Publié le 12 Juillet 2013

 Peintures-2-0051.JPG Roman - Edition Folio (Gallimard) - 151 pages - 5.40 €

 

 

Parution en folio en avril 2011

 

 

 

L'histoire : Paul, quadra avancé, vit avec les oncles et la soeur dans la ferme du Cantal. Il passe une annonce pour trouver femme et ne pas finir comme les autres. C'est Annette, de Bailleul (Nord), qui y répond. Avec son fil, elle vient s'installer dans la ferme. Y sera-t-elle acceptée ???

 

 

 

 

Tentation : Envie de découvrir l'auteur

Fournisseur : Ma PAL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Mon humble avis : Comme j'avais envie d'aimer ce livre, de m'y plonger, surtout que l'histoire se déroule sur les terres de la romancière, là où je vais passer quelques jours de vacances. Je pensais me perdre dans l'étendue des paysages... Je suis restée enfermée, au point presque d'étouffer, dans la ferme et cette famille qui n'accepte pas l'étranger. Et pourtant, dès les premières pages, j'ai eu la sensation de tenir dans les mains une oeuvre trop grande pour moi, trop littéraire dans l'écriture, extrêmement soignée et soutenue. Tout est dit en finesse, quand pas sous entendu. Mais ma lecture en fut moins fluide. D'autant que l'ensemble ne sort pas d'une certaine mélancolie. Les dialogues sont absents. On est extérieur, on regarde, on observe, on écoute des faits et des sensations maintes fois répétés. C'est un roman plutôt "contemplatif" et ce n'est pas ce genre qui me sied le mieux. Dommage, rencontre ratée pour moi, malgré la qualité manifeste de cet écrit.

Et puis, originaire du Nord, j'ai été agacée que celui ci soit une fois de plus évoqué sous couvert des cas sociaux, de la misère, de l'alcool. Mon Nord est riche de bien d'autres choses, dont on ne parle jamais dans les livres ou les films, à moins que ces derniers soient de la pure comédie.

Quant au Cantal que j'espérais visiter au fil des pages, je vais attendre d'y être pour profiter de l'espace et de l'air pur des volcans d'Auvergne... Un livre se ferme, un autre s'ouvre !

 

http://madansedumonde.files.wordpress.com/2013/01/a-tous-prix.jpg?w=253&h=384 

 

 

 

Prix Page des Libraires 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 10 Juillet 2013

Synopsis :  http://fr.web.img5.acsta.net/medias/nmedia/18/94/54/41/20526204.jpgInterdit aux moins de 12 ans
Un jour comme les autres, Gerry Lane et sa famille se retrouvent coincés dans un embouteillage monstre sur leur trajet quotidien. Ancien enquêteur des Nations Unies, Lane comprend immédiatement que la situation est inhabituelle. Tandis que les hélicoptères de la police sillonnent le ciel et que les motards quadrillent les rues, la ville bascule dans le chaos...

Les gens s’en prennent violemment les uns aux autres et un virus mortel semble se propager. Les êtres les plus pacifiques deviennent de redoutables ennemis. Or, les origines du fléau demeurent inconnues et le nombre de personnes infectées s’accroît tous les jours de manière exponentielle : on parle désormais de pandémie. Lorsque des hordes d’humains contaminés écrasent les armées de la planète et renversent les gouvernements les uns après les autres, Lane n’a d’autre choix que de reprendre du service pour protéger sa famille : il s’engage alors dans une quête effrénée à travers le monde pour identifier l’origine de cette menace et trouver un moyen d’enrayer sa propagation…    
 
 
Avec Brad Pitt, Mireille Enos, Elyes Gabel
 
 
 
 
 
