Publié le 28 Février 2013

 Roman - Editions J'ai Lu - 191 pages - 4.80 €SAM_1671.JPG  

 

 

Parution chez J'ai lu en mars 2012

 

 

L'histoire : Ah, le couple, l'Amour, les années !

Méfiez vous d'un homme qui devient suprenant et qui s'affale dans un hamac... Cela peut conduire à des ruptures amoureuses et une suite de conséquences inimaginables... 

 

 

 

 

 

 

 

Tentation : Bah, le nom de l'auteur pardit !

Fournisseur : Ma PA J'ai Lu, merci Silvana

 

 

 

 

 

 

 

 

 étoile3etdemi

 

 Mon humble avis : Encore un livre emmené sous les tropiques et finalement lu sous la couette bretonne !

Alors, je peux un peu développer le pitch... Jean Jacques et Claire sont maintenant mariés depuis plusieurs années. Ils ont une petite fille. Ils partagent réussite professionnelle et familiale (quel modèle aux yeux du monde), routine et le repas dominical chez les beaux parents, incontournable, et qui s'achève par le "vous boirez bien une petit prune" que Jean Jacques bois et déteste.

Envie d'autre chose, l'adultère et ses merveilles du début, le soupçon de l'autre, qui pousse chaque membre du couple à se deviner cocu... La séparation et là.... Le manque.

David Foenkinos décortique ici le couple, son usure jusqu'à la ruine... Vous me direz, rien de particulièrement original jusqu'ici. Oui, sauf que sous la plume de Foenkinos, l'amer prend une toute autre saveur ! Ton décalé, tendre et cruel, drôle et cynique mais jamais méchant, même si très vrai... Les travers des uns et des autres, le tout dans l'allégresse d'une écriture dont seul notre auteur fétiche a le secret ! Il faut dire qu'il manie aphorismes et métaphores, aussi pertinentes qu'incongrues, comme personne ! C'est jubilatoire ! Et ce drame que nous lisons se transforme en comédie satirique ! Même si ma culture dans ce domaine est minime et lointaine, j'ai comme l'impression que le procédé de Foenkinos, version 21ème siècle, n'est pas si éloigné de celui d'un certain Molière en fait. Bon que les puriste de Molière me pardonne si je me trompe, mais mon impression est sincère.

On pourrait craindre que l'histoire se perde en longueur, mais c'est sans compter les facéties de l'auteur qui exécute parfaitement deux pirouettes triple salto arrières pour relancer la machine, ce qui fait que la sensation de longueur approchante dans la deuxième partie s'efface très vite.

Dans cet opus, David Foekinos a posé ses obsessions sur les ascenseurs, les portes dans les bureaux,les hamacs, les gigots, la petite prune, la routine...

Mais que l'on se rassure, nous avons affaire à un auteur résolument optimiste, qui croit bien à l'amour d'ici et maintenant, pas à celui d'hier, ni à celui promis par le bureau d'à côté, par la nouveauté et la jeunesse. Non, il croit bien à l'amour lorsque celui ci est reconnu dans son ensemble, et pas forcément dans un petit détail.

Encore un livre qui fut un délice à lire, que j'ai parsemé de petite croix... Allez, j'en partage quelques unes :

 

"La séduction nous pousse à paraître plus qu'à être"

 

" Ce ne sont jamais les couples qui s'effritent ; ce sont les restes du monde et de l'humanité qui, lentement, reprennent leur place ; qui lentement, grignotent le terrain momentanément cédé à l'amour."

 

"Il y a des gens formidables qu'on rencontre au mauvais moment de notre vie. Et il y a des gens qui sont formidables parce qu'on les rencontre au bon moment de notre vie"

 

"On avait des assurances pour la mort, pour la voiture, et pour la mort en voiture. Mais qui nous protègera du bonheur ? Il venait de comprendre que ce bonheur, en devenant si fort, était la pire chose qui pût lui arriver."

 

"Il était Christophe Colomb. Le corps de Sonia, après temps de monogamie et d'appauvrissement sensuel, son Amérique. Et face à l'Amérique, on se sent toujours un peu petit."

 

 

 Je vous en promets plein d'autres bien meilleurs, mais qui doivent être lues dans leur contexte, sous peine de perdre saveur et drôlerie !

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 26 Février 2013

http://images.allocine.fr/medias/nmedia/18/86/40/49/20327758.jpg Synopsis : A travers Oscar, un petit chimpanzé, nous découvrons l’apprentissage de la vie au cœur de la forêt tropicale africaine et suivons avec humour, émotion et angoisse ses premiers pas dans ce monde. Suite à un drame, il va se retrouver séparé de sa mère et laissé seul face à l'hostilité de la jungle. Jusqu'à ce qu'il soit récupéré par un chimpanzé plus âgé, qui va le prendre sous sa protection...
 
 
Film américain et Tanzanien, tourné en Côte d'Ivoire par une société basée en France. La mondialisation a parfois du bon...
 
