! Alice Taglioni est l'atout charme du film mais ne joue pas que sur cela. Elle est convaincue de ce qu'elle fait et on y croit. Mais la révélation de ce film est pour moi Stéphane Debac dont l'apparente placidité est bien trompeuse... Ne jamais se fier aux apparences !

Un très bon film dans le genre si l'on accepte les défauts qui accompagnent souvent ce genre justement : poncifs, coïncidences et invraisemblances multiples, jusqu'à une surenchère dans "l'immortalité" du héros. Des détails qui nuisent tout de même à la qualité globale du film. j'ai eu des impressions de "too much" même si "la proie" a rempli son rôle premier :me divertir, m'amener à prévenir le héros du danger qui le guette, me scotcher à mon siège et broyer le bras de mon voisin !!!

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 10 Avril 2011

Synopsis : Alessandro est un professeur italien de musique baroque qui vit à Strasbourg avec Irina, sa fille de 15 ans, en pleine crise, et son frère Crampone, un gentil fou anarchiste qui ne cesse de demander le statut de réfugié politique depuis que Berlusconi est au pouvoir.
Parfois, Alessandro a l'impression d'avoir deux adolescents à élever, alors qu'il ne se rend même pas compte qu'il est lui-même démuni face à l’existence. Voulant être un père modèle, il en a oublié de reconstruire sa vie amoureuse, d'autant plus qu'il est entouré d'une bande de copains dont la fantaisie burlesque l'empêche de se sentir seul.
Mais au moment où sa fille découvre les premiers émois de l’amour, sans qu’il s’y attende, tout va basculer pour Alessandro…

 

   

Avec Clothilde Courau, Stefano Accorsi, Néri Marcoré, Lisa Cipriani....

 

   

 

étoile2.5

Mon humble avis : Voici un film qui se regarde gentiment, dans la joie et la bonne humeur, au rythme de bande originale sympa, tantôt péchue, tantôt lyrique. On rit beaucoup devant certaines scènes et les réparties sont le plus souvent efficaces. Certains personnages sont gratinés, notamment l'excellent Oncle Luiggi, joué par le non moins excellent neri Marcoré. Il en deviendrait presque le centre du film si Stefano Accorsi ne dégageait pas un charme aussi solaire et décalé. On est également ravi de retrouver les gracieuses Anouk Aimé et Clothilde Courau. Les sujets de l'adolescence, des rapports parents / ados à cette époque et celui, plus grave du deuil sont les thèmes principaux d'un scénario qui se veut léger en surface et un peu plus profond.... en profondeur !!!

En me couchant, je me suis dit, c'est un peu "La Boum" trente ans après, version monoparentale Italienne, puisqu'Alessandro élève seul sa fille suite au décès de sa femme quelques mois après la naissance d'Irina. La Boum donc mais le personnage central est le père et l'adolescente n'est hélas pas Sophie Marceau (ou en tout cas, pas encore)...Et c'est maintenant que du dièse, je passe au bémol...

Le jeu de la jeune Lisa Cirpriani est très inégal et manque souvent de naturel. Certes, elle a un très joli minois et déborde de fraîcheur mais... De même, l'interprétation de la grand mère ne m'a pas du tout convaincu, tout comme celle de quelques autres personnages qui apparaissent de ci delà...

Même les passages des figurants devant la caméra, sensés être anodin et s'inscrire naturellement dans un décorum, m'ont paru envahissants et trop marqués. En général, les figurants, on ne les voit pas ou alors, on n'y prête très peu attention et là, impression bizarre...

Enfin, la présence de deux personnages de trop dans la scène finale la fait basculer dans le mélo mièvre.... et c'est un peu dommage.