 
étoile2.5
 
Mon humble avis : Ca m'apprendra à aller voir un film sous un prétexte insuffisant : la belle gueule de l'acteur ! Non, je m'accuse trop, la bande annonce m'avait attirée, j'y ai deviné un bon film catastophe. Et bien pas du tout ! Enfin, si, un peu dans le genre. Mais dans l'absolu, c'est un film sur les Zombies !  Et ça, la BA ne le dis pas du tout ! Et ce n'est pas du tout ma came ! Adrénaline au maximum ! Il y avait longtemps que je ne m'étais pas cachée autant derrière mon gilet tout en me bouchant les oreilles au ciné !
Début 20ème siècle, il y a eu la grippe espagnole qui avait décimé 3% de la population mondiale. Et bien là, c'est une autre épidémie, qui se transmet par morsure. En 10 secondes, vous voila zombi surexcité, qui rejoint des hordes d'autres à la recherche de chair fraiche à mordre. De part le monde, les morts se comptent par millions !
Mais heureusement, Brad est là ! Certes, on retient son souffle, on tremble, on sursaute tout au long du film, qui de ce côté là, remplit grandement son contrat. Certes au carré (), les effets spéciaux sont grandioses et parfaitement réussis. C'est du grand spectacle... mais attention, plutôt apocalyptique ! Mais, mais, mais... Les situations et conséquences attendues ou devinées sont trop nombreuses (je ne pourrai dire lesquelles sous peine de spoiler), vous les remarquerez certainement vous même. Ensuite, même si on est dans la science fiction et l'horreur, je trouve dommage que certains détails ne soient pas crédibles. Autant je veux bien croire à ces zombies (puisque je sais que ça n'existe pas et donc, on ne peut comparer avec la réalité, et donc la question du réalisme ne se pose pas. Mais tout de même, quand une femme se fait trancher la main sans que ne gicle une goutte de sang et qu'en plus, même pas mal.... enfin, pas beaucoup.... Mouais. Je regrette que ce style de film perde du crédit à mes yeux avec des détails certes, mais qui sautent aux yeux. Enfin, parlons de la fin... Si les américains, dans leurs films pouvaient se contenter d'images et ne pas y apposer une voix sérieuse qui expose sa grande leçon de morale, ce serait bien. Les images se suffisent à elles mêmes. Bon, l'ensembe reste efficace et devrait plaire aux adeptes des zombies, qui n'ont pas souvent leur place dans un film tout public et une telle grosse production. De mon côté, j'ai déjà commencé à écrire le scénario du 2ème opus !
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 8 Juillet 2013

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  Fin juin, c'est une foule compacte qui se pressait pour entrer dans l'Espace Ouest France, répondant ainsi à l'invitation de la librairie Le Failler ! Moi même, j'arrivais cette fois ci avec plus d'une heure d'avance, histoire d'être sûr d'avoir ma place au premier rang ! Le romancier du jour : Maxime Chattam !

Le célèbre auteur de thriller est venu en terre Bretonne nous présenter son dernier opus, paru chez Albin Michel :

La conjuration primitive.

http://2.bp.blogspot.com/-tzFzBxfK-O4/UWT5nRBUArI/AAAAAAAAOKU/-BmNBBpMIUY/s1600/LA_CONJURATION_PRIMITIVE.jpg

De mon côté, une première : plus de petites notes sur un cahier d'écolier... j'ai mis en route le dictaphone de mon MP4. Sur le moment, cela me permet de profiter mieux de la conférence (euh, et aussi, pour le cas présent, de prendre encore plus de photos   ) Conséquences, grand tri photos et maintenant, il me faut réécouter la conférence pour la transposer ici !!! 

 

 

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 L'interviewer : Vous êtes l'auteur d'une quinzaine de romans traduits dans 20 langues. Question un peu personnelle... En quoi ce vous faites aujourd'hui ressemble à ce que vous vous imaginiez il y a 10 ans lorsque vous publiez votre premier roman  ?

MC : Pas facile de répondre. Déjà, il y a 10 ans de ça, j'écrivais avant tout en rêvant d'être publié puisque mon plaisir premier était l'écriture. Je me disais "si je trouve un éditeur ce sera super", "si le livre est un peu lu ce sera formidable car cela voudra dire que je partage mes idées avec d'autres personnes et que ce que je fais n'est pas qu'un délire d'une personne seule dans son coin". Pour quelqu'un qui aime créer des histoires, rencontrer un public assez large, c'est la plus belle des gratifications. J'avais des rêves, mais peut-être pas à cette mesure là. Des fois ça fait bizarre, je m'arrête en disant "sauve toi" car il peut y avoir de la pression sur les épaules qui empêche d'écrire. J'essaie de ne pas trop y penser et d'écrire l'histoire que moi j'ai envie de me raconter. Quand je me relis, j'essaie de me mettre à la place d'un lecteur type, qui est un assemblage d'un peu tous les lecteurs que je renconte. Je travaille en 2 phases. Quand j'écris, je suis dans l'égoïsme, je cherche à me faire plaisir. Quand je me relis, je deviens plus méthodique, moins dans l'égoisme, je coupe beaucoup, entre autre les digressions et j'évite ainsi d'écrire des livres de 1500 pages !

