Publié le 17 Octobre 2012

Roman - Editions Autrement - 142 pages - 13 €

 

 

Parution le  7 mars 2012

 

 

L'histoire : François Vallier est un jeune pianiste célèbre. Un jour, un homme lui écrit un mail et évoque une jeune patiente qui n'écoute que des CD de François Vallier. Celui ci en détuit qu'il s'agit de Sophie, son unique et ancien amour, qu'il a abandonné dans d'étrange circonstane il y a quelques années. Depuis, Sophie vit donc internée et ferrée dans son mutisme. François va bousuler sa vie pour la retrouver.

 

 

 

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : La bib'

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis :Une chronique écrite une semaine après ma lecture. Que me reste-t-il de ce livre ? Un doux souvenir, une lecture agréable, une attraction livresque qui m'a fait lire ce roman d'une traite. Pourtant, au fil des pages, ma lecture se teintait d'une légère déception. J'attendais une histoire plus centrée sur la maladie de Sophie, sur les retrouvailles entre Sophie et François et les effets bénéfiques ou non de celles ci sur l'état de Sophie. En ce sens, le livre cesse presque là où j'aurais aimé qu'il commence. Que le livre s'étende moins sur les "lamentations" et l'autocritique trop tardives, et quelque part toujours égocentriques, de François. François, malgré son cheminement, ne m'est pas paru plus sympathique que cela.

Mais que mon impression ne vous éloigne pas de ce livre qui témoigne une fois de plus de l'extaordinaire talent de Gaëlle Josse, tant pour mettre en scène histoire et personnages, que pour l'écriture. Sa plume est merveilleuse, soignée, délicate, juste, empreinte de poésie (ce qui était déjà le cas dans Les heures silencieuses ). Ce texte ravira aussi les mélomanes, il y a souvent questions de musique, de piano, de grands compositeurs...

J'ai beaucoup aimé la façon dont Sophie et François se sont rencontrés, toute âme romantique se prend à y rêver bien sûr. Comme à ses deux âmes qui semblent si bien accordées et complémentaires mais qui, hélas, vont s'éloigner, sans forcément le réaliser tout de suite. Il y a l'égoïsme de l'un et son espoir que sa façon simpliste, détachée de voir et de vivre certains événements arrangera les choses. Et puis il y a l'isolement de l'autre, sa solitude, son effroi devant la solution que lui propose son âme soeur : oublier, passer à la suite. La littérature montre une fois de plus que dans un couple ou simplement dans la vie sociale, chacun ne porte pas en même temps le même regard sur une épreuve et ne se doute pas un instant des répercutions sur de regard désaccordé sur autrui

 

 

L'avis de Lucie, Audouchoc, Clara

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 15 Octobre 2012

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  C'était début octobre, à Rennes. Les Champs Libres et la Librairie Lefailler recevaient Olivier Adam qui est donc venu en voisin depuis St Malo. Et c'est devant une salle comble qu'il a présenté son nouveau roman : Les Lisières.

Une conférence très dense, très riche. C'est la première fois que j'assistais à une rencontre avec cet auteur. J'avoue qu'entre livres et interview que j'ai pu lire de lui, je m'attendais à une personne plus taciturne, de moins volubile. J'ai vraiment découvert un personnage... disons... bavard... du genre que l'on arrête plus une fois lancé ! Alors j'ai pris note de ce que j'ai pu. Et ces notes, les voici, plus ou moins remaniées, réorganisées... Midolla, qui était à côté de moi, vous donne aussi ses impressions sur son billet !

 

 

 

 

 

 

Les lisières est le 10 roman d'Olivier Adam depuis 2000, l'histoire d'un écrivain qui quitte sa Bretagne pour rejoindre sa banlieue parisienne d'origine, afin d'y soigner sa mère. Olivier Adam devient en France l'écrivain péri-urbain.

 

 

L'intervenant : Vous êtes vous documenté sur votre sujet ?

OA : La démarche de ce livre prend appuis sur ma propre culture et répond plus à un rapport sociologique ou psychanalytique qu'au philosophique. Au début de mon ambition de travail, il y a cette envie de transformer en littérature des sujets qui ne sont pas forcément littéraires. Ici, il s'agit de ce que j'avais à dire sur l'état du pays, de la prolifération des zones périurbaines. Ce livre résulte de mon vécu, de mon intuition et d'un peu de travail sur le terrain. Un écrivain est généraliste... On picore dans la presse, le cinéma etc... Je viens de ce périurbain, aussi, j'ai l'impression de le connaître de l'intérieur.

 

 

  

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  L'intervenant :Ce livre est très daté (campagne présidentielle et autre). Pourquoi écrire ce livre maintenant et en même temps que l'action ?

OA : Mes livres se déroulent toujours dans un contexte actuel, c'est un choix. L'histoire de personnage et le témoignage d'une époque ou de faits "divers". Pour mon premier roman, j'avais reçu deux refus pour deux raisons opposés : trop de "sentiments" ou "trop d'époque". Heureusement, grâce à La Dilettante, je n'ai pas du choisir.

Ensuite, les auteurs parlent souvent de ce qu'ils connaissent. Pour beaucoup d'entre eux, l'écriture est un moyen  de s'extraire d'une vie moyenne, conformiste. C'est pour cela que le plus souvent, les livres sur ce sujet sont ironiques et regardent la société française en disant "vous" et non "nous". Ils s'en extraient. Ce n'est pas ma démarche.