Mais nous étions 10 à voir ce film, 6 l'ont adoré sans retenue et 4 étaient plus mitigés, non mitigés n'est pas le terme... 4 étaient moins enthousiastes.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 4 Avril 2011

Synopsis : Un écrivain en mal d'inspiration infiltre la vie d'une journaliste star de la télé et de sa fille danseuse étoile pour écrire à leur insu une biographie non autorisée. Pendant ce temps, en Bretagne, un garçon de 20 ans, Bruno, qui habite avec ses parents, ne sait pas encore les conséquences que toute cette histoire va avoir sur son existence...

 

 

 

Film avec Géraldine Pailhas, Catherine Deneuve, Nicolas Duchauvelle..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

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Mon humble avis :Une fois n'est pas coutume, je commencerais ce billet en parlant des acteurs qui sont le véritable atout de ce film, et quel atout ! Vraiment non négligeable. Y'a pas à dire, en France, on a vraiment de très bons acteurs. Catherine excelle dans le rôle de la mauvaise mère carriériste. Géraldine Pailhas est lumineuse, gracieuse et touchante de fragilité dans le rôle de danseuse étoile, à croire même qu'elle est née pour ça. Marina Foïs parvient, en quelques scènes, à donner une dimension très émouvante à son personnage de mère "qui a toujours eu peur de ce moment là". Jean Baptiste Lafarge est à sa place et nul doute que l'avenir lui sourira. Enfin, la véritable révélation de ce film, c'est Nicolas Duchauvelle, brillantissime d'ambiguïté. Il est tellement inquiétant que j'ai eu l'impression que c'était réellement lui qui l'était ! je me dis encore aujourd'hui que vraiment, je n'aimerais pas le croiser.... Je pense sincèrement que cela mérite un César. Oups, nous sommes fin mars et j'ai déjà attribué le césar féminin à Karin Viard et le césar masculin à Nicolas Duchauvelle....

Et le reste ? L'histoire tient franchement la route, j'ai été captivée, sentant le drame arriver, sans savoir quand il arriverait.... C'est tout l'intérêt d'un film me direz vous. Oui, ici, c'est un film dramatique qui a une atmosphère proche du thriller. "Encore" une histoire de manipulation (je dis encore car j'en vois beaucoup ces temps ci, mais ne m'en lasse pas !). Jusqu'où va cette manipulation, l'arroseur devient il l'arrosé ? On se pose vraiment la question. J'ai eu l'impression que le film dépassait les deux heures, et ce n'est pas le cas. En même temps, c'est un film d'atmosphère...

 Au passage... A quand des films non fumeur....  Cette cigarette qui n'apporte rien au scénario et qui envahit presque chaque scène... Qu'est-ce qu'ils fument dans ce film !

Le dernier quart d'heure du film accentue le doute et met relativement mal à l'aise. Quand à l'explication donnée par le personnage Matthieu à Maria.... Je me suis dit "Tout ça pour ça ?" J'espérais une révélation plus importante, plus dévastatrice quelque part. Et de ce fait, je suis un peu restée sur ma faim... Mais tout de même, ces acteurs, dieu qu'ils sont bons !

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 24 Mars 2011

Synopsis :  France, ouvrière, vit dans le nord de la France, à Dunkerque avec ses trois filles.
Son ancienne usine a fermé et tous ses collègues se retrouvent comme elle au chômage. Elle décide de partir à Paris pour trouver un nouveau travail. Elle va trouver un stage pour devenir femme de ménage. Assez rapidement, elle se fait engager chez un homme qui vit dans un univers radicalement différent du sien. Cet homme, Steve est un trader qui a réussi, il travaille entre la City de Londres et le quartier de la Défense à Paris.

Les deux individus vont se côtoyer. Cette ouvrière va découvrir les gens qui vivent dans le luxe. Elle va finir par découvrir que cet homme, fort séduisant et sympathique, est en partie responsable de la faillite de son ancienne entreprise.

 

 

Avec Karin Viard, Gilles Lellouches, Audrey Lamy...

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Du grand Klapish ! Ma part du gâteau est un film comique et dramatique, social et divertissant, actuel et atemporel.