 

 

 

 SAM_3770bis.JPGL'interviewer : Quelle place ont les autres romans que vous avez publié. Certains vous sont ils plus importants que d'autres, y en a-t-il certains que vous reliser pour y puiser des idées, voir si vous ne vous répétez pas, voir votre évolution :

MC : En fait non, y'a rien qui me dérange plus que de me relire. J'ai l'impression que c'est un peu comme quelqu'un qui passerait sa journée à se regarder dans le miroir. Quand j'ai un peu de temps pour lire, je préfère lire les autres, c'est un peu plus sympa pour moi. Parfois, il peut m'arriver de me remplonger dans l'un de mes romans pour voir ce que j'y ai dit, pour rester logique avec un personnage, pour faire un clin d'oeil. Donc dans ce cas là, je cherche, je lis une page ou deux. Mais relire un de mes livres en entier, non, je n'aime pas trop. Je me replonge bien plus dans mes cahiers de notes de mes livres précédents.

Il n'y a pas un de mes livres que je préfère car je les ai tous écrit pour une raison particulière. Quand j'attaque un livre, j'ai déjà une vision précise de ce qu'il sera à la fin. Sinon, ce n'est la peine, il faut que j'en commence un autre. Je suis dans le processus de la narration, prendre toutes les recherches que j'ai pu faire, les structures, les personnages... Je m'amuse ! Une fois fini, quand je relis le livre, je me pose la question : est-ce que c'est le livre que je voulais écrire ? Si c'est non, mais c'est mieux, tant mieux ! Soit c'est oui, très bien ! Soit c'est non. Dans ce cas là, le roman ne va pas dans les mains de mon éditeur, il faut que je trouve ce qui cloche. C'est ce qui s'est passé avec La conjuration primitive il y a un an. Avec du temps, j'ai vu que c'était un problème de tonalité. je me suis dit que ce que j'avais en tête pouvait être mieux que ce que j'avais dans les mains. Alors je suis passée un peu à autre chose, avant de le réécrire à l'automne. D'où le retard de sortie... Même si mon écriture ne serait plus la même, je ne réécrirais aucun de mes livres. Les archanes du chao m'ont demandé 10 ans de recherches (et là, digression passionnante de l'auteur, mais trop longue à reporter ici !!)

 

 

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 L'interviewer : Y-a-t-il des livres plus difficiles à écrire que d'autre notamment par rapport à la violence. Un des personnages de ce roman, criminologue à la retraite explique que pour comprendre la violence, il a du la faire entrer en lui même. Y'a-t-il eu un risque que ce soit infecteux sur vous en partie ?!!

MC : Il faudrait demander à ma femme quand elle voit ma tête quand je descend manger après une journée d'écriture ! Ce criminologue est à la fois ma voix et le lien avec le lecteur. Je ne supporte pas les livres ou les films où se sont les spécilistes ou les criminologues qui font tout le boulot, toujours avant les flics. Ca me saoule car ce ne se passe pas comme ça dans la réalité ! Mon criminologue apporte un aspect philosphique et du recul sur l'histoire. Je passe des journées entières avec les flics sur des scènes de crimes, a voir des autopsies... Je passe mes journées plongé dans la tête des tueurs, même si cela est inventé et traité par voie intellectuelle, il y a quand même, pas de la contamination, ni de l'obsession, mais de l'intérêt plus que poussé pour la question. Je n'aime pas que l'on me dise que mes livres sont gores. Pour moi, gore est un terme péjoratif. Certes, il y a de la violence dans mes livres, mais elle n'est pas gratuite. Il faut du détail pour que la réflexion sur la violence soit impactante. Je me pose toujours la question quand j'assiste à des autopsies : comment on peut en venir à faire cela à quelqu'un. La sérial killer, seulement 5% d'entre eux sont psychotiques, donc non conscient de leurs actes. 95% tuent en pleine conscience du bien et du mal, en plein plaisir, en conscience de ce plaisir; Et ce n'est pas de la folie. Ils n'ont pas tous eu des enfances terribles.99.9% des gens qui ont eu une enfance terrible ne deviennent pas des tueurs en série. Certains ont eu aussi des enfance tout à fait normal. Comment ces individus se construisent ?Alors pourquoi basculent ils ? Et ça, on n'a pas d'explication. 

 

 

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  Ce qui m'anime quand je me lève, c'est que j'aime raconter des histoires, belles ou horrible, que ce soit fleur bleue ou découper de la carbasse, j'aime raconter des histoires, au désespoir de ma mère  !