     
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Mon humble avis : En 1960, les Chimpanzés vivant en milieu naturel étaient 1 million. Ils ne sont plus que 200 000...
Ce film documentaire de Disney Nature nous invite au plus profond de la forêt africaine, histoire de faire plus ample connaissance avec nos cousins primates.
Bien entendu, la prouesse technique est inestimable : superbes vues aériennes sur la jungle embrumée, sur des chutes d'eau... et puis, l'univers intimiste et très dense de cette forêt aux mille et un danger et où il faut bien survivre... Nous passons alors aux gros plans sur les animaux, leurs regards, leurs mimiques...
Oscar, le bébé chimpanzé dont on suit le parcours est forcément trop craquant : bébé, pas très adroit... On le prendrait bien dans nos bras, sauf qu'il est bien mieux chez lui qu'il ne pourrait l'être chez nous ! La vie des chimpanzés n'est pas de tout repos... Il faut défendre un territoire contre des groupes ennemis, et surtout, trouver à manger. Ce qui donnent lieux à des combats et des longs déplacements. Le spectateur que nous sommes découvre de ses yeux ébahis les stratégies d'attaques ou de chasse mises au point par ces grands singes, tout comme leurs techniques pour se nourrir, techniques souvent très judicieuses. Ah, la sucette à fourmis !!!! On en vient presque à les envier car ils nous ressemblent tant... Ils sont, je pense, aussi débrouillard que l'homme des cavernes, ne vivent qu'avec ce dont ils ont besoin, et ne sont pas pollués par l'évolution que notre branche humaine a malheureusement suivi.
C'est souvent très drôle d'assister à l'apprentissage des plus jeunes, qui, pour casser des noix (essentielles dans leur nourriture), se frappent l'orteil avec leur marteau improvisé.
Ce film est vraiment conçu pour plaire aux plus jeunes, dès 6 ans. D'ailleurs, les scènes qui pourraient être difficiles ou choquantes dans la vie animale ne sont pas montrées. Les adultes y trouveront un certain compte, sauf que le côté souvent redondant et puéril de la narration ne leur échappera pas.... d'où l'absence de ma 4ème étoile... Dans le genre, j'ai nettement préféré Félins, l'an dernier... mais qui ne nous épargnait pas dans la violence animale.
Ce film mérite bien sûr d'être vu, déjà pour la beauté de ses images et pour son message de tolérance, d'amour et son aspect éducatif et écologique. D'ailleurs, certains bénéfices du film sont reversés à des associations locales de préservation des animaux... Une raison de plus d'aller rendre visite à nos cousins ! 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 24 Février 2013

http://www.valerietongcuong.com/images/couvertures/latelierdesmiracles.jpgRoman - Editions JC Lattès - 266 pages - 17 €

 

 

Parution en janvier 2013

 

 

L'histoire : Millie, Mariette et Monsieur Mike sont tous les 3 au bout du rouleau. L'un est SDF, l'autre en burn out professionnel et familial, et la dernière Millie... Est bien elle n'a rien, personne, un désert de solitude et le poids de la culpabilité... Tous 3 bien cabossés par la vie, hospitalisés pour des raisons différentes... A leur sortie, ils s'ont accueilli par Monsieur Jean, responsable d'une association caritative, qui leur propose une petite étape par l'atelier des miracles. Là, ils pourront se reposer, se réapporprier leur vie avant de s'envoler à nouveau avec des nouvelles armes pour affronter l'extérieur. Un coup de main pour revenir de plein pieds dans la vie !

 

 

 

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : Ma CB, achat compulsif...

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : J'aime ces livres qui mettent en scène la fragilité des personnages... Sachant que chaque fragilité a son histoire et qu'il n'y a pas un chemin précis pour "en arriver là"... Il suffit d'un abandon ou d'un reproche familial, de la persécution et l'humiliation venant tant des élèves que d'un mari dominant, ou encore, d'un désaccord avec la hierarchie suprême, qui mène à la désertion, donc à l'abandon de l'uniforme, ce qui vous rendait admirable au yeux des autres. C'est en tout cas l'histoire de nos 3 personnages principaux.

Tout d'abord, j'ai été très surprise, tant ce roman m'a fait penser à Tout près, le bout du monde, de Maud Lethielleux. Certes, les 3 personnages de Maud Lethielleux sont des enfants ou des ados... mais ils sont "récupérés" aussi dans un lieu particulier et comme dans l'Atelier des miracles, s'expriment chacun leur tour par chapitre, avec leur style bien à eux. Je me suis demandé s'il n'y avait pas une forte source d'inspiration ici... Mais ce doit être ma pauvaise petite voix...

Il n'empêche que j'ai beaucoup aimé le roman de Valérie Tuong Cong. Car il est criant de vérité et de ne se cache pas les yeux. En effet, le caritatif est mis en exergue bien sûr, mais les jalousies des uns, les mauvaises intentions des autres, les manoeuvres plus ou moins respectables et les motivations pas uniquement altruistes sont mises au grand jour... Comme quoi, nul n'est parfait, même celui qui, à raison, reçoit l'admiration et les remerciements de tous... En même temps, l'objectif est atteint, puisque les pensionnaires se remettent sur pieds et retrouvent leurs propres armes, celles enfouies à l'intérieur d'eux même depuis trop longtemps, voire en découvrent de nouvelles. Cette belle histoire montre bien que lorsque l'on touche le fond, on ne peut s'en sortir seul, sans solidarité, sans chaine humaine... Mais là, attention à qui vous croisez, tout le monde n'est pas forcément bien intentionné. Il s'avère qu'ici, ce Monsieur Jean, même s'il use de méthodes parfois contestables, tire le meilleur de ses portégés et les révèle à eux mêmes... au point qu'il est lui même dépassé par ses révélations et leurs conséquences.
Car la question du livre est la suivante : Faire du bien aux autres, oui, mais à quel prix ? La fin justifie-t-elle les moyens ? J'avoue que je n'ai pas de réponse bien nette dans mon esprit (pour ce qui est des personnages et du roman en lui même).
La lecture est agréable, pleine de révoltes, de bons sentiments et d'espoir renaissant, cela ne nuit à personne. On s'attache au personnage... Celui dont je me suis sentie la plus proche est Millie, bien que Mariette se révèle pleine de ressource admirable. Comme quoi, quand on a pas la tête tenue sous l'eau par la vie, l'entourage, le monde, on peut être une personne formidable et de caractère.