Il y a un véritable paradoxe : Le coeur de la population française, à savoir la classe moyenne, est de plus en plus déplacée en périphérie et non dans les centres. Elle est majoritaireet délaissée et se prend la crise en pleine poire. Pour la plupart des gens, tout ce qui résulte de la mondialisation c'est la délocalisation, la précarisassion, la compétitivité.

 

 

   

  

 

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Comment une société peut encore fonctionner quand le bien commun est détenue par une poignée de gens au pouvoir ? Il y a aussi un retour au vote extrémiste car il faut trouver des coupables à ses difficultés et celles de ses enfants. Il est intéressant de voir comment un climat politique peut effriter la population, avec toujours plus de distances prises par rapport aux autres. A notre époque, on se soucie plus souvent de l'affectif ou du psychologique et de l'effet du social. Hors, il y a un lien entre le social et l'intime, qui se rencontrent l'un et l'autre. Par exemple, avec l'ascenseur social, il y a souvent un sentiment de dépossession des parents quand l'enfant commence à afficher des goûts plus cultivés que leurs parents qui ont pourtant tant voulu que leurs enfants aillent à l'école et fassent des études.

 

     

 

 

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 Paul, mon personnage, se considère comme socialement construit "dans la moyenne" de par son origine sociale. Et pourtant, il n'est comme plus légitime dans son milieu. Il y a un sentiment d'abandon des siens car il est passé dans "l'autre camp". Il y a un mépris de classe inconscient qui transparaît (les petits pavillons, les petites villes...). Ses proches le considèrent même comme complice de la presse qui appuie bien sur tout cela dans les interviews.

 

 

 

 

 

  

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L'intervenant : Comment avez vous inventé le personnage de Paul (que l'on a déjà légèrement croisé dans "Les vents contraires") ? Quelles sont les ressemblances avec vous ?

OA : J'ai construit Paul dans une tradition littéraire plutôt anglais, celle du double fictif, donc en toute liberté. Oui, Paul est moi, il me ressemble physiquement, ou plutôt comme j'étais avant. Il a écrit mes bouquins etc... En France, on mélange autofiction et autobiographie. On voudrait un certificat de véracité. Hors, la mémoire est un allié sournois car on se ment à soi même, avec aussi le soucis de qui va nous lire, ce qui va en découler (reproches, crise familiale....).

Pour moi, un livre doit s'appuyer sur le vécu de l'auteur. Et pourtant, mon livre est fictionnel tout en prenant racine dans le réel.

Je ne suis pas là pour divertir les gens mais pour les faire entrer encore plus profondément dans le réel. La fiction me permet de tordre ma vie, mon itinéraire pour les faire correspondre avec un collectif, pour avoir une portée la plus universelle possible.

 

   

   

 

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  Je comprends le père de Paul qui considère son fils comme oisif, sans vrai métier, puisque je n'ai pas l'impression, moi non plus, d'avoir un vrai métier. Un écrivain qui remporte du succès a un rôle social mais est complètement protégé. Dans mes précédents livres, j'ai toujours invité des voix qui seraient comme un frère ou une soeur. Ici, Paul est ma voix. Malgré la fiction, c'est moi qui parle, il s'agit de mes préoccupations etc... C'est aussi pour cela que je ne voulais pas montrer que les bons côtés du personnages, et que j'ai écrit ce livre sans égards pour ceux qui le liront (famille, amis, milieu littéraire...). Il faut écrire un livre comme si l'on n'avait plus de parents afin de ne pas avoir comme quelqu'un qui vous relie par dessus l'épaule et vous impose une pudeur, qui empêche le portrait sans fard...

 

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  J'écris les livres que je dois et que je peux écrire, et non ceux que je veux écrire. Ceci, par fidélité au parcours de mes parents, grand-parents... Cela me donne un devoir de fidélité et mes origines et m'empêche de faire le malin (dandysme intellectuel, cynisme...). Comme il y a des chanteurs à voix (qui me saoulent) et des chanteurs à timbre, je ne me considère pas comme un écrivain à voixmais comme un écrivain à timbre. Bien sûr, j'aurais préféré être Sagan ou Modiano. J'aimerais l'élégance... Même si ses livres sont nuls, j'aimerais écrire les livres de Beigbeder.

 

 

 

L'intervenant : Est-ce que votre livre est lu dans cette France péri-urbaine ? 

OA : Même si la lecture de littérature contemporaine est par statistique l'apanage de certaines classes, étant donné que le prix des loyers déplacent ces classes en périphérie, oui, mes livres ne sont pas cantonnés à une petite caste. Même si la littérature contemporaine est plus élitiste dans la réception, maos pas dans la création, attention ! Mon lectorat est assez large, je suis là pour appuyer où ça fait mal. Mon seul repère, c'est moi. Je veux comprendre le monde dans lequel je vis. L'évasion ne m'intéresse pas.

 

    

 

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L'intervenant : A quoi rêve la France ?

OA : Mon personnage Paul a été ex-filtré de son milieu par la littérature et non par l'ascension sociale. La littérature vous met juste ailleurs. Maintenant, le CDI à temps plein, au lieu d'être le minimum devient le graal absolu, le tout dans une époque qui ne nous a jamais autant vendu et présenté de rêves personnels, d'objectif, de perfection, de bonheur de consommation. Aujourd'hui, la France rêve d'avoir un CDI à temps plein. 