Ce qui me plait dans le thriller, c'est d'essayer de comprendre la violence, le mal si on peut l'appeler comme ça. C'est une réflexion sur le bien et le mal.

Ce livre est le début d'une série, on retrouvera les personnages que je ne massacre pas !

Sous chaque roman se cache quelque chose. j'espère vous distraire, mais aussi vous interpellé, vous amener à vous poser des questions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 L'interviewer : Dans ce livre, il est aussi question du corps, de celui que l'on massacre au sexe tarifé dans les pires conditions.... Le corps est très présent

MC :   Oui, le rapport que l'on a par rapport au corps finit par se poser quand on décrit une scène de crime sur plus d'une page.

Avant d'être romancier, la première autopsie à laquelle j'ai assisté, c'était dans un amphi. On nous a prévenu que ce que l'on allait voir resterait graver en nous toute vie. Rien qu'à l'arrivée du corps mort et son transfert sur la table, c'était le silence total. De mon côté, oui, il y a un peu d'obsession et beaucoup de curiosité pour le corps.

C'est la difficulté quand on fait des recherches, c'est d'écrémer et de ne garder que ce qui sert pour le livre, parfois 3 à 5%... Mon livre précédent, j'avais 7000 pages sur le Paris des années 1900. Il faut s'immerger pendant plusieurs mois, justement, souvent j'écris en même temps, et ces recherches sont un peu mes récréations.

 

 

 

 

 100 2355bis L'interviewer : Pourquoi vos personnages sont solitaires ? 

MC : Dans ce livre, y'a vraiment entre les deux personnages principaux qui sont solitaires et les deux autres qui sont très ancrés dans la famille.

La violence est comme une épidémie qui ronge l'esprit humain, le criminologue ne veut pas la faire rentrer à nouveau dans sa famille, il veut protéger sa famille.

C'est une question que je me pose aussi en tant que romancier, vu que je passe l'essentiel de ma vie seul devant un écran.... J'ai écrit ce roman au moment où je construisais ma famille, et je me suis rendu compte de l'importance que cela avait pour moi. Ce sont les sourires de ma famille qui me permettent de me bétonner par rapport à ma vie professionnelle , et donc c'était important de mettre ce sujet en avant dans ce roman.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Moi : Vous avez, à une époque, suivi des cours de criminologie, c'était avant de devenir écrivain ou justement, pour vous  former, pour être plus crédible encore sur le sujet ?

MC : C'était juste pour écrire un roman : L'âme du Mal. C'était une formation de 17h

et qui durait un an. J'avais la chance d'avoir gagné un peu d'argent avant 

SAM_3756bis.JPGen faisant de la comédie. Donc j'en avais assez pour pouvoir bosser à mi temps pendant un an suivre cette formation. Certes 17h, ce n'est pas énorme, mais cela permet d'avoir une base, que j'ai complété avec des étagère complètes de livres sur le sujet, achetés aux Etats Unis. C'était pour avoir une vision plus globale, faute d'être pointue, de la criminalistique . J'avais en tête en tueur en série qui incarnerait l'irrationnel et un flic qui incarnerait la science. Je ne pouvais pas inviter ce que je ne connaissais pas, dans ce domaine. 

 

 

Moi : Et pour vous distraire, vous lisez plutôt des Musso ou des Grangé ?

MC : Pour me distraire, je lis plutôt des biographies. Je ne suis plus un fan de romans policiers depuis quelques années. Car le problème, quand vous passez votre temps à écrire des thriller et que vous en lisez un, il y a deux cas de figure : Soit le bouquin me tombe des mains, et c'est souvent le cas, parce que je vois les ficèles, soit je me dis, c'est chouette, mais il n'invente rien, soit au contraire, je me dis "qu'est-ce que c'est bien, c'est décourgeant". Donc je ne lis presque plus de roman policier, de temps en temps, quand on m'en conseille un... Une dizaine par an. J'aime aussi les romans d'aventure, Mark Twain, la Fantasy, sauf que là, c'est un peu comme le polar, on trouve tout et n'importe quoi, du écrit à la va vite, donc il y a une recherche à faire. 