Superbe mise en scène de la théorie des dominos ou du battement d'ailes de papillon...

Au début, il y a le trader (Gilles Lellouches), maître du monde et maître dans l'art de la goujaterie, qui d'un click droit ou d'un click gauche, brasse des millions d'euros dans son immense plateau de jeu qu'est la finance internationale. D'un achat ou d'une vente, il "dézingue" une entreprise, sans que l'effleurent un instant les conséquences de son acte....

L'usine de France (Karin Viard) est délocalisée et après 20 ans de bons et loyaux services, France est licenciée sans imaginer un seul instant qu'à l'origine de son licenciement, il y a un trader... dont elle devient, toujours sans le savoir, la femme de ménage.

Gilles Lellouches croit être heureux parce qu'il a tout, des plus jolies filles à la vie de luxe. Mais c'est dame solitude qui lui tient finalement plus compagnie. Alors que Karin Viard, vit dans la chaleur modeste mais très humaine de sa famille et de ses amis.

Cedric Klapish fait donc se rencontrer les extrêmes, les opposés, les rapproche, les éloigne et met la lumière sur des contrastes saisissant, aussi bien matériels qu'affectifs. Qui va le plus évoluer au contact de l'autre ???

Dans cette histoire, on frôle autant la comédie que le drame, un drame personnel et collectif qui nous renvoie à ce qui nous menace tous plus ou moins à notre époque. Certes on rit tant les dialogues sont savoureux et certaines situations, pourtant bien réelles, semblent tellement insensées qu'on pourrait les croire absurdes (notamment celle liée au machisme primaire et à l'égoïsme sans nom de Lellouches). Mais l'émotion n'est jamais loin et nous fait dire que l'on regarde un film équilibré, intelligent, nécessaire et pourtant très divertissant aussi.( Par contre, il y a tant de subtilité dans ce film que je doute qu'un jeune public y trouve son compte...)

Klapish est un réalisateur à acteurs bien sûr. Il sait les choisir, leur être fidèle, leur offrir des rôles en or qu'ils ne trahissent pas, bien au contraire, qu'ils subliment !

Gilles Lellouches est excellent dans ce rôle qui lui va si bien (trop bien peut-être et trop souvent, attention....), celui du mec goujat, bourrin et abruti qui ne se pose pas de question.

On savait Karin Viard grande actrice, mais là, le mot grande ne lui suffit plus. Même grandiose semble trop limité pour décrire le talent dont elle fait preuve ici. Magnifique, tant en femme rustique et abîmée qu'en fausse Russe où on la confondrait presque avec Nicole Kidman. Karin Viard mérite un César. On verra l'an prochain si je suis médium...

La fin.... partage et fait débat... Pour ma part, je l'ai adorée et pour moi elle ne pouvait être autre. Le titre du film y prend tout son sens, même si l'expression "part du gâteau" est venue bien avant dans l'histoire. Sa signification réelle, elle vient là. Car ainsi, même s'il n'a pas la même saveur pour tous, chacun à sa part du gâteau. Karin Viard ason honneur, sa réussite, quel qu'en soit le prix. Et Lellouche a enfin une conscience quoique... Il a en tout cas tous les ingrédients en main pour en prendre (de la conscience !)

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 21 Mars 2011

Synopsis allociné :  Leïla, après cinq années de prison, retrouve la liberté. Elle va rencontrer Yannick, un jeune athlète qui vient de perdre la vue dans un accident. La seule discipline que celui-ci peut pratiquer avec son handicap, c’est la course. Mais avec un guide, auquel il est attaché, par un fil, le temps de l’entraînement. Ce sera en l’occurrence, une guide : Leïla, elle-même athlète de haut niveau dans sa vie d’avant. Leïla se tait sur son passé. Yannick, étouffé par les marques de compassion de son entourage, va s’arranger de ce silence. L’entraînement, et puis les projets de compétition vont les aider à se reconstruire, l’un avec l’autre. Mais il y a des histoires passées qui ne vous lâchent pas, et des sentiments présents, des mouvements du cœur, qui bouleversent les trajectoires. Il faudra en passer par là pour un jour entrer dans la ligne droite.