 

 

 

Suite aux questions du public : La survie de la lecture contemporaine et sa capacité à aller vers les gens passe par la lecture au collège, au lycée... Moi, jusqu'à mes 18 ans, je n'avais pas compris qu'il pouvait y avoir des auteurs vivants... Je pensais que tout était poussiéreux. Je fais pas mal d'intervention scolaire et parfois, sur les salons, des jeunes viennent me remercier car il sont tombés sur un de mes livres au bac et qu'ils ont eu une bonne note ! A leur âge, j'aurais aussi voulu que les livres m'éclairent sur le monde.

Je n'ai pas envie d'appartenir à la haute sphère littéraire, c'est d'ailleurs pour cela que je me suis vite barré de Paris pour ne pas être contaminé ! Ma démarche est minoritaire, mais on ne peut pas m'empêcher de le faire.

 

Concernant son changement d'éditeur (Flammarion, et non plus les Editions de l'Olivier)... On fait des livres avec des gens, pas avec des marques. J'ai eu une rencontre intellectuelle, littéraire et humaine avec Alixe, mon éditrice, que j'ai donc suivi chez Flammarion. Avec Alixe, c'est comme trouver un ami qui ne vous passe rien ! En plus, le métier d'éditrice, avec le conseil, le suivi, les conversations sur les objectifs et les cohérences de la demande littéraire, ce métier se fait rare ! Et puis, je suis hanté par le spectre des charentaises. Des fois, il faut aussi prendre l'air ailleurs.

 

 

 

 

 

  Et pendant cette conférence, j'ai été gâtée pour poursuivre ma collection de photos : effets de mains d'auteurs ! 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Auteurs : rencontres et conférences

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Publié le 13 Octobre 2012

Roman - Editions J'ai Lu - 222 pages - 5.70 €

 

 

Parution en format poche en mars 2012

 

 

 

L'histoire : Dix huit chapitres, dix huit séances sur un divan de psy.... La vie de John Lennon, racontée par John himself mais sous la plume et l'appréciation de l'auteur, David Foekinos.

 

 

 

 

 

Tentation : 3 livres m'ont suffit pour adorer l'auteur

Fournisseur : Ma PAL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Je ne connaissais pas les Beatles, ni John Lennon

Mais si !  Je vous ai bien eus ! Je chante par coeur Help, et phonétiquement Let it be, Imagine, Lucy in the Sky, All you need is love....

Mais tout de même, j'avais une image quelque peu erronée et limitée du groupe mythique : 4 garçons dans le vent et plutôt peace and love.

Et bien c'est avec un talent extraordinaire que David Foekinos revient sur la carrière inouïe du groupe le plus célèbre de l'univers et de toutes les années lumières, et surtout sur chacun de ses membres.

David Foekinos prend la voix de John Lennon qui s'allonge sur le divan de son psy à intervalle régulier pendant 5 ans. Tout y est, où l'essentiel et pas mal de détails, depuis la naissance et l'enfance particulière de Lennon, en passant par ses rencontres progressives avec Paul Mc Cartney, George Harrisson et Ringo Star, par l'explosion délirante du groupe, jusqu'à son implosion et les balles tirées sur Lennon par un dégénéré en 1980. Les évènements relatés sont vrais, l'auteur s'est forcément documenté sur Lennon (magazines, livres, enregistrement TV, concerts, interviews). Donc bien des propos sont ceux de Lennon, d'autres sont l'interprétation, les réflexions et les réactions de l'homme écrivain.

L'ensemble est passionnant, même si ce livre ne changera pas ma vie, c'est pour cela qui je ne lui ai pas octroyé 4 étoiles complètes. Et puis John a parfois tendance à se répéter... Normal me direz vous, la vie des Beatles était finalement répétitive (disque - tournée - disque - tournée- disque...) et sur le divan d'un psy, on revient sur les sujets jusqu'à ce qu'ils soient digérés !

Mais tout de même, je suis effarée de la différence entre ma vision du groupe, et l'image que celui ci donnait à l'époque, et l'envers du décors...

Foekinos nous plonge dans l'Angleterre modeste de Liverpool des années 50... Lennon est jeune, rejetté par ses parents, déjà différent, persuadé qu'un grand avenir l'attend. L'égo de Lennon deborde très vite, même si après, cela s'explique... Forcément, ensuite, à force d'être attendu et reçu comme Dieu partout où vous allez, vous pouvez avoir la tête qui enfle. L'égo s'explique aussi car personne ne niera le génie musical des Beatles, qui ont révolutionné la musique et bousculé une époque. Dans le groupe, une amitié à la vie à la mort, mais aussi des conflits de euh... coqs ! Nous assistons à la montée en puissance de la Beatlesmania, et c'est vrai que c'est du délire ! Foekinos explique parfaitement comment ce phénomène s'installe, et quelles sont les conséquences sur les sujets idôlatrés et leurs familles, comme sur les fans, les gouvernements, la politique ! Quand on a 40 ans et que la seule "Mania" que l'on ait vécue en live fut la Bruelmania, et bien la Beatlesmania laisse pantoise. Je dirais presque que c'est l'intérêt principal du livre, un intérêt quasi sociologique pour le coup.