 

 

  Et maintenant, les photos pour le fun... j'ai téléchargé un nouveau logiciel de retouche photo, que je maitrise à peu près et avec lequel je m'amuse. Et bien entendu, je complète ma collection de photos d'effets de mains d'auteurs  

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Auteurs : rencontres et conférences

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Publié le 6 Juillet 2013

http://www.etudesdemarche.net/images/besoin.gif

 

 

Il y a quelques semaines, j'ai été interrogée par Andréas, de la société Les outils du Web, sur mes habitudes et mes comportements de blogueuses à l'occasion d'une grande étude sur le sujet sur toute la France, et tous domaines de blogs confondus. L'enquête portant surtout sur les partenariats avec des marques, en l'occurence, pour moi, les partenariats avec auteurs, éditeurs, attachés de presse, sociétés de comm etc.

 

J'ai reçu les résultats de cette enquête et oh , quel honneur ! J'ai été sélectionnée pour participer à cette enquête avec 150 blogueurs alors qu'il en existes des dizaines et des dizaines de milliers en France. ! Vous ne le voyez pas, mais à l'heure qu'il est, je bombe le torse

 

 

 

 

 

 

 

 voici les résultats de cette étude sous forme infographique. Si vous avez un peu plus de temps, vous pouvez accéder au détails de ces résultats en cliquant ICI, vous arriverez alors sur le slide share qui se regarde ensuite comme des photos, avec les petites flèches !

 

 

http://www.outilsduweb.com/images/infographie-relations-blogueurs.jpg

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 4 Juillet 2013

http://images.gibertjoseph.com/media/catalog/product/cache/1/image/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/i/149/9782290034149_1_75.jpgRoman SF - Edition J'ai Lu - 315 pages - 7.60 €

 

 

Parution J'ai Lu le 6 juillet 2011 (origine en 2001) 

 

 

 

L'histoire : Sur terre, dans 50 ans, dans 100 ans, demain ou presque aujourd'hui. Dans le monde virtuel, des meurtres atroces sont commis. On retrouve les joueurs (de jeux vidéos), les yeux saignants rivés sur leurs écran et d'où transpire la peur. Deux personnes enquêtent entre virtuel et réel : Kilney, le flic et Ilianday, une jeune femme chasseur de prime. Et tout un monde qui gravite autour, qui ne leur veut pas forcément du bien, qui existe, ou qui n'existe pas vraiment...

 

 

 

 

Tentatrice : L'auteure

Fournisseur : Ma CB lors du festival La rue des livres à Rennes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Mon humble avis : Voici un mois et demi que j'ai terminé ce livre... quelques jours avant mon départ en vacances. De ce fait, j'écris cette chronique avec mes souvenirs et non à chaud comme d'habitude. Elle sera donc plus succincte....

 

"Ce livre ne ressemble à aucun autre livre que vous ayez pu lire"... C'est ainsi que l'auteure, Viviane Moore, m'a vendu ce roman d'anticipation lors du salon du livre de Rennes. Je me suis fiée à ses paroles et diable, aucun regret ! Effectivement, je n'ai jamais lu un livre pareil ! Certes, je ne suis pas grande lectrice de science fiction, aussi, je ne peux comparer avec d'autres livres d'univers similaire, mais tout de même, j'ai été bluffée de A à Z, enfin, de la première à la dernière page. Bluffée et captivée, et n'ayons pas peur des mots, fascinée par la créativité de Viviane Moore, plus connue pour ses romans historiques.

Pour lire ce roman et le visualiser, j'ai du faire appel à mon imagination, puisque ce monde n'existe pas... encore. Un monde post apocalyptique, sauf qu'il n'y a pas eu d'apocalypse, juste la vie qui a continué tranquillement sur terre, dans le sens où nous sommes partis.... Il n'y a plus de nature, plus de culture, juste du virtuel, le monde entier est constamment connecté, surveillé, accroché à son écran. La moitié de la ville est une zone de non droit en ruine, on habite des capsules, les plus pauvres paient un loyer astronomique pour avoir le droit de dormir dans leur voiture, au dixième sous sol d'un parking. La société est on ne peut plus divisée en castes, on y retrouve des intouchables, tout le monde surveille tout le monde, la mafia règne en maître, au moins vous pensez au mieux vous vous portez. On y parle d'expédition dans une zone irradiée qui n'est pas sans faire penser Tchernobyle. Les gens vivent seuls et rares sont les humains qui pensent encore à faire l'amour. Plus personne ne sait ce qu'est une toile, un tableau de maitre. C'est d'ailleurs le sujet de l'expédition, essayer de retrouver des restes de toiles qui se vendront une fortune. Plus personne ne sait ce qu'est la beauté d'une prairie, d'une rivière qui coule...

