Publié le 30 Juin 2013

http://3.bp.blogspot.com/-8yKHQ9mo_d4/T5b9sqirtoI/AAAAAAAAAoI/X79e_uZglr0/s1600/non+stop.jpg Thriller - Editions Hachette - 667 pages - 18 €

 

 

 

Parution en Novembre 2011

 

 

 

L'histoire : New York... puis Houston, puis partout à travers les Etats Unis..... Un, puis 3, puis 10, puis des centaines, ou des milliers... Oui, ils sont sans doute des milliers d'américains à avoir reçu une enveloppe craft leur intimant l'ordre de marcher, non stop, pendant des heures, vers des objectifs précis. S'ils s'arrêtent plus de 10 secondes, ils explosent, tels des bombes humains.... Leur unique point commun est vite découvert : avoir été implanté d'un pacemaker dans les deux années précédentes.

Qui est derrière tout cela, pourquoi et comment ? Liz McGaery, du Homeland Security et Sam Pollack du NYPD mènent l'enquête tout en composant avec le FBI. Ils doivent faire vite, car des bombes humaines explosent de partout et tout le monde peut être victime.... Il faut absolument sauver ces marcheurs de la mort qui déambulent non stop dans le pays !

 

 

Tentation  : La blogo (à la sortie, y'a longtemps)

Fournisseur : Ma PAL (Silvana, y'a longtemps aussi !)

 

 

 

 

 

 

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 Mon humble avis : Mon pavé de l'année ! Moi qui n'aime pas les pavés... Et pourtant, des pavés comme cela, j'en veux bien tous les jours ou presque. Le seul soucis, c'est qu'un tel livre vous oblige à un confinement total et à appuyer sur le mode "sauvage" ! Pitié, plus de téléphone, plus de sortie, plus de travail.... Je veux LIRE et SAVOIR !!!!!

On pensait les attentats du 11 septembre 2001 la pire attaque que les USA puissent subir sur leur territoire ! On se disait "la réalité dépasse la fiction". C'était sans compter sur Frédéric Mars et NON STOP, d'une puissance EXPLOSIVE, et c'est peu dire ! L'idée de départ est diabolique et d'une originalité inouïe.... Complètement inédite ! J'ignore où et comment celle ci est venue dans la tête du romancier. Mais quand on se dit que la réalité rejoint souvent le fiction, c'est littéralement glaçant. D'ailleurs, pas besoin d'être dans la réalité pour se pétrifier devant l'évocation d'une telle hypothèse. Frédéric Mars nous cloue dans notre canapé pour quelques heures qui passent "hélas" aussi vite pour nous que pour ces pauvres marcheurs condamnés.

Ce roman se lit presque en temps réel, l'intégralité de l'action se déroulant sur un peu plus de 48 heures. Nous suivons de minute en minute ou d'heure en heure les protagonistes, que ce soit dans la rue, dans leur course contre la montre, dans leur calvaire pour les marcheurs ou dans leur doute décisionnel pour les membres du conseil, réuni avec le Président dans le Bunker, sous la Maison Blanche. Tout est assez sous entendu pour que le Président prenne l'apparence de Barak Obama dans notre tête de lecteur.

L'intrigue est on ne peut plus implantée dans notre époque, puisqu'il y est fortement question de géopolitique, de Printemps Arabe et des conséquences, de l'équilibre toujours précaire du Moyen Orient. Et outre le côté haletant du thriller dans sa forme pure, c'est aussi l'intérêt de cette lecture. Frédéric Mars et Non Stop établissent un état des lieux du monde, par forcément celui que nous présentent les médias, et nous amènent à nous poser de bonnes questions, à voir les choses sous un angle différent que celui que nous imposent nos gouvernements par leurs secrets d'Etats  et les médias par leur manipulation. Bref, avec Non Stop, Frédéric Mars nous invite à nous interroger personnellement sur le jeu de domino qu'est le monde actuel. C'est fascinant, c'est terrifiant !