 

 

Drame avec Rachida Brakini, Cyril Descours, Clémentine Célarié

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Ce film possède et développe de fortes qualités humaines, c'est pour cela que je lui octroie 3 étoiles, même si je suis plutôt mitigée.

Leila sort de prison et elle devient la guide sportive de Yannick, jeune athlète devenu aveugle récemment, dans un grave accident de la route. Les deux personnages doivent s'apprivoiser, se découvrir, se faire confiance, aller au même rythme, parvenir à mettre leur pas dans celui de l'autre. Ils se recontruisent ainsi chacun dans l'importance qu'ils trouvent au regard de l'autre et dans un objectif commun. Cela donne lieu à de très belles scènes d'entraînement sportif, d'efforts, de plaisir dans le surpassement de soi très bien filmées. La ténacité que met le jeune aveugle à vouloir courrir et surmonter son handicap est touchante. Sa révolte aussi contre l'injustice qu'il subit l'est tout autant.

J'ai aimé la double "lecture" possible de ce film. Car ici, il s'agit de la rencontre de deux athlètes, mais j'ai trouvé qu'il pourrait s'agir de deux personnes au bord de l'amour qui finalement est aussi un sport de haut niveau, une course de fond, il faut mettre son pas dans celui de l'autre, au même rythme...

Alors pourquoi suis-je mitigée ? Parce qu'il y a des longueurs, des dialogues peut-être un peu trop clichés ou trop forcés qui gâcheraient un peu l'émotion. Et puis les deux acteurs principaux ne m'ont pas convaincu. Surtout Cyril Descours qui n'est pas toujours juste, au point que jusqu'à ma visite sur Allociné, je le soupçonnais d'être un sportif devenu acteur pour l'occasion. Car les scènes sportives sont impeccables, mais quand on en sort, c'est limite limite.

Enfin, le sujet rencontre aveugle /guide n'est pas assez approfondi, parfois mis dans l'ombre par l'histoire personnelle de Leila qui fait que l'on s'éloigne du sujet.

Ce n'est donc pas le meilleur film de Régis Warnier, à qui l'on doit tout de même Indochine et une Femme Française.

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 15 Mars 2011

Synopsis : Thomas Gardesse, VRP en système d’alarme, est arrêté pour un fait mineur et envoyé en prison pour 6 mois.
Afin de gagner le respect des détenus il se fait passer pour Le Marquis, un génie du casse dont personne ne connaît le visage.
Quinze jours avant sa sortie, un braqueur du nom de Quentin Tasseau le fait évader pour l’emmener à Manille afin qu’il participe à un casse dont le commanditaire a besoin des talents du Marquis…

 

 

Comédie avec Richard Berry, Franck Dubosc, Jean Hugues Anglades.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis :Il y a des films qui ne peuvent vous décevoir tant vous en attendez peu et qui finalement, vous surprennent en bien. C'est dans cet état d'esprit que je suis allée voir Le marquis. J'aime beaucoup Richard Berry, Franck Dubosc me taperait un peu plus sur les nerfs (mais Patrick Chirac me fait rire), j'ai besoin de distraction effort zéro !

Et cerise sur le gâteau, ce film est tourné en décors réels aux Phillippines. C'était ma seule attente, le dépaysement et les beaux paysages. Pour ça, c'est raté, j'ai encore faim !!!

Mais pour le reste, je suis ravie de cet excellent divertissement, avec ce duo inédit d'acteurs qui fonctionne très bien !

Les duos improbables d'hommes que tout oppose, une main droite encombrée d'une double main gauche, voilà une recette de cinéma, dont l'efficacité ne se dément pas depuis La chèvre, les Fugitifs etc... C'est un peu toujours pareil, mais on rit toujours autant.