Et dans tout cela, il y a l'univers très codifié et hiérarchisé du virtuel. Les Locked-In, qui acceptent de quitter leur enveloppe charnelle, de s'enfermer à vie pour devenir une entité virtuelle et créer sans cesse des jeux. Leur issue, la mort ou la folie Il ne ressentent plus de sensation humaine à moins de... Il y a les grands joueurs, et puis une sorte de CSA du monde virtuel. A 40 ans, les grands joueurs sont vieux, et comme ils ne quittent pas leur écran, pèsent 200 kg...

J'ai aimé cette vision pessimiste de notre avenir et l'inventivité de l'auteure pour décrire tout cela. Est-ce exagéré ou pas, seul l'avenir le dira, j''espère ne plus être là.

Et dans cet univers, un tueur impitoyable sévit à travers les jeux vidéos. Ce sont les jeux qui tuent... Alors qui et pourquoi ? L'enquête est inhabituelle pour moi, puisqu'elle se déroule pour moitié dans le virtuel. Elle ne manque pas de suspens, de rebondissement, d'action et de révélation. Elle est bien ficelée mais parfois trop alambiqué pour moi, je ne suis pas sûre d'avoir "tout suivi". Mais peu importe, elle est presque devenue secondaire pour moi tant j'étais fascinée par cette description de cet horrible futur (potentiel !). Dans ma tête, Ilianday avait l'apparence de Lisbeth Salander, version suédoise.

Pour résumer, ce que j'ai trouvé de formidablement génial, c'est que Viviane Moore nous décrit un monde où il faut avoir de l'imagination pour recréer notre monde actuel, où sans le savoir, les gens cherchent à retrouver l'Eden dont ils n'ont aucune idée. Alors profitons de notre chance de vivre à une époque où l'on n'a pas encore besoin pour d'imagination pour profiter d' un paysage splendide, pour s'extasier devant une toile de maître ou prendre son pied avec un bon bouquin. Une époque où de l'imagination, il en faut une sacrée dose pour écrire un livre pareil ! Pourvu que cela dure !

 

Challenge Thrillers et Polars

                                                               Chez Liliba

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Thrillers - polars français

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Publié le 2 Juillet 2013

http://fr.web.img6.acsta.net/medias/nmedia/18/85/47/95/20175383.jpg  Synopsis : Un petit garçon découvre qu'il possède des pouvoirs surnaturels et qu'il n'est pas né sur Terre. Plus tard, il s'engage dans un périple afin de comprendre d'où il vient et pourquoi il a été envoyé sur notre planète. Mais il devra devenir un héros s'il veut sauver le monde de la destruction totale et incarner l'espoir pour toute l'humanité.
 
 
 
 
Avec : Henry Cavill, Amy Adams, Michael Shannon, Russel Crowe, Christopher Meloni, Kevin Costner.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
étoile2.5
 
 Mon humble avis : Man of Steel, c'est en fait la toute genèse de la vie de Superman. Le S ne veut ni dire Steel, ni Superman, mais est le symbole du mot espoir sur la planète Krypton.... d'où vient notre futur héro Clark Kent, alias Kal.El. Le premier quart d'heure se déroule sur la planète Krypton en pleine implosion, conflit et coups d'Etat. Cinématographiquement parlant, cela donne un aspect assez fantasy... pourquoi pas, sauf que c'est pétri de bons sentiments et de grandiloquence, du coup, cela ne m'a pas trop parlé !
L'heure suivante est captivante, fascinante, bien ficelé. La production n'a pas lésiné sur les gros moyens pour de supers effets spéciaux plus que spectaculaire ! C'est sûr, on en a pour son argent. Le personnage de Clark est bien attachant et aspect non négligeable pour nous mesdames, très agréable à regarder : visage ou musculature, on en redemande ! C'est clair, il n'y a pas d'erreur de casting ! Personnellement, je serais bien restée plus longtemps dans cette période, où l'enfant puis le jeune adulte découvre et cache le plus possible ses supers pouvoirs, pour ne pas être rejeté et pour s'en servir au bon moment, sous les conseils de son sage père d'adoption, j'ai nommé Kevin Costner, qui portent bien ses rides !
Puis les énemis débarquent du fin fond de l'univers ! Et Loïs Lane de la rédaction de son journal ! L'action s'accélère, encore et toujours. Le problème est qu'elle ne s'arrête plus ! Et trop d'action tue l'action. Le dernier quart d'heure est donc laborieux, too much au sens littéral du terme et de trop, tout simplement. Bien, sûr, comme d'hab, je déplorerai par exemple qu'après toutes ses mésaventures, Loïs Lane est toujours bien coiffée. Quand les producteurs hollywoodiens comprendront ils qu'un peu de réalisme de ce côté ne nuirait pas et aiderait même à une certaine identification : car je suis sûr que si je traversais la moitié de l'univers en tombant dans une capsule à moitié en feu et que superman me rattrapait 100 mètres avant que je m'aplatisse sur le sol, j'aurais au moins une mèche de cheveux devant les yeux
Tiens, surprise au casting pour les fans de séries policières. On retrouve l'ancien Elliot de NY Police d'Etat, dans le second rôle d'un militaire. Pas sûr que l'acteur ait gagné au change en quittant la série...
Quoiqu'il en soit, le film reste bien distrayant et un sacré spectacle d'effets spéciaux. Pour ma part, c'était aussi l'occasion de connaitre mieux ce super héro qui n'a traversé ma vie que par quelques épisodes de séries TV sur M6 ! Malgré mes réserves, je reste fan du genre super héro et c'est sans hésitation que j'irai voir les prochains opus ciné de Superman qui arriveront bien un de ces 4 du fin fond de l'univers
 