Au fil des pages, on s'attache énormément aux personnages, on devine certains événéments en se disant "non, ce n'est pas possible", et bien si ! Rien d'impossible avec Fréderic Mars ! Un rebondissement vous attend toutes les deux pages, fait que vous ne savez plus quoi penser sur la plupart des gens. Et oui, la force de cette histoire, c'est que l'ennemi est d'abord intérieur, mais surtout, la première victime de cette abominable machination. Chaque américain devient victime potentielle et donc dangereux pour son entourage, contre son gré.... mais chacun défend sa petite vie !

Je ne vous en dirai pas beaucoup plus sur le contenu de ce livre qu'il faut vraiment découvrir par vous même, je ne voudrais pas gâcher la surprise ! Mais c'est haletant, fascinant, captivant. J'ai bien cru que j'allais moi même avoir une crise cardiaque ou alors imploser, tant le suspens et le stress sont intenses (d'ailleurs, roman proscrits aux cardiaques ou porteurs de pacemakers !). Sinon, à lire ILLICO et vous verrez que les pages se tournent NON STOP !

Ah que c'est bon !

 

 

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Avec Cynthia

 

 

 

 

L'avis de Stéphie , de Hérisson, de Frankie, Sandrine

 

 

 Challenge Thrillers et Polars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Thrillers - polars français

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Publié le 28 Juin 2013

 http://fr.web.img4.acsta.net/pictures/210/026/21002612_20130502103303943.jpg     Synopsis : Joséphine, 29 ans trois-quart, obnubilée par la taille de ses fesses, source de tous ses problèmes, n’a toujours pas trouvé l’homme de ses rêves non-fumeur-bon-cuisinier-qui-aime-les-chats-et-qui-veut-plein-d’enfants. Sa seule consolation, c’est qu’elle vit avec Brad Pitt… consolation de courte durée puisque c’est son chat. Quand sa soeur lui annonce son mariage, c’est la goutte d’eau qui fait déborder la tasse à café. Elle s’invente alors une histoire d’amour avec un riche chirurgien brésilien qui lui a demandé sa main et l’emmène vivre au bout du monde. Facile à dire… Ce (petit) mensonge va l’entraîner dans un tourbillon d’aventures.
 
 
Avec Marilou Berry, Mehdi Nebbou, Bérengère Krief
 
 
 
 
 
 
 
 
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 Mon humble avis : Pour commencer, je précise que je n'ai pas lu la BD éponyme qui a inspiré ce film. Je suis donc bien incapable de me prononcer sur ce dilème : le film est il fidèle à la BD ?
Je ne "juge" donc ce film que par rapport à mon plaisir de spectatrice. Certes, Agnès Obadia maîtrise son personnage et son environnement qui lui colle à la peau. Le rythme est assez pêchu, en tout cas dans la première partie, et les répliques bien assaisonnées fusent comme du vinaigre.... Bien que je ne sache pas si le vinaigre peut fuser ! En tout cas, on voit bien que pour la pauvre Joséphine, la sauce tourne vinaigre bien souvent. Pauvre Joséphine ? Pas tant que cela. Je ne l'ai pas trouvé si attachante que ça, menteuse et jalouse comme une peste. Et pourtant, sa vie m'a fait parfois pensée à la mienne, sauf que je ne suis ni menteuse (sauf par extrême nécessité... pour ne pas blesser), ni jalouse et que je n'ai pas de chat . Comme elle, j'ai eu (j'ai toujours hein, rassurez vous) une soeur parfaite à qui tout réussissait et moi, derrière, j'étais le vilain petit canard. Et bien moi, je dis heureusement qu'il y a le bonheur des autres pour se réjouir et se nourrir ! Oui, je suis une vampire, je me nourris des bonheurs des autres . Bon, j'arrête là, je vais paraître trop parfaite, hors, pour en être où j'en suis, il y a forcément plus d'un vice caché
Revenons en à Joséphine... oui, elle m'a fait rire et sourire, puis m'a lassée car les situations me semblaient soit répétitives, soit tirées en longueurs, soit attendues. Bref, tout ça pour savoir ce que l'on sait déjà : que le bonheur n'est pas loin, qu'il suffit d'ouvrir les yeux, blabla, nianian, mon oeil oui  ! Si le bonheur personnalisé et potentiel reste aveugle, je ne vois pas ce qu'on peut faire  ! A moins que je sois moi même transparente !
Mais non, je ne suis pas comme Joséphine, je suis pas aigrie  !
Ce film est donc distrayant, pas désagréable mais il ne révolutionnera pas le cinéma malgré sa force comique ! Et même si Marilou Berry crève l'écran dans un rôle qui lui va comme un gant, dommage, elle n'y peut rien, mais j'ai l'impression de voir et d'entendre sa mère : Josiane Balasko.
 