On y apprend aussi la genèse de quelques chansons, les chansons préférées de John et celles honnies (comme Let it be première version). Mais on y découvre surtout le malheur de John, son incapacité à apprécier et à sauvegarder le bon, son indifférence face à son premier fils. Et pour tous les Beatles et Yoko, la drogue, toutes les drogues, l'héro, le LSD, le shit, l'alcool, et les filles, des milliers de filles. J'avoue que cela fout un coup tout de même. Et l'on constate que le côté "Imagine" est venu assez tard dans la vie de Jonh Lennon, et qu'il s'est passé bien des choses avant...

Un livre passionnant, éclairant, servi par la délectable plume de Foenkinos, dans lequel j'ai coché plein de croix...
Allez, un petit Let It Be pour faire plaisir à John et  rendre hommage au plus grand groupe de tous les temps !

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 11 Octobre 2012

 

Synopsis :Plaquée par son petit ami, Pauline se laisse entraîner par sa sœur dans un palace de la riviera italienne. Au lieu de savourer les joies du farniente, elle se persuade qu’un crime a été commis dans l’hôtel et s’improvise détective, embarquant dans ses investigations un séduisant maître-nageur…

 

 

Avec Sandrine Kiberlain, Audrey Lamy, Claudio Santamaria, Antoine Chappey

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

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 Mon humble avis :Ce soir là, au cinéma, j'ai vu deux films à la suite : Les seigneurs que j'ai adoré et celui ci qui, du coup, m'est paru bien pâle en comparaison. Oui, presque terne et pourtant, les couleurs ne manquent pas, tant dans les tenues de Sandrine Kiberlain, que dans le ciel bien bleu, les palmiers bien verts et le rouge à lèvre très rouge... Certes, le film joue avec un aspect un peu désuet et rétro dans le scénario (la miss qui s'improvise détective mais qui est réellement gaffeuse). Il y a un côté Imogène Mc Carthery dans cette Pauline détective. Hélas, Pauline n'arrive pas à la cheville d'Imogene. Les situations sont vite répétitives, le personnage de Sandrine Kiberlain ne m'est pas paru plus sympathique que cela. Certes, la fin montre un aspect touchant que l'on n'imaginait pas chez certains personnages, et la dernière image nous laisse dans une situation inattendue. Mais cela ne suffit pas pour rendre cette Pauline détective incontournable, même si l'ensemble ne mérite pas non plus l'adjectif déplaisant. Divertissant, voilà qui convient.

Au fait, les filles, questions, quand vous prenez un bain seule (oui, je précise seule, car le fait d'être à deux pourrait justifier la chose) : vous appliquez vous une bonne couche de rouge à lèvres pour vous séduire vous mêmes ??? Voilà, c'est le genre de détails qui m'énervent , que je remarque et sur lesquels je bloque quand le film ne m'embarque pas et me laisse dans mon confortable fauteuil.

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 9 Octobre 2012

B.D - Editions Futuropolis - 267 pages - 24.90 €

 

 

Parution en octobre 2011

 

 

L'histoire : Richard Leroy est vigneron en Anjou. Il n'a quasiment jamais lu de bande dessinée.

Etienne Davodeau est auteur de bande dessinée. Il ne sait pas grand chose du monde viticole.

Chacun est l'ignorant de l'autre. Et durant une année chacun va être l'éclaireur de l'autre dans son domaine.

Les ignorants... Récit d'une initiation croisée

 

  

 

 

Tentation : La blogo

Fournisseur : La bib'

 

 

 

 

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Mon humble avis :Quel magnifique album ! Il devrait être mis dans toutes les mains des ignorants comme des initiés dans les deux domaines dont il est question ici : la BD et la viticulture. Pour apprécier cet album, il s'agit juste d'être curieux, d'aimer les jolies choses et d'être touché et fasciné par les hommes passionnés par leur métier. Plus encore, c'est de l'amour, de la dévotion pour ces activités qui, au delà d'être leur gagne pain, sont leur âme, le coeur, leur sang, leur tout. Qu'ils soient bédéistes ou vignerons, tout ce qui compte pour eux, c'est l'amour du travail bien fait, le détail et l'objectif... Faire un très bon vin qui plaira, dessiner une BD qui touchera pour x raisons. Ici, l'arme de nos deux personnages réels (Davodeau se met lui  même en scène), c'est la sincérité, l'authenticité. Parler à l'autre que ce soit par le goût d'un vin ou par une BD.

Richard Leroy est un vigneron que l'on pourrait qualifier d'artisan. Aucun pesticide, peu ou pas de machine. Des heures et des kilomètres à arpenter sa vigne, à la tailler, à la soigner, à lui parler. Grâce aux fabuleux dessins et les joyeuses bulles, Davodeau nous dresse le portrait de cet homme et nous décrit son métier sur toute une année. Il y exprime aussi ses propres surprises, étonnement ou réticences envers certains procédés. Le tout avec bon humeur et humour, les deux hommes s'entendant comme larrons en foire. Et ils nous emmènent en voyage dans quelques coins de France à la rencontre d'autres vignerons qui produisent des vins aux saveurs toujours différentes. Je ne sais pas combien de bouteilles on ouvre dans cet album, mais en tout cas, on déguste, et on regrette juste d'être dans son canapé et non au fond d'une cave ! Vraiment, c'est passionnant de vivre cette année auprès de ces hommes aussi attachés à leur terre, à leur vigne. Qu'est-ce qu'on apprend ! Très intéressant aussi de découvrir que nombre de ces hommes sont arrivés dans le métier sur le tard, au fil d'une reconversion guidée par la passion et le défi.