Maintenant, un petit bémol... L'aspect un peu simpliste du message de Jean "la solution est en vous" et la rapidité avec laquelle nos 3 abimés remontent la pente. J'ai un peu de mal à y croire. Mais c'est un roman ! Peut-être me faudrait il un atelier des miracles ?

 

 

 

 

 

 

 

L'avis de Lucie, d'Antigone, Clara

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 22 Février 2013

 

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 http://img11.hostingpics.net/pics/69323902MahEgliseJosephdAnseRoyale.jpg Deux jours à Mahé, bien trop courts à mon goût. Pas assez de temps pour flâner, profiter de la beauté des plages, m'y baigner sur chacune d'elle, visiter parcs et jardins.  Deux jours en voiture à m'arrêter tous les 100 mètres "tellement c'est beau". C'est sûr qu'à ce rythme là, ça prend du temps, mais ça le vaut tellement. Si vos pas vous mènent là-bas, prévoyez au moins deux jours de plus....voire plus encore si vos finances le permettent ! Vous aurez le temps alors de vous baigner, de sécher au soleil, de prolonger les conversations et les rencontres avec les Seychellois. Car refuser une invitation par manque de temps est tellement cruel.

9 seychellois sur 10 vivent à Mahé, concentrés surtout sur Victoria et Beauvallon au Nord et à l'est. Sur le reste de l'île, on est au bout du monde. Bon, c'est un peu beaucoup vrai aussi ! Je ne compte pas le nombre de plage où je me suis arrêtée pour prendre "quelques" photos et où il n'y avait PERSONNE !!! Pas d'embouteillage, la tranquillité et des habitants charmants, toujours disposés à vous renseigner ou a entamer la conversation ! 

 

Je parle, je parle.... Mais pendant ce temps, sur votre droite, l'Eglise St Joseph, côte Est... Qui donnerait presque envie d'y retourner, sise comme cela au ras de l'eau turquoise... Bon, pas toujours évident de se situer avec précision sur la carte, car aucun panneau n'annonce le nom des plages que vous voyez. Donc on déduit, on suppose, on demande. Et même si l'on se trompe, ce n'est pas bien grave ! 

 

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Mahé mesure 27 km de long sur 7 de large, soit 144 km ². Le point culminant est le Morne Seychellois : 906 m. Au niveau de la mer, nous voici vers l'Anse Bougainville et l'Anse Forban. Côté plage et côté terre, nous trouvons des blocs de granit de taille impressionnante. 

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  Nous voici au bout du chemin du bout de la route où l'on ne peut aller plus loin. Anse police. Y'a quelqu'un ? Non. Bon, en même temps, trop de rocaille pour se baigner, mais le site, entre le gris du granit, le bleu de l'eau, le blanc du sable, le vert des palmiers et le bleu de la mer... J'adore. Je voudrais 6 mois de vacances pour que chaque minute soit un jour ! 

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  Toujours aussi peuplée, l'Anse Takamaka vue sur la gauche, puis sur la droite. Avec un resto réputé, chez Baptista. Trop tôt ! Takamaka, c'est aussi le nom donné au Rhum Seychellois, dont je vous conseille la version Rhum Coco ! A se damner !!!!   Plus sérieusement, le Takamaka est aussi le nom de l'un des arbres les plus présents sur les plages Seychelloises

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  Ah, la baie Lazare, une succession de superbes plages jusqu'à Anse Soleil. On ne le voit pas au premier coup d'oeil, mais c'est dans ces paysages que ce confondent quelques toitures des hôtels les plus luxueux de l'île. 

 

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  Toujours anse lazare... A mon arrivée, plus de bateau que d'hommes. Quelqu'un aurait il privatisé l'île pour moi ???

 

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  Deux petits gars super sympa, plus efficace qu'une boussole pour trouver The plage to see d'après le guide ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Dernière plage de la journée, Anse Soleil, à l'Ouest. Enfin, première baignade délicieuse partagée avec un couple de français recroisé 4 jours plus tard à la Digue. Qui dit côte Ouest, dit COUCHER DE SOLEIL.... Je vous laisse apprécié... Puis, Chez Julien, petit resto au bord de la plage conseillé par des Français rencontré à l'aéroport de Doha... Punch coco, poisson grillé, sorbet coco, les pieds plein de sable et le clapotis de l'eau à 10 mètres, le paradis... 