 
 
 
 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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Publié le 26 Juin 2013

http://2.bp.blogspot.com/_hyGp10MwZvM/TIpKwBEBk1I/AAAAAAAAEoc/NnZ5RYAiXq0/s1600/5ans.jpg     Et oui, rendez vous annuel en ce 26 juin, l'anniversaire de ce blog !

5 ans cette année !

 

 

Alors, je peux reprendre mon blabla habituel :

Je n'aurais jamais cru que...

Si j'avais su...

C'est dingue...

 

 

Bon non ! Soyons sérieux......

Voici :

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.fleuruseditions.com/monde-fabuleux-mes-5-ans-fille-1957-450-450.jpg

 EN VRAC :

 Alors, 5 ans, cela fait 1825 jours. En jours de blog, cela passe bien plus vite qu'en jours de travail !

 

C'est aussi 1248 billets publiés et environs 12 000 commentaires reçus de vous et  répondu. Cela fait donc plein d'heures devant l'écran !

5 ans, sur la blogo, c'est être une vieille ! Cela tombe bien, comme je suis devenue quadra..... Aie ! L'autre jours, en attendant la conférence de Chattam, je discutais bouquins et Chattam avec des jeunes étudiants et un très jeune lycéen... Je les tutoyais, ils s'évertuaient à me vouvoyer !

 

Cette année, j'ai aussi créé mon premier challenge :

ILE-DESERTE2Certains des participants y sont bien plus actifs que moi ! Faut que je me réveille et que je déblaye ma PAL îles que j'ai encore consolidé cette année...

  

En effet, j'ai eu la chance d'aller à la Réunion et de retourner en Guadeloupe, ma chère, très chère Guadeloupe. De là-bas, j'ai bien entendu ramené des livres de là-bas

 

Je suis retournée à la Forêt des Livres à Loches où j'ai revu Keisha.

Au festival la Rue des Livres, j'ai retrouvé la bande des blogueurs de l'ouest, avec des piliers et des variantes chaque année !

 

J'ai revu A Girl From Earth lors d'un diner à Paris, partagé avec Sophielit, une nouvelle blogocopine ! J'ai aussi rencontré L'Irrégulière, que je suis allée voir dans sa Beauce en août dernier.

 

Donc côté humain et rencontre, la blogo, c'est toujours aussi sympa, et pas si virtuel que cela !

 

Mon grand plaisir, là où je nage comme un poisson dans l'eau, c'est lors des rencontres et conférences avec les auteurs. Et oui, en 2010-12-13.... les auteurs sont maintenant aussi passionnants à écouter qu'à lire ! Et puis comme il y a des auteurs qu'on croise et qu'on recroise au fil des événements, y'a parfois une petite complicité qui s'installe et qui, même si elle est ponctuelle, n'est pas pour me déplaire. Car il faut le dire et le redire, quand on est livreaddict et que nos "stars" sont des auteurs, on a franchement de la chance. Pas de lunettes de soleil, pas de body guard,  mais des hommes et des femmes accessibles (bien entendu si c'est dans le respect de leur intimté et que l'on reste dans le domaine du livre, ce qui est logique). Cette année, je me suis régalée avec entre autre Alain Mabanckou, David Foenkinos, Maxime Chattam, Tatiana de Rosnay.....

 

 

Tout récemment, j'ai rajeuni en devant une femme du 21ème siècle ! Et oui, je viens de me mettre à Twitter ! Vous pouvez donc me follower wherever you are à l'adresse suivante : @geybuss0971

 

 

Hommage aussi au 7ème art, qui tient de plus en plus de place sur ce blog et sans qui ce dernier ne serait pas bien plein. Bon, en même temps, si j'usais les heures passées en salles obscures à lire, il en serait peut-être autrement.