Etienne Davodeau entraîne également son ami dans le monde de la BD : imprimeurs, éditeurs, salons de la BD, dédicaces, rencontres avec d'autres auteurs. Les réactions de Richard Leroy sont souvent très drôle, car très directes et décidées. On en apprend moins sur la BD que sur le vin (enfin, pour ma part) car dans ces pages, ils est plus question de messages, d'objectifs ect que de techniques même de dessins, de mise en page, de scénarisation, d'inspiration.... Mais le plus important, c'est que les protagonistes de cet album, à chaque fois qu'ils se rencontrent, discutent, échangent leurs impressions, leurs rituels, leurs certitudes, leur savoir et leurs doutes et que chacun est prêt à recevoir et se retrouve enrichi d'un savoir inestimable. Il est question de débat sur le bio affiché ou juste respecté, sur l'importance d'un label tel AOC, de la biodynamie... Impossible de choisir ne serait-ce qu'un passage de cet album tant chaque page a sa richesse humaine et culturelle. Les ignorants vous emmènent au delà des préjugés, en haut d'un coteau ou au fond d'une cave, dans une imprimerie ou un atelier de dessin. Là, avant de conclure, un mot me vient à l'esprit : phénoménale. Un très beau cadeau à offrir à qui y sera sensible.  Y'a pas à dire, les passionnés sont passionnants ! Ils nous ouvrent les yeux et affinent notre goût.

 

"La proximité physique et mentale du vigneron avec son travail... pense à ça quand tu bois du vin".

 

 

Pour en savoir plus sur Richard Leroy : http://www.cave-spirituelle.com/cave-vin/loire/domaine-richard-leroy.html

Et pour info... Savez vous la différence entre un vigneron et un viticulteur.... Le vigneron fait son vin de A à Z et possède ses vignes alors que le viticulteur ne les possède pas.

 

 

Bon, c'est pas tout, mais on se l'ouvre cette bouteille ?!

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #BD...

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Publié le 7 Octobre 2012

Synopsis :  

Patrick Orbéra, la cinquantaine, est une ancienne gloire du football qui a totalement raté sa reconversion. Sans emploi, alcoolique et ruiné, il n’a même plus le droit de voir sa fille Laura. Contraint par un juge de retrouver un emploi stable, il n’a d’autre choix que de partir sur une petite île bretonne, pour entraîner l’équipe de foot locale. Si ils gagnent les 3 prochains matchs, ils réuniront assez d’argent pour sauver la conserverie de l’île, placée en redressement judiciaire, et qui emploie la moitié des habitants. Patrick Orbéra est immédiatement confronté à un obstacle majeur : transformer des pêcheurs en footballeurs quasi-professionnels. Il décide alors de faire appel à ses anciens coéquipiers pour l’aider à hisser le petit club breton parmi les grands…

  

Avec José Garcia, Omar Sy, Jean Pierre Marielle, Gad Elmaleh

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon humble avis : Excellente surprise que ce film, surtout que j'y suis allée par pure curiosité, limites avec une bonne dose d'aprioris. J'espérais rire mais craignais le lourdingue.

Et bien j'ai ri, de bon coeur et toute la salle avec moi. Lors du générique de fin, une partie de la salle s'est même aventurée à lancer quelques applaudissements. En même temps, nous sommes à Rennes, et le film se déroule sur l'île de Molène dans le Finistère...

Le dicton dit : "Qui voit Molène voit sa peine" et bien moi je dis, qui voit "Les Seigneurs rit de bon coeur !"

Certes, comme le veulent les rouages de la franche comédie, les personnages sont parfois caricaturaux (poussés dans leur extrêmes) et de-ci-delà, quelques clichés régionaux fleurissent. Mais, mais, ils servent bien l'histoire et le rythme.

Il se dégage de ce film une bonne humeur contagieuse, on sent vraiment que les acteurs se sont bien amusés à tourner ce film. Certaines réparties ou quelques monologues (notamment ceux d'un Gad complètement à l'ouest) sont hilarants.

Mais le film de s'en tient pas à la rigolade, et c'est aussi une de ses forces. Ils est question d'une île isolée, et d'une conserverie de sardines sous la menace des huissiers. Cette conserverie, c'est le poumon économique de l'île. Le maire, les habitants et cette nouvelle équipe de foot plutôt improbable vont tous s'unir pour sauver cette entreprise. Certains ont tout à perdre, d'autres, tout à retrouver, comme un objectif de vie, un honneur... Alors, entre les lignes, on décèle une émotion vraie et sincère.

Évidemment, ce film se moque des stars du foot blindées de fric mais dépourvues de valeur morales et débordant d'égo et de malheur... forcément...

Alors, on en vient à rêver... A rêver que le sport de haut niveau retrouverait ses valeurs.... Que les footballeurs coureraient après un ballon pour une bonne cause, une cause qui à priori ne serait pas la leur, mais pour laquelle ils auraient envie de se battre.

En tous cas, de mon côté, je n'avais pas autant vibré devant un match de foot depuis 1998 !!!!

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 5 Octobre 2012

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 Dans le cadre des Rencontres de la rentrée littéraire, la romancière américaine est venue à Rennes, aux Champs Libres, pour une conférence.