Ici, on sent la patte des Nuls, Dominique Farrugia n'est pas loin, juste derrière la caméra. Certains dialogues frôlent le burlesques, on est en plein dans les "ni queue ni tête" qui vous fait tourner bourrique ! J'adore remarquer la complicité des acteurs à l'écran, et deviner qu'ils ont pris un sacré pied à tourner certaines scènes, que les fous rires ont du parsemer le tournage. Ca me met de bonne humeur ! Et c'est vraiment le cas ici !

Le rythme est soutenu, on ne s'ennuie pas. On se demande vraiment comment nos deux héros vont se sortir de leur très fâcheuse situation, et ils n'ont pas fini de nous surprendre.

Enfin, les cinéphiles seront ravis de retrouver Jean Hugues Anglades dans le rôle du très méchant. Tellement convaincant qu'on a l'impression qu'il a emprunté la voix de Jean Reno !

Une bonne séance de cinéma, qui a dépassé l'objectif que je lui avais fixé, même s'il est dommage que l'exotisme philippin ne soit pas plus exploité.

J'aime vraiment le cinéma, il y offre tant de diversité ! D'ailleurs, depuis quelques jours, je suis titulaire d'une carte Pass Gaumont....20 € par mois.... cinéma illimité à volonté. Ca va faire mal. Heureusement que je n'habite pas au pied du ciné...

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 9 Mars 2011

Synopsis :  Frédéric, un jeune en réinsertion, travaille dans un grand hôtel à la montagne. Un client disparaît. Frédéric suspecte la famille qui l'emploie mais choisit de protéger son patron, cet homme qui le fascine. Bientôt, il est mis en danger.

 

 

 

Thriller psychologique avec Jean Pierre Bacri, Vincent Rottiers, Ludmila Mickael, Sylvie Testud

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Le film est de qualité, le suspens fonctionne. On devine qu'il va se passer quelque chose mais on se demande qui peut être le plus inquiétant et le plus inquiété. L'atmosphère est oppressante à souhait et toute en langueur aussi. Voir en longueurs par moments hélas.

Les personnages sont intéressants et très ambigus. On a vraiment du mal a déterminer si c'est leur grandeur d'âme qui les fait agir comme cela ou leur propre intérêt. Fred exploite t-il une situation qui peut lui être bénéfique ou a-t-il peur ? Le personnage de Bacri s'attache t-il à Fred ou ne pense-t-il qu'à protéger son fils (et sa propre réputation par la même occasion ?) Vraiment, de ce côté là, le film est captivant.

D'autant qui'l est servi par d'excellents acteurs, tous crédibles ++, même si le scénario tend à caricaturer les deux personnages principaux. Peu de dialogues, beaucoup de regards, les suppositions des uns et les suspicions des autres, tout est filmé intelligement, avec une subtilité talentueuse. Et sylvie Testud est là, qui apporte un peu de couleurs, de légèreté et qui n'est pas dupe !

Je reste tout de même un peu réservée sur le postulat de départ - le gendarme qui tue accidentellement et qui appelle Papa... même si l'histoire m'a tout de même embarquée.

Et la fin m'a plutôt laissée en pleine mer...

Un bon film sur la lâcheté, mais qui je pense aura une carrière discrète.

 

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 5 Mars 2011

Synopsis :  Propulsé à la tête du groupe W après le décès de son père adoptif, Largo Winch décide, à la surprise générale, de le mettre en vente afin de créer une ambitieuse fondation humanitaire. Mais le jour de la signature, il se retrouve accusé de crimes contre l'humanité par un mystérieux témoin. Pour prouver son innocence, Largo devra retourner sur les traces de sa vie passée, au cœur de la jungle birmane.

 

 

Film d'action avec Tomer Sisley, Sharon Stone, Nicolas Vaude...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis :Je n'ai pas vu le premier film, et la lecture des premiers tomes de la BD remonte pour moi au siècle précédent. Autant dire que je n'attendais rien de spécifique de ce film, si ce n'est un excellent divertissement.