 

Les livres sont là, bien sûr et toujours ! Mais moins de temps de lecture que je ne l'espérais.... Car plus de fatigue, plus de rendez vous médicaux encore cette année. Mais cela devrait "s'arranger" prochainement... Ma boîte ferme et c'est licenciement économique pour tout le monde. J'imagine que j'aurais un peu plus de temps, pendant quelques mois, pour lire plus. A moins d'un miracle

 

http://mm.cache.coltfrance.com/ADM_V2/img/visuels_noces/5ans_bois.jpg

                             Et pourtant, parfois des envies de divorce..........

 

Et oui, la vie de blogueuse n'est pas de tout repos, ni sans remise en question.... Me vient parfois l'envie de tout arrêter  :

- quand mon PC mouline inteeeerminablement

- quand d'un click mêlé d'inattention, j'efface un billet qui vient de me nécessiter plus d'une heure.

- Quand je vois ma PAL qui augmente sans cesse au point parfois de me donner la nausée. Je n'arriverai jamais à lire tous ces livres puisqu'en plus, les nouvelles tentations se font toujours nombreuses. Certes, je suis responsable d'un manque de volonté, mais je suis compulsive et curieuse, alors je ne peux m'empêcher de demander certains SP et de me rendre à la bib, et d'acheter, encore et toujours, histoire de lire quelques nouveautés et pas forcément les "vieilleries" poussiéreuses mais certainement passionnantes qui m'attendent sur mes étagères.

- Quand tout change.... Et oui, j'ai mis du temps à m'adapter à la plate forme d'overblog que je maîtrise maintenant les yeux fermés, en tout cas suffisamment pour ce que je veux faire. Et "voilà t'y pas" qu'Overblog évolue et impose au fure et à mesure  aux blogueurs une migration dans des nouveaux formats etc. Moi tout changement informatique me panique. Donc je n'ai pas encore suivi le mouvement, ce qui a pour conséquence une baisse du référencement par OB sur Google, donc pour moi, une perte de la moitié de mes visiteurs quotidiens depuis quelques mois. J'avoue ce n'est pas très encourageant.

Même notre bon vieux Google reader dont nous parlons tous entre blogueurs va disparaître au 1er juillet. Du coup, chacun migre vers un autre lecteur de son choix. Pour moi, c'est Old Reader, pour d'autres Netvibes, Feedly...

 

Bref, je subis déjà la mutation générale au travail, et cette mutation qui atteint la blogo m'ébranle.

 

Mais en même temps, ce blog est l'édifice de ma vie, ma pyramide de Khéops, que je construis pierre après livre, film après voyage etc. C'est aussi ma mémoire. Et je me dis souvent qu'il serait dommage de s'arrêter avant d'atteindre le sommet, avant que la dernière pierre, la plus belle, celle qui achève et équilibre le monument, soit posée. Tout ne s'est pas encore écroulé, voilà pourquoi je suis encore là..... et puis surtout, parce ce que VOUS êtes là. Un blog sans lecteurs n'est pas un blog, mais un journal intime ! Alors merci pour votre fidélité !

 

 

http://1.bp.blogspot.com/-dKJhA5YDGBg/UF-9RLrncVI/AAAAAAAAAkc/CMiMCBXPs-w/s1600/merci-vert.jpg

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Les livres - mon blog et moi

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Publié le 25 Juin 2013

http://fr.web.img4.acsta.net/pictures/210/077/21007796_20130523110959763.jpgSynopsis :  Farid, jeune Français de 26 ans, doit aller en Algérie pour sauver la maison de son père. Découvrant ce pays où il n’a jamais mis les pieds, il tombe sous le charme d’une galerie de personnages étonnants dont l’humour et la simplicité vont profondément le toucher. Parmi eux, son cousin, un jeune homme vif et débrouillard qui nourrit le rêve de pouvoir rejoindre la France...
 