 

 

 

 

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Après ce festin, il me faut rejoindre mon hôtel de l'autre côté de l'ile, sur la côte Est. J'y arrive après quelques épingles à cheveux pour découvrir...des voitures stationnées partout, plein de monde. Bref, tout Mahé est là. Chouette, un concert en plein air, sponsorisé par le Rhum Takamaka !!! Bien sûr, je stationne n'importe comment, et me voici engloutit dans une foule qui souris, qui ris, qui danse, et qui boit du Takamaka... que de demande un peu dilué avec du jus de Mangue. J'ai beau regarder autour de moi, je n'en vois pas d'autre. Je suis le seule touriste, la seule blanche en tout cas. Je me pose et me pâme d'admiration pour un danseur qui se donne à fond. Il est noir, il est en sueur, chaque mouvement de danse sollicite un de ses muscles. Il est beau. Dommage, je ne sais pas danser cela.... De toute façon, attention, la danse Seychelloise est très suggestive... Là ou en Guadeloupe on se touche, on se colle, on se frotte... Ici, on ne se touche pas... Je constate que les couples qui dansent ensemble ne se touchent pas !!! Les mouvements du corps n'en sont pas moins éloquents....

Tout à coup, on me frappe l'épaule. Je crois que ma position gène la vue de quelqu'un, alors, je me décalle. Non, c'est Cécilia, une Seychelloise, qui m'invite à venir discuter avec elle et son mari puisque je suis seule... 

 

  En distance et en tout minuscule résumé, nous avons parcouru la moitié de Mahé. La  suite au prochain numéro ! 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages en Afrique

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Publié le 20 Février 2013

http://www.laprocure.com/cache/couvertures/9782877634359.jpgRoman - Editions Orphie - 264 pages - 17 €

 

 

 

Parution fin 2008

 

 

 

L'histoire : L'histoire vraie et romancée (par lacunes historiques) de Sitarane, personnage célèbre à la Réunion, enterré au cimetière de St Pierre. Depuis plus de 100 ans, un culte survit autour de sa tombe... On l'invoque pour commettre un méfait plus ou moins grave et il provoque toujours la terreur.

Car Sitarane, faisait partie de la bande du Sud, bande menée par Saint Ange Gardien, alias Pierre Elie Calendrin.

La bande du Sud, de menus larcins, est passée à l'étape de voleurs hors paire avant de passer à l'irrévocable statut de tueurs en série faisant régner la terreur dans toute la Réunion du Sud. Ils deviennent alors la bande des buveurs de sang, puisqu'ils boivent le sang de leurs victime.

Un roman entre Histoire, légende et vérité, supposée sorcellerie, magie noire, meurtres, mais surtout, la naissance d'une secte.

 

 

 

Tentation : Achat à Hellebourg, après la visite du cimetière de St Pierre de la Réunion. Donc grosse curiosité bien récompensée !

Fournisseur : MA CB et ma PAL !

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Amis lecteurs, pas d'inquiétude, je ne me passionne pas d'un seul coup pour la bite litt... Non, juste une curiosité pour l'Histoire de la Réunion visitée récemment... Nous sommes loin ici des vampires, mais bien plus proche de la magie noire qui a court dans certaines îles aux croyances confondues.

Tout d'abord, un petit mot sur l'auteur, afin de donner toute crédibilité à ce roman -récit : Daniel Vaxelaire est un écrivain et historien français, devenu spécialiste de l'île de la Réunion.

L'histoire commence en 1906... Saint Ange Gardien, alors misérable hère en fuite, demande pour une nuit le gite et le couvert chez Marie et sa fille Pauline. Il ne repartira plus jamais de chez elles. Dominateur, manipulateur, pervers et narcissique, Saint Ange vient de créer la bande du sud. Avec Pauline, il parcourt les villages et, de ses soit disant dont de guérisseurs et de connaisseurs de plantes, guérira et exorcisera les cas les plus possédés. Ainsi, sur toute cette partie de l'île, il gagnera une réputation et deviendra un homme admiré et respecté.... La population ignorant tout de ses activités nocturnes.... Au fil des mois, Saint Ange recrute pour agrandir sa bande.... Et ainsi, à la moitié du livre, apparait Sitarane, grand noir engagé du continent, aux dents taillés en pointes, au regard aussi inquiétant que son impassibilité en toute situation. L'histoire vous dira pourquoi, de second couteau dans l'histoire, l'Histoire ne retiendra que lui... Peut-être une erreur de signature, au plus haut degré de l'Etat...

Pourquoi ai-je tant aimé ce livre... Déjà, parce que le mystère est intact.. Tout au long du livre, on se pose la question : mais pourquoi Sitarane dans l'Histoire, et non Saint Ange...

L'écriture est agréable, soignée, parfois quelque peut désuette, tout à fait adéquate à la description du début du 20ème siècle. Et puis, le livre est parsemé de quelques dialogues en créole, ce qui ajoute un charme et un exotisme certain à l'ouvrage. Vous n'y connaissez rien en créole : rassurer vous, soit ces dialogues restent tout à fait compréhensibles ou alors, ils ne sont pas nécessaires à la compréhension de l'action.

Les buveurs de sang nous ramène dans la Réunion de 1906, et cet arrière plan historique et local est très intéressant. A l'époque, la Réunion n'était qu'une colonie délaissée par la France, un paquebot arrivait par mois.... Alors que 100 ans plus tard, ce sont au moins deux avions qui viennent de Paris chaque jours... Une Réunion délaissée par la France plus intéressée par ces nouvelles colonies (Madagascar et autre), une réunion où règne une pauvreté extrême, car la crise du sucre est passée par là. Une Réunion créole, ou le mélange des races et leur hiérarchie est bien expliquée. Une Réunion où 5 heures de train séparaient St Denis de St Pierre, où l'on marchait pied nus. Une réunion où l'esclavage n'avait plus lieu d'être et où les esclaves étaient alors remplacé par ces Africains engagés "volontairement" et que l'on ne traitait guerre mieux. Bref, nous avons là une leçon d'histoire... du bout du Monde, et d'un bout de France.