Le divertissement est là, mais l'excellence fait défaut.

Je n'ai rien vu de nouveau, j'ai de plus en plus l'impression que les films d'action / aventure se ressemblent tous. En effet, rien ne diffère vraiment celui ci d'un James Bond ou autre.... Le scénario est un peu embrouillé au début, il faut du temps pour s'y retrouver et reconnaître les multiples personnages aussi bons que méchants. L'ensemble est assez convenu, les rebondissements ne surprennent pas vraiment, on en attend même certains. Les poncifs s'accumulent un peu et à un moment (celui de la chute libre depuis l'avion), on frôle le ridicule. Le rôle du procureur, occupé par Sharon Stone, ne semble qu'un prétexte pour (re)placer cette actrice mythique dans un rôle qu'elle maîtrise et qui ressemble souvent au précédent. A moins que ce ne soit l'actrice qui soit le prétexte de ce personnage, histoire d'internationaliser cette grande production et d'attirer dessus les regards d'Hollywood pour dire "regardez, nous aussi, on sait faire" !

Car certes, il y a un réel savoir faire dans ce film Européen qui ne le différencie pas de ces cousins américains. Effets spéciaux, réalisation, scénario, qualité visuelle.... On a pas à rougir des maîtres en la matière. Mention spéciale pour le remarquable second rôle de Gauthier, brillamment tenu par Nicolas Vaude. Hilarant, touchant, so bristish dans un sens.

Et enfin, impossible de rester insensible au charme dévastateur de notre Tomer Sisley national qui peut être fière d'être en tête d'affiche d'une telle super production. Il porte d'ailleurs le film autant par son talent que ses fossettes, son indestructibilité et la blancheur à toutes épreuves de son pantalon blanc !!!!

De grosses" coincidences", des clichés multiples et quelques longueurs, mais dans le genre action/ aventure, ça se regarde !

 

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 24 Février 2011

Synopsis :  Paris, années 60. Jean-Louis Joubert, agent de change rigoureux et père de famille « coincé », découvre qu’une joyeuse cohorte de bonnes espagnoles vit... au sixième étage de son immeuble bourgeois.
Maria, la jeune femme qui travaille sous son toit, lui fait découvrir un univers exubérant et folklorique à l’opposé des manières et de l’austérité de son milieu. Touché par ces femmes pleines de vie, il se laisse aller et goûte avec émotion aux plaisirs simples pour la première fois. Mais peut-on vraiment changer de vie à 45 ans ?

 

 

 

Comédie avec Fabrice Lucchini, Sandrine Kiberlain, Natalia Verbeke

 

 

 

 

 

 

 

   

 

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Mon humble avis :  Qu'il soit volubile ou tout en retenue, j'adore Lucchini, ses expressions d'incrédulité, d'excitation et de malaise...

Ce film est une réjouissante satire sociale de la bourgeoisie des années 60..., condescendante, étriquée dans les convenances et ayant une très haute opinion d'elle même et de très grands préjugés sur les petites gens. Les domestiques étaient à l'époque encore exploités jusqu'à la moelle.

Jean Louis est un de ces bourgeois qui, via sa propre bonne espagnole, découvre qu'une petite communauté d'émigrées ibériques vit au dessus de chez lui dans la précatirité. Il réalise que toutes ses femmes sont l'inverse de l'idée que les siens se faisaient d'elles :

courageuses, joyeuses, généreuses, chaleureuses, accueillantes, déterminées, solidaires. Et surtout, expatriées, loin de chez elles, de leur famille. Quelle succulente galerie de portraits de femmes ! Ce film montre aussi parfaitement ce qu'était la vie de ces femmes dans les années 60. A l'époque, elles étaient espagnoles, puis Portugaises.... Elles sont sans doutes maintenant roumaines ou polonaises.