Le sujet de celle ci était plus tourné sur l'identité (Louise Erdrich est en effet amérindienne par sa mère). Son dernier roman, le jeu des ombres, a tout juste été évoqué mais cela n'a pas empêché cette conférence d'être très enrichissante !

 

 

 Le jeu des ombres

 

 

 

 

 

 

   

La mère de Louise Erdrich est une Ojibwa (famille des Chippewa), donc amérindienne, et son père est germano-américain. Louise Erdrich grandit dans le Dakota du Nord, où ses parents travaillaient au Bureau des Affaires Indiennes. Elle vit désormais dans le Minnesota avec ses filles et est la propriétaire d'une petite librairie indépendante appelée Birchbark Books, "birchbark" signifiant "écorce de bouleau" en anglais.

L'objectif de cette conférence était de distinguer comment la notion d'identité traverse son oeuvre sans réduire celle ci à cette seule notion.

 

 

Intervenante : Louise Erdrich, quelle a été votre vie, quel parcours avez vous suivi ?

L.E : Voulez vous que je commence à l'époque où j'étais bébé ?! C'est une longue histoire. Mais d'abord, merci à tous ceux qui sont venus ce soir. Ma mère est Obijwa et mon père est allemand. J'ai grandi entre une réserve et l'Allemagne. J'ai donc reçu 2 héritages. C'est douloureux mais aussi extrêmement enrichissant. Ma vie a vraiment été une culture mixte car jai aussi vécu dans une communauté germanophone.

 

 

Intervenante : Où se trouvent les Ojibwés ?

L.E : Les Ojibwés ont rencontré les Français au début de la colonisation, à l'époque où l'Homme commence d'Est en Ouest une longue migration. Puis la communauté s'est divisée entre le Canada et le Dakota du Nord, là où vit ma famille qui a des origines bien plus au Nord, au Canada. Les deux langues se sont rapprochées. Ma famille sont des gens qui ont fait du commerce avec des voyageurs français. A l'époque, souvent, pour progresser dans les affaires, pour des raisons de commerces, des Français épousaient des Amérindiennes, plus que l'inverse.

 

 

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 Intervenante : Comment avez vous intégré l'idée que vous étiez d'origine amérindienne ?

L.E : J'ai eu une mère très forte qui m'a appris les valeurs de la nation Ojibwé : bonté, générosité, mais surtout, se tenir debout. Elle était mon modèle. Mais j'étais aussi autodestructrice.

 

 

Intervenante : On dit souvent que la femme amérindienne est une femme forte, créative, matriarcale.... Est-ce un cliché ou y a-t-il un courage qu'ont mieux assumé les femmes ?

L.E : Le dicton dit : " Un peuple n'est jamais brisé tant que l'on a pas brisé le coeur de ses femmes". Je ne peux pas dire que les femmes soient plus fortes, car il y a aussi tant d'hommes forts. Mon grand-père a combattu de toutes ses forces aux Congrès de Washington DC pour qu'un traité qui reconnaissait certains droits aux Améridiens soit respecté par les deux parties. J'ai des exemples de sacrifices des deux côtés.

 

 

Intervenante : Avec l'éducation, est que le regard sur notre société change en consultant les anciens et en créant des oeuvres ? Quelles sont les valeurs de votre communauté que vous voudriez nous montrer ?

L.E : Vous voulez dire par rapport à la société blanche ? Comme vous le dites, l'une de nos plus grande valeur est la bonté. Chez nous, personne n'est jamais abandonné sur le bas côté de la route. Mais cela va plus loin dans un sens plus universel... Si l'on regarde loin derrière, les gens qui vivaient près de cet esprit dépendaient de la nature et ne la détruisaient pas. Il faudrait que le monde entier retrouve cette valeur avant que tout soit détruit. Notre place sur terre devrait être très humble. Même notre communauté a perdu cette valeur. Un dicton dit que la septième génération sera contrainte de revenir à cette valeur sinon la race humaine de disparaître. La terre se débarassera de nous.

 

 

  

 

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Intervenante :  La dépossession des biens et des terres amérindiens a été facilité par le nomadisme, puisqu'un peuple nomade n'a pas de titre de propriété, d'où la lutte territoriale. Votre travail d'écrivain est il traversé par un sentiment d'amertume ?

L.E : Pas d'amertume, mais de profonde injustice oui. Mon oeuvre témoigne aussi de mon énergie pour que ma communauté comprenne l'injustice qu'elle a subi. Mon objectif est de mettre la réalité humaine comme une langue universelle pour que nous puissions tous partager les erreurs.

Mon écriture est aussi un couteau sans lame et sans manche pour combattre le désespoir. Mais il y a aussi beaucoup d'humour ! Si je vous racontais nos réunions de famille ! C'est plein de rire et d'autodérision. C'est un rire culturel de liberté. On est loin de l'image de l'indien stoïque. Quand vous pouvez rire, il y a une culture de la liberté.

 

 

Intervenante : L'humour est il un outil littéraire ?

L.E : Je dois écrire du drôle sous peine de m'effondrer, même si c'est difficile. Sans le rire, la vérité ne serait pas là puisqu'il y a tant d'humour dans notre culture. J'en ai besoin et serais très triste si je ne faisais pas rire.

 

 

Intervenante : La vanité est elle très malvenue dans les communautés amérindiennes ?