Enfin, il y a l'histoire pour elle même... J'avoue avoir ressenti quelques longueurs, mais vite oubliées par l'effet hypnotique du livre. Car cette histoire pourrait être on ne peut plus actuelle dans le fond. C'est la naissance d'un gourou, d'une intelligence extrême, qui se fera perdre par son excès de croyance en ces pouvoirs qu'il n'avait pas. Il est sidérant de constater comment un tel homme peut ainsi prendre l'ascendant sur ces troupes, même si l'obéissance est plus obtenu ii par une certaine terreur que par une réelle conversion.

Enfin, le livre est postfacé par l'auteur, qui ainsi, fait la part de la fiction et de l'Histoire et s'amuse tout de même à laisser planer un doute. A savoir que la tombe de Sitarane fait toujours l'objet d'un culte plus ou moins sataniste, plus de 100 ans après...

Une lecture très instructive et plaisante, que je ne regrette absolument pas !

 

PS : Conseil, si vous voulez acheter ce livre, rendez vous directement sur le site de l'éditeur.... Car sur d'autres sites marchant, comme A....Zon, il est proposé d'occas à 20 € de plus par un vendeur peu scrupuleux.

 

 

 

 

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Voici la fameuse tombe du triangle de la bande des buveurs de sang, au cimetières de St Pierre de la Réunion : Saint Ange, Fontaine et Sitarane... 3 personnages autant vénérés que craints...

 

 

 

 

 

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                                                                            Pour l'île de la Réunion

 

 

 

 

 

Logo Lystig

                                                ème participation, avec La Réunion, puisque les DOM sont acceptés.

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 18 Février 2013

http://fr.web.img3.acsta.net/medias/nmedia/18/93/38/48/20442455.jpgSynopsis : C’est l’histoire de quatre potes, quatre petits Français : le Grec (l’ostéopathe), Fifi (qui vit chez sa mère, concierge), Fortuné (l’Antillais qui travaille à la Cogex), et Freddy (le flambeur). Ils fréquentent assidument un PMU parisien, Le Balto. Fatigués de perdre le peu qu’ils ont, ils veulent arrêter de jouer au Turf… Oui mais, selon la devise bien connue des turfistes : Jour de perte, veille de gain, le destin frappe au carreau ! Un destin qui porte des costumes de grand faiseur, un joueur de légende, connu comme le loup blanc sur tous les hippodromes, de tous les turfistes et… de la Police des Jeux : Monsieur Paul. Ce "gentleman" de retour aux affaires leur propose d’acheter un crack, en réalité une vielle carne : Torpille. Ils sont quatre… et décident d’acheter chacun une patte du canasson ! La bande du Balto entre alors dans le monde des propriétaires, des combines et des milliardaires d’Auteuil à Monte-Carlo.
Vont-ils triompher ou tout perdre, même leur amitié ? Les chevaux sont sous les ordres !
 
 
 
Avec Edouard Baer, Alain Chabat, Lucien Jean Baptiste
 
 
 
 
 
 
   étoile1etdemi
 
     
  Mon humble avis : Vous me direz, c'était couru d'avance, oups, galopé d'avance si je suis l'humour du film. Certes, je ne m'attendais pas à voir le film du siècle, mais j'aime Edouard Baer,  Chabat et Lucien Jean Baptiste et je me disais que cela pouvait donner une sympatiqe comédie sans prétention.
Alors, si vous avez vu la bande annonce, vous avez presque tout vu. Il vous manque le gag qui ne devait pas en être un à l'origine, lors du tournage du film qui doit forcément remonter à environ 1 an.... Depardiouv (c'est le dernier film que je vois avec lui, mais j'avais prévu Turf avant son exil, si si, j'ai un programme ciné parfois sur plusieurs mois à l'avance...) y joue un gros truand escroc des courses qui, exilé au Qatar, revient en France en disant "La France me manquait déjà". Sur le tournage, ça ne devait faire rire personne, les quelques pékins de la salle ont ri à l'unisson. Oui, faut que je vous dise, peu de gens dans la salle, ce soir là, à mon Gaumont, tout le monde était à l'avant première de Mobius, 3 salles complètes, en présence de Monsieur Jean Dujardin himself .
Bon, moi, j'étais avec les bourrins. Heureusement qu'ils sont là les chevaux d'ailleurs ! J'ai aimé me retrouver de le milieu hippique, que ce soit sur un hippodrome ou dans un poney club. Cela me rappelle des bons souvenirs et me fait dire que j'aimerais bien remonter.
Bon enfin bref, le film. Sympatoche, sans plus, drôle un peu, long parfois, convenu souvent, improbable tout fait, bâclé, certainement, malgré quelques dialogues percutants. Une belle brochette d'acteurs qui, je pense, effaceront au plus vite ce film de leur filmographie car il ne rend pas hommage leur immense talent. Même Chabat semble plus proche du figurant que du rôle principal. Le seul qui tire vraiment son épingle du jeu et qui m'a émue, c'est Sergi Lopez, dans une rôle d'homme qui murmure aux oreilles des chevaux.
 