 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 1 Juillet 2013

  Gwada2013 510

 

 Et bien ça y'est, me voilà  comme une vieille charrette au bord de la route, victime d'un procédé vicieux que l'on appelle en 2013 : La charrette. Bon pour moi, c'est "ou presque", car pas tout à fait ça, même si le résultat est le même.

Chômage jour 1, premier jour chez Paul Emploie.... Bon rassurez vous, ce n'est pas encore maintenant que mon équipe et moi (11 personnes) allons gonfler les stats du chômage. Car en cas de licenciement économique, et d'acception du CSP (Contrat de Sécurisation Professionnelle.... tout à un programme à revoir plus tard....), je suis officiellement "stagiaire". Oui, tous les licenciés économiques depuis le 1er juillet 2012 ne figurent pas encore dans les courbes que l'on vous montre à la télé. Enfin, si, ceux du 1er juillet 2012 y entrent aujourd'hui en fait et ainsi de suite. Mais quand Pujadas me dit que le chômage s'est stabilisé en mai 2013, je ris sous cape.... Car ça fait un sacré paquet de gens ignorés par ces savants calculs et proposés comme vérité vraie aux braves citoyens que nous sommes. Enfin, bref !

 

De mon côté, c'est ma petite agence de voyages qui ferme. Petite agence, qui sous forme d'un centre d'appel à taille et à gestion très humaine par 2 patrons accessibles et sur le terrain à nos côtés, sous-traitait avec l'aide de 3 autres plateaux les appels d'un grand voyagiste français, un T.O.... Tour Opérator. Deux plateaux ont fermé l'an dernier, nous redonnant à nous un peu d'oxygène. Et notre tour est arrivé. Presque plus d'appels, puisque le T.O fait tout pour que les réservations se fassent via internet, afin d'avoir le moins de commissions à verser.... Et le client est trop content de cliquer pour voyager, sans se rendre compte qu'à chaque click ou presque, ce sont des emplois en moins, et donc des charges sociales supplémentaires sur sa future feuille de paie pour payer les futurs chômeurs. Pour quelques euros d'économie de parking (pour aller en agence) ou de téléphone (pour réserver par téléphone), s'en est fini du contact humain, du CONSEIL (oui, le touriste potentiel se prend pour un agent de voyages qui a fait des études et qui a des connaissances et des réflexes inimaginables... Bref, c'est encore une fois la mort d'une profession, sacrifiée par les dieux Internet et Rentabilité.... Sachant qu'au passage, on hésite pas à piétiner sur le mot qualité... Parce qu'en plus, avec les émissions débiles sur les voyages à prix cassés, tout le monde veut partir très loin pour 300 €..... sans prendre en compte la chaîne humaine professionnelle qu'un tel séjour comporte : depuis la femme de chambre en Tunisie jusqu'à moi au bout de mon téléphone, sans compter le pilote (qu'il vaut mieux payer correctement pour éviter qu'il soit Russe plein de Vodka au décollage), les mécaniciens avions qui évitent qu'un avion décolle avec des pneus lisses.....