 
 
Avec : Jamel Debbouze, Tewfik Jallab, Malik Bentalha
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
       étoile3etdemi
 
 Mon humble avis : Né quelque part... Un film qui vient en écho à une chanson bien connu de Leforestier "Etre né quelque part, c'est toujours un hasard...."
Ce film est vraiment intelligent et raffiné, il se permet même un humour délicat et par moment, nous atteignons des états de grâce. Certains paysages sont à couper le souffle, on se régale de l'ambiance village autour du café et l'on (re)découvre les traditions et la fraternité qui règnent encore dans ces pays et ces cultures là. 
Nous voici tour à tour dans la peau de l'immigré, de l'émigrant, du clandestin, de l'étranger dans ses origines et de l'étranger dans les structures de son propre pays juste par ce que le mot Français n'est pas écrit sur son front de fils d'émigrés. On constate vraiment avec force l'incongruité de certaines situations... C'est tout de même fou, que les aléas de la vie fassent que dans une même famille, on soit de nationalités et de cultures différentes. Tout cela parce que dans les années 60, c'est l'aîné qui a été envoyé en France par la famille pour gagner de l'argent, et pas le cadet. Les regrets et la jalousie se répercutent sur la génération suivante. Et c'est ainsi que 40 ans plus tard, Jamel se retrouve à piquer les papiers de son cousin français venu sauver la maison de familiale au bled.
Ce film a un aspect initiatique... C'est avec émotion que l'on suit Farid dans sa découverte de son pays d'origine et de quelques secrets de famille. A 26 ans, il n'avait jamais mis les pieds en Algérie.
C'est avec dégoût que l'on surveille Jamel dans son mauvais coup, Jamel en gars du bled ô combien insupportable, quoique... En même temps, à la table du café avec ses amis, les discussions sont intéressantes : pourquoi vouloir partir en France, pourquoi rester. Né quelque part, par quelques scènes bien senties et sans tralala, nous montre bien le dilemme que représente le fait de quitter son pays, que la décision n'est jamais facile car, quand elle se fait sans visa ni autorisation, elle est sans retour. Et son pays, même s'il est fait de beaucoup de poussière, en général, on l'aime.
Enfin, c'est la révolte qui nous anime sur la fin, lorsque nous accompagnons les migrants clandestins dans leur enfer bien huilé par des passeurs sans aucun scrupules.
Un film à voir, qui fait se poser les bonnes questions, ou des questions que notre confort de vie ne nous conduit pas à nous poser.
Et puis une mention particulière pour Tewfik Jallab qui joue le rôle principal de Farid : Eblouissant, dans tous les sens tu termes. Un comédien que j'espère revoir bientôt et souvent sur mon cher grand écran !
 
   
 
 
 
 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 23 Juin 2013

http://www.laprocure.com/cache/couvertures/9782290034606.jpgRoman - Edition J'ai lu - 125 pages - 5.60 €

 

 

 

Parution chez J'ai lu le 2 mai 2013 (Albin Michel en août 2010)

 

 

 

L'histoire : Il y a le grand père, qui est arrivé de Majorque pour fuir la guerre d'Espagne. Sans le sou, Il s'est arrêté à Quimper, puisqu'il ne pouvait plus aller beaucoup plus loin. En quelques années, il a fait fortune dans les fruits et légumes sur les halles de Quimper.

Il y a le père qui s'est aussi installé comme marchand de fruits et légumes . Mais ce n'est plus la même époque. Et c'est la chute.

Il y a les étés passés à Majorque dans la maison de famille.

Il y a Marie.

Et il y a le fils, qui regarde ce passé et qui le raconte.

 

 

 

Tentatrice : Silvana

Fournisseur : J'ai Lu, Merci !

 

 

 

 

 

 

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 Mon humble avis : C'est l'histoire d'une ascension et du chute familiale, vu à travers le prisme des souvenirs d'un enfant devenu adulte. Les chapitres sont très courts, dynamisant ce qui pourrait devenir longuet et de ce fait, la lecture est très agréable et rapide, presque légère. Elle donne comme l'occasion de feuilleter un album photo qui couvrirait presque un demi siècle : La Bretagne profonde, Majorque, la vie sur les marché, le labeur, les halles de Quimper, leur incendie. Les fruits et légumes sur les étales et les clientes, qui sentent et qui tâte, parfois trop.

Ce commerce de proximité et de courage qui ne tiendra pas longtemps devant les mastodonte qui s'installent à l'entrée de la ville : les hypermarchés....