Bon, le choix de mon prochain film devrait être plus judicieux...Au bout du conte, en avant premiere, de et avec Jaoui et Bacri et en présence du couple himself ! Bon, en même temps, pas de regret, je me dis que voir des films pas terribles permet d'apprécier encore plus les excellents films ! c'est la pensée positive du jour  
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 16 Février 2013

http://www.laprocure.com/cache/couvertures/9782356415684.jpgNouvelles - Editions Audiolib - 7h d'écoute - 19 €

 

 

 

Parution Audiolib : Janvier 2013

Albin Michel : 31 octobre 2012

 

 

L'histoire : Donc les histoires, 5 nouvelles plus ou moins longues.

Un couple homosexuel qui se marie symboliquement dans la cathédrale Bruxelloises en même temps qu'un couple hétéro, et la vie parallèle de ces deux couples, jusqu'à la jonction.

Un médecin qui semble n'aimer que les chiens, les chiens d'une race précise... Durant la guerre 39-45, jeune juif enfermé dans un camp, il doit son retour à la vie à un chien...

Une veuve d'un artiste raté épouse en secondes noces un baron qui tombe en amour pour le défunt et son oeuvre et fera tout pour la faire connaitre.

En Islande, deux soeurs, deux fils différents... La tante qui préfère son neveux à son fils... jusqu'au décès de celui ci.... et la transplantation cardiaque du neveux...

Un couple séparé... alors qu'auparavant, ils étaient un modèle de l'Amour. Ils avaient même résisté à la douleur d'un avortement, le foetus étant atteint d'une maladie grave... Jusqu'au jour où un accident place cet enfant qu'ils n'ont pas eu sur leur chemin.

 

 

 

Tentation : L'auteur et le lecteur ne sont qu'une seule et même personne, et pas n'importe laquelle !

Fournisseur : Chloé, d'Audiolib, merci pour l'envoi !

 

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 Mon humble avis :

1/ Résumer un livre n'est point chose aisée... Allumer l'envie sans en dire trop... Résumer 5 nouvelles aussi denses en si peu de lignes relèvent de l'exploit, et je trouve que je m'en sors fort bien !

2/ Quand j'ai rencontré E.E Schmitt l'an dernier, je lui ai avoué l'un de mes fantasmes... Avoir 5 ans, être sa petite fille pour qu'il puisse me raconter des histores avant que je m'endorme... Et bien avec cet Audiolib, certes, j'ai toujours 40 ans, mais j'ai eu E.E Schmitt pour moi toute seule et il m'a raconté des histoires, de belles histoires :

 

- Les deux messieurs de Bruxelles : Je pense que c'est ma nouvelle préférée, même si la suivante m'a profondément émue dans la symbolique. Un couple d'homosexuels, au fond d'une église, profite d'un mariage officiel pour se promettre amour, assistance... pour le reste de sa vie. Et toute leur vie, ces hommes s'aimeront et garderont un oeil protecteur sur leur couple jumeau et sa descendence, sans que ceux ci n'en savent rien. Nouvelles qui tombent à pique dans l'actualité de notre pays. Le mariage, l'amour, l'enfantement pour les homosexuels. Le parti pris de l'auteur est net, parfait, il rejoint le mien. Beaucoup de tendresse dans ce texte, de l'humour aussi, et de la douleur. Un début et une chute orginaux qui encadrent ce réçit et qui prouve que l'engagement et l'amour sont aussi forts ou fragiles, quelques soient le sexe des amants. En conclusion, l'auteur explique qu'un couple homosexuel, une fois qu'il est accepté, à même parfois plus de chance de réussir qu'un couple hétéro...En effet, on attend rien d'un couple homo, pas de déscendance, rien, donc pas de pression sociale... Alors que les hétéros la subissent... Il faut montrer le bonheur parfait !

 

- Le chien : l'histoire de ce médecin, qui vient de se suicider à la mort de son chien, Argos, un Beauceron. Le village reprochait au médecin de préférer les bêtes aux hommes... Où l'on découvre que depuis des dizaines d'années, ses chiens ont toujours été des Beaucerons et se sont tous nommés Argos.

Il est encore question d'amour, d'humanité. Un récit dur, qui se passe en partie dans les camps que E.E SChmitt d'écrit d'un réalisme glaçant... A l'époque, le jeune garçon avec la peau sur les os, traité comme moins qu'une bête par les Allemands, était à un doigt de la tombe... Jusqu'au jour où, à travers le grillage, apparait un chien... le jeune homme joue avec, partage avec lui sa nourriture..A la libération, les deux êtres ne se quitteront plus...

Un texte bouleversant ou la nature s'inverse. C'est l'animal qui rend à l'homme sont humanité et c'est lui aussi qui empêche ce même homme de tomber dans la bestialité. Un chien, qui ne suit et ne répond à aucune idéologie, prend comme il est celui qui le regardera et l'aimera. Et il lui rendra au centuple... bien plus fidèle et bien plus humain que certains hommes qui ne seront délivrés de leur honte (si toutefois ils en ressentent), que par la mort.