L.E : Effectivement, les vaniteux sont les gens qui, à leur insu, deviennent les plus drôles, tout le monde se moque d'eux. Mais chez nous, cela remonte à loin, même dans nos contes ancestraux. Chez nous, le trickster (le corbeau, le renard...) est le "Nadabaju" (orthographe très incertaine, phonétique...) et il prend plein de formes différentes : une vache, un coyote, un corbeau, ou même une condition climatique comme le vent. Il est trop grand pour être contenu dans une seule forme car les gens qui se vantent puis qui s'effondrent regroupent toute la nature humaine. C'est aussi un grand éducateur et un soigneur qui apportent différents remèdes aux maux des hommes.

 

Intervenante : Vous retrouvez vous dans le label littéraire "realist magic" ?

L.E : Je n'en avais pas conscience quand j'ai commencé à écrire. J'écrivais juste la vérité. Au fil du temps, je me suis rendue compte que l'on me mettait cette étiquette qui remonte pour moi à Faulkner. La vérité que je pensais incroyable est l'Histoire qui s'est vraiment passée... même si parfois, la vérité est aussi magique.

Parfois j'écris, et par moment j'ai l'impression de traduire quelqu'un, le personnage en fait.

 

 

Intervenante : A l'époque où l'on est immergés sous les images, la littérature et la langue ne sont elles pas les moyens les plus vrais pour communiquer et échanger ?

L.E : Tout le monde dit que les romans sont mourants et pourtant, ils rejoingnent toujours les gens. La littérature me touche dans mon être. Ce sont l'écriture et la littérature qui sont venues me chercher. Un roman est un concentré d'énergie qui n'en nécessite pas. Nul besoin d'électricité ou autre... Un roman s'écrit et se lit partout...où l'on veut !

 

 

 

 

  Et je reprends ma collection de photos d'effets de mains !

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Auteurs : rencontres et conférences

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Publié le 4 Octobre 2012

Je n'y connais pas grand chose en fleur, je ne suis pas botaniste, j'ai tout sauf les mains vertes, mais partout où je vais, je m'éverveille devant de nouvelles fleurs que je ne connais pas. Et même si certaines ne sont pas inédites, elles ne manquent jamais de de m'abasourdir de temps de  beauté, de magie, de couleur, de nature...

 

Voici donc un petit herbier Sri Lankais ! SRI-LANKA-1-071.JPG

Une fleur que je suis toujours ravie de retrouver sous des latitudes autres que mes latitudes bretonnes : celle de l'hibiscus !

 

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 Celui de gauche, je le connais bien, il s'agit du balisier retombant, dont le nom scientifique est : Héliconia Rostrata.

 

 

 

 

 

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Et maintenant, issues du jardin botanique près de Kandy, les Orchidées, toujours aussi fascinantes, tellement fascinantes que je ne choisis pas, je les mets toutes :

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Voyages en Asie

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Publié le 3 Octobre 2012

Thriller - Editions J'ai lu - 216 pages - 6 €

   

Parution le 26 septembre 2012

   

 

L'histoire : Dans l'épisode 3, nous avions laissé Annabel dans une facheuse posture, avec un flingue sous la tempe.

Draken, coupable, innoncent ou victime ? Notre fliquette se fiera à son flair et ses intuitions... et sur ce qui la rend humaine et vulnérable... ses sentiments...

Elle ne ménage pas ses efforts pour innocenter son ami, ce qui ne le met pas pour autant hors de danger...

Surtout quand l'histoire d'une amnésique trouvée dans parc avec une balle dans la tête, prend des proportions inimaginables au début : locale, puis nationale et secret d'état avec la CIA et le FBI... Et internationales maintenant....

Pendant qu'au commissariat la vie contitnue, entre confiance et trahison ? Qui pourrait le dire ? C'est encore trop tôt !!!

 

 

Tentation : les premiers épisodes

Fournisseur : Silvana de chez J'ai lu, merci !

 

 

 

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 Mon humble avis : Le suspens est toujours au rendez vous, les pages se tournent et le livre est lu dans la soirée, quitte à la prolonger à l'insu de son plein gré ! Comme cela fait du bien d'être happée ainsi. Je ne vous étonnerais pas à disant que le mystère s'épaissit au fur et à mesure que des pans de l'histoire s'éclaircissent. On apprend enfin la véritable identité d'Emilie, même si deux tomes seront encore nécessaires je pense pour que l'on sache pourquoi et comment elle est entrée dans cette incroyable histoire. Est elle médium ? Comment ses visions, plutôt imaginées, sous hypnose, peuvent se révéler vraies et si précise, des semaines plus tard ? Tout le monde se cogne sous cette énigme, FBI, flics et lecteur en premier !

Dans cet épisode, chaque personnage parait toujours plus innocent, coupable ouvictime potentielle ! J'en suis même venue à douter des kidnappés, je doute encore d'ailleurs, seul le tome 5 pourra me libérer de cette terrible suspicion. Quand à la dimension internationale que prend l'affaire, puisqu'elle nous mène au fond d'un Etat Africain, est elle une diversion de la part des auteurs ?

Bref bref, même si depuis le début, le style n'est pas l'objectif premier, j'ai trouvé ici quelques facilités et relâchement. Mais peut m'importait en fait, car les pages, je les tournais, je les tournais, je ne regardais même plus l'heure.