L'écriture est soignée, l'humour subtile qui cache même un certain cynisme. Ce roman balance entre mélancolie et nostalgie. Sourd de la colère face à cette fatalité quelque part. L'enfant voulait voir son père en héros, il n'en fut pas. L'enfant a tout fait pour ne pas ressembler à son père et au final...

Un livre plaisant, qui dépeint une famille, une région et une époque hélas révolue.

 

 

L'avis de Val  , de Sophielit

 

 

Ce roman a reçu le prix littéraire des Deux Magots, en 2011. Prix créé en 1933, à la terrasse du café "Les deux Magots" à St Germain des Prés

A tous prix

 

 

 

                                                                         Pour le Finister

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 21 Juin 2013

 http://www.librairiepantoute.com/img/couvertures_300/alice-ferney-les-autres.jpgRoman - Editions J'ai Lu - 374 pages - 7 €

 

 

Parution chez J'ai lu en 2009 (origine Actes Sud 2006)

 

 

L'histoire : Elle est racontée 3 fois, sous 3 points de vue....

Dans une maison, une famille et quelques amis fête l'anniversaire du benjamin. Théo a 20 ans. Pour l'occasion, Niels, son frère, lui offre un jeu de société qu'ils "s'empresseront" de tester. Un jeu fait de questions destinées à mieux se connaître les uns les autres. C'est alors que certains se révèlent et que d'autres se découvrent. Qui se connaît vraiment ? Faut il tout savoir des autres ?

 

 

 

 

Tentation : Le pitch et une auteure à découvrir

Fournisseur : Ma PAL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

étoile3etdemi

 Mon humble avis : Très vite, je me suis dit que ce livre allait être un énooooorme coup de coeur ! Et puis finalement non, mais il s'en est fallu de peu !

Dans sa forme, "Les autres" montre une belle audace. L'idée d'Alice Ferney de narrer la même histoire sous trois aspects (ou points de vue) différents se révèle rare et très judicieuse. Tout d'abord, place aux "choses pensées" nous font pénétrer par de courts passages (entre une et trois pages), dans l'esprit des protagonistes. Nous savons alors ce qu'ils pensent durant cette soirée mouvementée, ce qu'ils craignent, ce qu'ils observent ou remarquent. Ensuite, ce sont les "choses dites" qui s'expriment. Le texte prend alors plus la forme de dialogues et nous suivons en direct échanges paisibles et altercations entre les personnages. Enfin, les "choses rapportées" épousent la forme classique du roman, apportant un oeil, une oreille extérieurs... sans doute ceux d'Alice Ferney, de l'auteure... ou de nous, lecteurs, si nous avions assistés à cette soirée et avions dû en faire un récit. Nous discernons donc de nouveaux détails qui nous font concevoir ces gens encore différemment. Et puis c'est un peu comme la vie qui est toujours vue sous prismes hétérogènes. Il y a ce que l'on ressent de soi, ce que l'autre pense de nous, et ce que nous imaginons que l'autre perçoit de nous. La boucle est bouclée, et pourtant, rien à voir avec le point de départ.

Ces trois procédés accolés sont très intéressants. Ils m'ont permis de constater que les formes narratives qui me captivaient le plus étaient les "choses pensées", car écrites à la première personne du singulier. Le sentiment d'identification avec certains personnages devenait paroxystique. Ensuite, "les choses dites" m'ont placée au milieu de la scène, me donnant presque un rôle de participante.... bien qu'inactive. Enfin, "Les choses rapportées" m'ont laissée plus distante, comme extérieure... et c'est d'ailleurs là que mon entrain et mon attrait de lectrice se sont émoussés. La cause à la narration, où au fait que je connaissais déjà l'issue ? Je l'ignore, mais c'est là que ma quatrième étoile s'est coupée en deux !