 

- Ménage à trois : Une jeune femme se retrouve veuve, avec des enfants et les dettes de son mari sur le dos. Son mari, un coureur de jupon et un artiste raté... Pour sa bonne fortune, un baron danois la demande en mariage. Ce baron se voue d'une passion sans borne pour l'époux défunt et son oeuvre. Il n'a de cesse que de lui rendre justice, tant son talent était immense. J'avoue, cette nouvelle me touchait moins, je la trouvais moins saine... Un mort entre deux vivants... Jusqu'à ce que viennent la dernière phrase (qui commença par me révolter), puis le dernier mot, qui me fit sourire et rire de mon ignorance. Toute cette nouvelle m'est apparue sous un jour nouveau et montre, en un seul mot, l'immense talent de l'écrivain. Renverser une situation avec un seul mot, inattendu, et le dernier ! Il s'est bien joué de moi !

 

Je n'en dirais pas plus et vous laisse découvrir les histoires suivantes, qui ont en commun avec les premières de parler d'amour, d'amour différent, caché, sous-jacent... Il est question en fait de l'invisible amour sous celui de surface... Qu'il soit léger ou beaucoup plus lourd à porter.

Gros bonus de cette version Audiolib, 3 plages de lectures sont consacrées au journal d'écriture d'E.E.Schmitt. Ces sources d'inspirations, la construction de ses personnages, le fil central de ce recueil qui ne lui apparait qu'à la fin et bien sûr, de bonnes réflexions philosophiques à méditer.... Donc à réécouter !

 

 

L'avis d'Yv , de Leiloona

 

Si l'envie vous prend, et je vous comprends : http://www.audiolib.fr/livre-audio/les-deux-messieurs-de-bruxelles-de-eric-emmanuel-schmitt-lu-par-eric-emmanuel-schmitt

 

 

Livres lu dans le cadre de... et bien 3 challenges !

 

 

free-road-trip-games-audio-book

 

chez Val 2ème                    Chez hérisson  10/7                                       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 15 Février 2013

http://fr.web.img1.acsta.net/medias/nmedia/18/86/82/68/20400605.jpgSynopsis : Collette, jeune veuve, est une républicaine, vivant à Belfast, avec sa mère et ses frères, de fervents activistes de l’IRA. Suite à son arrestation après un attentat avorté au cœur de Londres, Mac, un agent secret du MI5, lui offre le choix : passer 25 années en prison et ainsi perdre ce qu’elle a de plus cher, son fils, ou espionner sa propre famille. Elle décide de faire confiance à Mac, et retourne parmi les siens…
 
 
 
Avec Clive Owen, Andrea Riseborough, Gillian Anderson
 
 
 
 
 
 
Hitchcock d'Or, Grand prix du Jury, festival du film britannique de Dinard 2012
 
 
 
 
 
 
 
 
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 Mon humble avis : Si l'on a lu Mon Traitre et Retour à Killlibegs de Sorj Chalandon, on ne peut voir ce film sans penser à ces deux romans... C'est d'ailleurs pour cela que je suis allée voir Shadow Dancer, hors de mon cinéma habituel, hors de ma carte d'abonnement. Une curiosité immense, mettre des images sur des mots et comprendre encore un peu plus.
Je suppose que Shadow Dancer représente parfaitement la vie des Irlandais partisants de l'IRA pendant la guerre. Tout est filmé avec une sobriété glaçante, même les dialogues sont minimalistes. C'est donc avant tout un film atmosphérique et qui nous met un peu en double posture... Spectateur et "invité" car nous rentrons vraiment dans la vie, les maisons de ces gens, la tension de leur quotidien, la violence qui peut venir de n'importe où...même de son propre camp, quand on en a encore un.. ... Etrange impression, nous sommes troublés et dérangés. Les Irlandais que la raison pousserait à choisir entre patrie et famille, et qui préfèrent se sacrifier...
Et puis, être arrêtée, ne pas avoir le choix, devenir traître parmi les siens en échange de 25 ans de prison loin de ses enfants...Être prise dans un étau et surveillée de partout : de ce qui vous soupçonne et de ceux qui vous "couvrent". Bref, difficile de parler de ce film, à la force émotionnel puissante et au suspens qui nous garde prisonniers.
Dommage cependant qu'à mes yeux et celles de mes accompagnantes, l'impression à la sortie était de n'être pas sûres d'avoir tout compris. Beaucoup de zones d'ombres, de raccourcis et de pourquoi et comment...
Mais bon, auprès du MI5 (les services secrets britannique), a shadow dancer est un dossier classé confidentiel... En tout cas, le film ne se veut pas moralisateur... Et je n'y ai détecté aucun parti pris. Mais je suis assez ignorante sur le sujet alors, le mieux est que vous vous fassiez votre idée par vous même.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma d'ailleurs