Il en va ainsi du tourisme comme de la librairie ou d'autres domaines professionnels. A force de ne plus vouloir bouger son C.. pour quoique ce soit et d'exiger une immédiateté inutile en tout, à vouloir tout pas cher, on en vient à asphyxier notre propre société à bord de l'implosion. Quelque part, nous sommes tous responsables.

Attention, je comprends très bien que lorsqu'on habite à 60 km de la ville, on passe par le procédé internet. Mais pour bien des domaines, comme le tourisme, il y a le téléphone, et au bout du fil, il y a un emploi, une personne. Il y avait moi.

 

8 ans.... Huit ans moins 7 mois, puisqu'après deux ans dans ma petite entreprise rennaise, j'ai démissionné en février 2007 pour partir pour la vie en Guadeloupe...Après moult aventures, je réintégrais mon poste et récupérais mon casque en septembre 2007. Oui, mais chefs m'ont reprise, tellement j'étais bonne ! 4 mois plus tard, je leur servais mon AVC sur un plateau et toutes les conséquences que vous connaissez. Mes chefs ont tout accepté de mon état, de mes absences, de mes difficultés. A une période, je n'avais même plus d'horaires... " tu viens quand tu veux et le temps que tu peux". Bref, quand la santé flanche, et bien je peux dire qu'avoir des patrons pareils, c'est de l'or. Car ce sont de sacrés soucis en moins et toute l'énergie se concentre contre la maladie et non contre des patrons obtus pour être polis.

Bon, en même temps, j'étais une bombe commerciale avec une sacrée connaissance terrain. J'étais très douée pour faire rêver mes clients et pour les téléporter déjà sous les cocotiers ou sur les chemins du Népal, avec conseils +++  pour une fois sur place.

Alors même si ce boulot était pour moi un enfer cérébral, je pense que je n'aurais jamais réussi à le quitter, parce que malgré une "maison mère" devenue ignoble et inefficace, voire anti-vente (si , si) avec le temps, ce boulot, je l'aimais et mon équipe de travail, et bien elle était comme une famille. On pouvait s'engueuler, mais on s'aimait, on se complétait. Et quand on a ça, pas facile de partir malgré des conditions difficiles (horaires décalés...) Alors ce licenciement va m'obliger et me permettre, sans regrets, sans mauvaise conscience, sans m'accuser des futurs mauvais choix possibles, de me réorienter vers un travail qui sera moins épuisant pour mon cerveaux pas encore tout à fait remis de ses émotions... Lequel ? Aucune idée pour l'instant. Je vais prendre mon temps, parce que je le vaux bien, et puis parce qu'après une telle aventure professionnelle et une fin si répugnante, il va me falloir un sas de décompression....

 

Quant à l'ignoble maison mère, marque pour laquelle j'avais postulé par idéal, et bien je lui souhaite bien du plaisir, façon de parler. Au siège, depuis un an, charrette de 480 personnes puisque fusion de plusieurs marques du groupe (bizarre, on en parle pas à la TV, pas assez industriel ni spectaculaire sans doute). Au fil des ans, nous avons tout accepté. Travailler jusqu'21h, travailler le dimanche, scinder notre équipe en deux pour effectuer différentes missions...) Pressés comme des citrons nous l'avons été, pigeons nous fumes et en vieilles chaussettes, nous finissons jetés. En rompant tout contrat avec ses sous-traitants actuels (spécialisés et formés exclusivement à la vente de cette marque) et en en choisissant un autre non exclusif et donc bien moins spécialisé et formé, mais beaucoup moins cher.... elle dit adieu à la qualité. Que l'hémorragie de la clientèle se poursuive, tel est sans doute son désir... C'est vrai, à l'époque actuelle, c'est bien trop con de vouloir conserver des clients !

 

Quant à moi, et bien cela en est fini des voyages au 4 coins du monde pour quelque temps... celui de retrouver un travail... qui quoiqu'il en soit, ne me permettra pas de bénéficier des mêmes avantages ni de gagner d'un coup 1000 € de plus par mois ! Donc histoire à suivre !

Pour vous, ne vous inquiétez pas, j'ai de la réserve. J'ai encore plus de 15 ans de tropiques, d'eaux turquoises, de déserts, de temples, de montagnes, de rizières and co de retard dans mes billets. Donc ce blog vous emmènera encore au bout du monde, de temps en temps ! (D'ailleurs, cette charrette qui illustre ce billet vous conduit déjà à Marie Galante !

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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