Sortons du procédé littéraire et intéressons nous à l'histoire, au style, au personnage, au talent exceptionnel d'Alice Ferney. Son sens de l'observation, sa claivroyance, son acuité, sa psychologie et la finesse de l'ensemble m'ont bluffée au plus haut point. Je ne pense pas avoir déjà mis autant de petites croix dans les marges pour relever la crème d'un roman. Alice Ferney détaille avec une sensibilité et une cruauté sans faille les dits et les nons-dits, les secrets, les gestes, les hypocrisies, les regrets, les craintes, les regards, les boutades qui n'en sont pas, les récriminations, les larmes ravalées, les secrets de familles qui remontent à la surface. C'est un sacré trajet que nous faisons dans le labyrinthe et les voies sans issue des liens entre les Hommes. Alice Ferney suggère ou met des mots sans complaisance sur nos travers et notre intime. Ce livre criant de vérité pourrait servir de base à l'écriture d'un traité sur la complexité de l'individu et des relations (in)humaines. Pourquoi le regard que l'autre pose sur nous prend il tant d'importance, pourquoi se ment on à soit même avant de mentir au autre, pourquoi la critique nous est si pénible, pourquoi nous détestons nous au lieu de nous aimer, pourquoi ce jeu que nous montrons à l'autre et que l'autre prend pour argent content ? Pourquoi nous connaissons nous si peu les uns les autres, et soi même. Un roman d'une fabuleuse richesse sur le MOI, le TOI, le IL et ELLE, le VOUS, le ILS et ELLES, bref, le NOUS à découvrir, comme ce livre. Car Les Autres, c'est forcément un peu de nous quelque part. Nous sommes tous l'autre de quelqu'un, voire de quelques uns ou d'une multitude.

 

 

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 Avec Tiphanie

 

 

 

 

 

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Publié le 19 Juin 2013

http://fr.web.img4.acsta.net/pictures/210/023/21002373_20130430122051035.jpgSynopsis :    François est un passionné du Tour de France.
Licencié par son patron et quitté par sa femme, il part faire la Grande Boucle avec un jour d’avance sur les pros. D’abord seul, il est vite rejoint par d’autres, inspirés par son défi. Les obstacles sont nombreux mais la rumeur de son exploit se répand. Les médias s’enflamment, les passants l’acclament, le Maillot Jaune du Tour enrage. François doit être stoppé !   
 
 
 
Avec : Clovis Cornillac, Bouli Lanners, Ary Abittan, Elodie Bouchez, Nelson Monfort
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Mon humble avis : Allez, 4 étoiles ! Je ne sais pas si cinématographiquement parlant, la Grande Boucle les mérite, mais en tous cas, humainement OUI, cent fois oui, et c'est ce qui compte pour moi.
Franchement, je n'attendais rien d'exceptionnel de ce film, j'y suis allée dans l'idée de faire un beau tour de France en une heure trente huit, sans effort ! Alors oui, on voit de superbes paysages pyrénéens entre autre... Et justement, un coin de France qui m'est cher, le Cran D'Escales, au pied du Cap Blanc Nez, avec Le Cap Gris Nez en face, à Wissant, dans le NPC (Nord Pas de Calais !). Les performances d'acteur et de sportif de Clovis Cornillac sont à saluer avec un énorme respect. Le comédien s'est tout de même entraîné sur 5000 km à deux roues pour être crédible dans le rôle du coureur cycliste amateur, qui devient amateur + + + au fil des étapes. On rit parfois, on sourit beaucoup, on est aussi ému. Oui, à un moment, ma petite gorge s'est nouée. On s'amuse notamment de l'auto dérision dont fait preuve Nelson Monfort qui joue ici sont propre rôle. Et surprise, des anciens du tour reprennent le guidon !
Après, je ne pense pas que ce film rentrera dans le panthéon du cinéma, car quelques situations sont un peu attendues ou improbables (mais là, c'est la magie du cinéma qui rend tout possible !). Mais quel plaisir ! Et c'est ce qui compte quand on entre dans une salle obscure. Ce film donne la banane ! La Grande Boucle est un superbe hommage à tous ces sportifs amateurs qui se lancent des défis juste pour se dépasser, se relever, se retrouver, être, et vivre leur passion. Quand en plus elle est partagée et que, quand d'autres se mettent à croire en vous, vous êtes portés lorsque vous vous sentez à terre, cela donne envie d'y croire ! Il faut vivre nos vieux rêves quand ils se présentent ! Alors rien que pour cela, pour cette aventure humaine individuelle qui devient collective, pour les envies, même passagères, qu'il fait émerger de vous, ce film est à voir !
En rentrant chez moi, durant mon trajet en voiture, je me disais que je ferais bien le chemin de St Jacques de Compostelle. Comme quoi, oui, ce film a des effets très euphorisants, optimistes  et inattendus !
La Grande Boucle donne envie de croire, en ce que vous pouvez, en ce que vous voulez ! Dépassez vous, pédalez jusqu'à l'Arc de Triomphe !
 