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Publié le 14 Février 2013

http://lostartofkeepingsecrets.files.wordpress.com/2011/11/cerise-coeur.jpg Aujourd'hui, c'est la St Valentin... L'année dernière, j'avais écrit un billet mi drôle, mi sarcastique. Et bien cette année, sur ce sujet, j'ai perdu mon sens de l'humour.
Le cri du coeur en ce jour, au lieu d'être "je t'aime" devient... pfff, c'est juste un prétexte  commercial.... Peut-être mais... C'est aussi la fête de l'amour.... Et les amoureux de répondre, j'ai pas besoin d'un jour particulier pour dire à ma (mon) chéri(e) que je l'aime...
Et pourtant, chaque année, on célèbre la Toussaint, hors nul n'a besoin d'un jour précis pour penser à ses proches défunts... Et pourtant, les tombes fleurissent...
Chaque année, le 1er mai, on est ravi de fêter le travail en ne faisant rien, puisque le travail, c'est, pour les chanceux, au moins 5 jours par semaine.
Au printemps, on fête aussi les pères et les mères. Hors que l'on ait 8 ans ou 30, on n'a pas besoin non plus d'un jour précis pour dire "merci Maman, je t'aime". Et pourtant, ces fêtes font aussi le choux gras des commerces et personne ne remet cela en question.
Alors pourquoi bouder et dénigrer cette fête de l'Amour. Si vous êtes en couple, pensez au 30% de français qui vivent seuls, qui aimeraient qu'on leur offre une rose, une soirée au resto, un diner aux chandelles, un poème, une superbe déclaration d'amour, même si c'est la même que l'an dernier.
Si vous avez la chance d'aimer et d'être aimés en retour, célébrez l'Amour comme il se doit, comme une denrée rare. On fait des statistiques sur le nombre de français vivant sous le seuil de pauvreté financière, mais l'on n'en fait pas sur les français qui vivent sous le seuil de pauvreté de l'Amour. Parce que cela ne se voit pas... Et pourtant....Allez les amoureux, que la fête commence ! 
 
 
 
 
   
 
  
 
 
 
   
           

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #musique - chanson

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Publié le 12 Février 2013

http://images.allocine.fr/medias/nmedia/18/95/41/65/20402929.jpg  Synopsis : Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Un soir, une femme se rend dans un commissariat pour confesser le meurtre de son mari violent, commis il y a plusieurs années. Seulement plus la policière de permanence interroge cette femme, plus elle connait sa vie, moins elle a envie de l’arrêter. Pourquoi cette femme que personne ne soupçonnait veut-elle absolument être reconnue coupable ? Pourquoi cette policière ne veut-elle absolument pas l’arrêter ? L’une des deux gagnera. Mais que veut dire gagner dans ce genre de circonstances ?

 

 

Avec Sophie Marceau - Miou Miou - Marc Barbé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Arrêtez- moi est la libre adaptation des lois de la gravité de Jean Teulé... Et bien vive la liberté d'adaptation que prennent certains réalisateur ! Autant je m'étais ennuyée à mourir à la lecture des 123 pages du roman, autant j'ai été fascinée (d'effroi souvent) par le film. D'ailleurs, si vous lisez mon billet sur le roman, vous constaterez ue j'ai des dons de médium. Je disais qu'avec de bons dialogues, l'histoire était assez originale pour mener à un bon film, pourvu qu'il soit interprêté par Bacri et Jaoui. Bon, ok, j'ai tout faux avec le casting, mais j'ai des circonstances atténuantes... Jean Paul Lilienfield a remplacé le flic pour Une flic. Et j'avoue que le choix est très judicieux... Face au sujet des violences conjugales, ce huit clos  se passe sans supériorité masculine, sans de soumission ni peur de la "coupable" face à la policière.

Le film est un presque huit clos, une femme supplie une autre de l'arrêter pour le meurtre de son mari, survenu 10 ans plus tôt. C'est bluffant, parfois révoltant, souvent dérangeant,  effarant, toujours prenant et bouleversant, révoltant. On aime ses deux femmes blessées et leur face à face est d'une force inestimable, malgré le dénuement environnant. Décors simples, lumières blafardes, et les minutes passent presque en temps réel. Les arguments de l'une, contre ceux de l'autre. Un véritable combat psychologique qui finit dans une violence insoupçonnable en début de film. Deux personnages admirables dans leurs convictions et leurs motivations... Dont on découvre certaines à la dernière minute du film. Celle ci, bien sûr, je les tairai. Mais le film suscite pas mal de question : La vie peut-elle être une prison dont seule la prison délivrera. Pour une victime, être reconnue coupable est il la solution de faire reconnaître son statut de victime. Bref, un film qui inverse la logique des choses.

Et les actrices dans tout cas... Ah Sophie Marceau... La petite fiancée des français et le fantasme de nombre de mes concitoyens. J'ai l'impression que cela fait des années que je la vois superbe, fraîche et naturelle dans des comédie romantiques, qu'elle joue le rôle de gaffeuse ou de femme fatale, en robe rouge de grand couturier... Et bien voici une belle façon de casser réputation de glamour. Elle est ici défigurée par des cicatrices, par l'usure de la vie, par son combat, par les coups reçus par le passé, pas coiffée, vêtu d'un pull à col roulé. Le regard hagard, en femme perdue, souffrante mais déterminée. Pas un sourire pour convaincre le public. Elle est magistrale. Miou Miou l'est tout autant, dans cette femme flic qui laisse apparaître en plus de fêlure au fil de l'histoire, et qui croit son combat juste.... jusqu'au moment où... ?

Si mes dons de médiums perdurent, je leur promets à toutes les deux un césar à partager l'an prochain.

Enfin, un petit mot sur la réalisation... Le film est parsemé de quelques fash back, lorsque Sophie Marceau évoque la violence conjugale psychologique ou physique subis pendant des années... Réalisation très subtile des scènes... On n'y voit pas Sophie Marceau. Les insultes, les menaces, les coups sont adressés directement à la caméra et nous met directement à la place de cette femme battue. On ne prend plus d'un hupper cut, on a la gorge nouée et on ne bouge pas de son siège, empoigné que l'on est par ce film. Et l'on se dit : jamais ça.

Un film puissant, qui prend bien plus aux trippes que l'oeuvre original dont il est tiré... comme quoi...

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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