C'est un réel plaisir que de d'évoluer au milieu de toutes ses femmes qui respirent la joie de vivre malgré les difficultés. L'accent, les mots, les phrases, les expressions, les traditions, la musique... C'est une petite Espagne qui vit dans ce sixième étage. On assiste avec plaisir à la transformation de cet homme et son intégration dans cette communauté feminine. En abaissant les barrières sociales, il rencontre l'autre, lui même et une demoiselle qu'il n'imaginait pas : la liberté.  Tout cela est brillament mis en scène et interprêté, saupoudré de quelques dialogues très bien placés et sentis. On regarde ce film avec le sourire aux lèvres, on s'esclaffe et on s'émeut. Car ce qui m'a le plus marqué dans ce très bon film, c'est la tendresse qui s'en dégage. Délicieux !

On a tous besoin d'un 6ème étage... d'un bol d'air, d'une révelation, d'un ailleurs, d'un autre pour vous dire qui l'on est, d'un lieu où l'on puisse se retrouver, ..... qu'on imagine parfois au bout du monde et qui peut-être... juste en haut de l'escalier.

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 6 Février 2011

Synopsis : 1er janvier 1993 : passage à l’Europe. Deux douaniers, l’un belge, l’autre français, apprennent la disparition prochaine de leur poste frontière situé dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique.
Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandevoorde (Benoît Poelvoorde) se voit contraint et forcé d’inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge.
Son collègue français, Mathias Ducatel (Dany Boon), considéré par Ruben comme son ennemi de toujours, est secrètement amoureux de sa soeur. Il surprend tout le monde en acceptant de devenir le co-équipier de Vandevoorde et sillonner avec lui les routes de campagnes frontalières à bord d’une 4L d’interception des douanes internationales.

 

 

Avec Dany Boon, Benoît Poelvoorde, Karine Viard, Julie Bernard....

 

 

 

 

étoile2.5

Mon humble avis :Je suis entrée dans la salle de cinéma déjà acquise à la cause de ce film et impatiente. Cht'i d'origine, de sang et d'accent quand cha dérape, je suis du genre à dire "touche pas à mon Boon" !.

Je suis sortie moins convaincue... Certes, il y a de bonnes répliques et des passages hilarants, certes, je me régale toujours autant des expressions du visage de Dany Boon, certes l'idée n'est pas mauvaise et redonne leur place aux laissés pour compte de l'ouverture des frontières, certes, on sent la bonne humeur régner dans ce film et on imagine les crises de rire partagées entre les comédiens. C'est un film très humains avec ses qualités et ... ses défauts ! Son côté bon enfant en séduira beaucoup, en laissera d'autre sceptiques. J'ai trouvé quelques longueurs, des répétitions dans les situations et trop de ressemblances dans les sujets avec Bienvenue chez les cht'i.... ce n'est plus le simple facteur qui démontre à son chef que les gars du Nord sont des gens biens, mais le douanier français qui déploie son énergie pour prouver à son collègue belge que les français ne sont pas forcément cons. Bref, on retrouve cette leçon de tolérance et la mise en exergue de la bêtise des préjugés. Celle ci ne fait pas de mal bien sûr, mais sur deux films de suite... Je me pose la question. De même, nous retrouvons les amours du personnage, une nouvelle fois rendues impossible par l'entourage familiale (une mère acariâtre chez les ch'tis et un frère et un père raciste francophobe ici. Donc personnellement, je regrette un peu ces similitudes entre les deux films de Dany Boon. Le film utilise certaines ficelles ou clichés un peu désuets de la veille comédie, du vieux western aussi. Ca peut avoir son charme aussi. Ce sera à vous d'en décider. Maintenant, c'est évident qu'après les 20 000 d'entrée de Bienvenues chez les cht'is, on est plus exigent, plus suspicieux, plus critiques, plus en attente, plus curieux de voir si le carton peut-être doublé... J'ai passé un bon moment, mais pas aussi bon que je l'espérais.

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

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