Cette série est toujours aussi diaboliquement efficace, distrayante et construite de façon à nous rendre adictes, ça ce n'est plus un mystère. J'ai d'ailleurs amené quelques copines dans cette adiction.

Dans un mois, la suite !!!! Et que ça saute !

 

 

Lu dans le cadre du challenge de Liliba  

 

 

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                                                                                                         6/12

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Thrillers - polars français

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Publié le 2 Octobre 2012

Me voici presque atteinte de challengite aigue, mois qui rechigne toujours à m'inscrire à ce genre de défi de lecture car certains, par le passé, m'ont traumatisée

Ce nouveau challenge, que j'ai trouvé via le blog de Catherine, est lancé par Helran et nous propose, en huit ans () de faire un tour du monde littéraire, via des auteurs du monde entier !

Fan de littérature française, je me suis d'abord dit que ce challenge n'était pas pour moi. Et puis 8 ans !!! Je ne sais pas pas si ce blog existera encore !!! Mais bon... A savoir que ce challenge est rétroactif.... et qu'un petit bilan des lectures étrangères chroniquées sur ce blog sont déjà signées d'auteurs de 26 nationalités différentes !

Et puis à savoir aussi... On est sur la blogo, c'est pour le fun, le plaisir et la culture.... Je ne suis pas à la banque en train d'emprunter 300 000 € sur 8 ans hein ....  Là, en 2020, si je n'ai pas rempli mon contrat, l'huissier ne débarquera pas chez moi !

 

Voici les modalités du challenge et surtout, son magnifque logo qui a été le déclencheur, celui qui a attiré mon attention :

 

 

 

 

Nom : Le tour du monde en 8 ans !

But : Lire au moins 1 auteur de chaque pays. Evidemment, ce challenge est rétroactif, donc les lectures précédentes comptent.

 

Inscription : En faisant un article de présentation du challenge avec le lien vers cet article sur votre blog et me prévenir en commentaire de cet article . Ensuite, vous avez juste à me signaler vos livres lus avec leur critique pour être comptabilisé. Je ferais un récapitulatif au fur et à mesure.

 

Temps impartie : 8 ans (c’est plus chaud en 80 jours) donc rendez-vous en Août 2020.

 

 Hors d’après l’ONU, il  y a 193 pays membre de l’ONU + un pays observateur permanent qui est le Vatican. Liste à laquelle on peut inclure les 12 pays à la souveraineté est contesté mais reconnu par au moins un état appartement de l’ONU. Bref, pas de géopolitique ici mais voici la liste des 206 pays sur wikipedia.

Du coup, si une nationalité de votre auteur n’est pas disponible dans la liste des pays de Livraddict, vous avez juste à le préciser dans votre tableau récapitulatif ou sur ce blog ou le topic livraddict du challenge.

 

Voici les 5 grades du challenge :

30 pays : Touriste

70 pays : Routard

100 pays / la carte livraddict remplie à 100% : Voyageur / Voyageur livraddictien

193 pays (ou 194 si Vatican) : Globe-trotter

206 pays : Bourlingueur intrépide

 

 

De mon côté, je me lance pour le grade Routard, puisque mes lectures rétroactives me placent déjà presque au niveau touriste... Dans ma PAL, je sais que se trouve un auteur argentin, un seychellois... Le reste, et bien on verra où les méandres de la littérature me mènent !

 

Voici déjà mes 26 lectures préalables qui entrent dans ce challenge. Pour le suite, je suis entrain de créer une page où je mettrais à jour les différents récap de mes challenges, puisque celui ci est le 5ème.

 

- Afganistan : Singué Sabour, d'Atiq Rahimi

- Afrique du Sud : L'église des pas perdus, de Rosamund Haden

- Algérie : L'écrivain de Yasmina Khadra

- Allemagne : Le parfum, de Patrick Süskind

- Angleterre : L'ïle des oubliés de Vitoria Hislop

- Australie :La reine des pluies, de Katherine Scholes

- Autriche :La peur, de Stefan Zweig

- Belgique : L'homme qui valait 3 milliards, de Nicolas Ancion

- Burkinafaso : Les moustaches du chat, de Sayouba Traoré

- Canada : Comme si de rien n'était, de Maxime Collins

- Chili : La cité des dieux sauvages, d'Isabel Allende

- Congo :Tais toi et meurs d'Alain Mabanckou

- Espagne : L'artiste des dames, d'Eduardo Mendoza

- Etats- Unis : Cosmopolis, de Don de Lillo

- Grèce : L'odyssée, de Homer

- Haïti : Tout bouge autour de moi, de Dany Laferrière

- Iran : Je ne suis pas celle que je suis, de Chadortt Djavann

- Irlande : Room, d'Emma Donoghue

- Islande : La femme en vert, d'Arnaldur Indridason

- Italie : La taverne du lodge Loredan, d'Alberto Ongaro

- Mali : Il n'y a pas d'ambouteillages dans le désert, de Moussa Ag Assarid

- Suède : Le mec de la tombe d'à côté de Katarina Mazetti

- Suisse : Mars, de Fritz Zorn

- Tibet : Au loin la liberté, de Sa Sainteté le 14ème Dalaï Lama

- Ukraine : Le pingoin, d'Andreï Kourkov

- Vietnam : Itinéraire d'enfance, de Duong Thu Huong

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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