 
 
 
   

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Rédigé par Géraldine

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Publié le 17 Juin 2013

http://p3.storage.canalblog.com/33/69/289417/80289608.jpgRoman Historique - Edition J'ai lu - 410 pages - 7.60 €

 

 

Parution J'ai lu Juillet 2012 (d'origine juin 2011)

 

 

 

L'histoire : Dans les années 1640... En Bretagne.... Emilie est une adolescente rêveuse, ambitieuse, éprise de lettre et de culture. Elle parle même le Français. Au décès de son père, sa mère l'envoi à Paris, auprès de la Comtesse de La Tour. Elle y sera gouvernante de deux de ses enfants. La comtesse relève vite les talents de plume d'Emilie, et commence à l'emmener dans les salons. Dès lors, Emilie n'aura de cesse que d'être incluse dans ce cercle fermé des ruelles, des jours, des salons des précieuses.... Pour cela, il faudra que sa condition et ses origines soient, si pas oubliés, du moins acceptés. Les efforts d'Emilie suffiront-il ?

 

 

 

Tentatrice : Silvana et le pitch

Fournisseur : J'ai Lu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

étoile3etdemi

 

 

 Mon humble avis : Me voici dans des contrées littéraires que je fréquente très peu, le roman historique. Et pourtant, comme  ce roman m'a plu ! Je me suis tout de suite attachée à Emilie, cette jeune fille qui se trouve encore, au début, au fin fond de sa Bretagne, à Locronan. Emilie ne peut que plaire, en jeune fille éprise de littérature, ambitieuse, qui malgré l'époque, rêve déjà d'émancipation féminine. Les premières pages me fond découvrir une époque de ma Bretagne d'adoption dont j'ignore tout, et dont je pourrais apprendre par coeur quelques mots et expressions Breizhou !

Puis, nous suivons Emilie à Paris et son destin peu commun me fascine, me captive, me fait tourner les pages, toujours et encore, sans m'en rendre compte.

On ne peut qu'être séduite par l'écriture savoureuse et soignée, digne de l'époque, d'Emmanuelle de Boysson. Ensuite, ce sont les recherches que l'on imagine faramineuses que l'on salue, tant Emmanuelle de Boysson réunit ici une multitude d'informations, de personnages et d'événements historiques. Je découvre la vie à Paris au 17ème siècle, lorsque Louis XIII et Richelieu décèdent et sont remplacés par la régence et un Mazarin ô combien décrié, en personnage central de nombre d'événements historiques cités ici. Il en devient presque amusant, voire déprimant, c'est à vous de choisir, de constater que politiquement, la France n'a pas beaucoup changé en 350 ans... même sans monarchie....Les "tracas" sont toujours les mêmes, sauf les proportions diffèrent. Le roman se déroule presque entièrement durant La Fronde, période historique complexe. L'auteure donne moult détails des stratégies politiques et militaires d'alors. J'avoue que ces passages m'ont perdue, devant la multitude des personnages aux noms ressemblant ou nommés différemment suivant les pages. Et c'est là que ce roman a buté contre ma très petite culture dans ce domaine, culture que l'on peut dire "scolaire", et qui donc, ne date pas d'hier. J'aurais pu, ou dû m'informer au cours de ma lecture. Je ne l'ai pas fait, trop prise pas l'histoire d'Emilie. Aussi, je vous encourage, avant d'entrer dans ce livre à cliquer sur le lien que j'ai mis sur le mot Fronde, et qui vous mènera sur Wikipédia. Ce sont ces égarements passagers, liés à la foule de personnages, qui m'ont fait amputer une de mes étoiles et qui ne mène pas ce roman sur le podium de mes coups de coeurs. J'imagine qu'un lecteur cultivé ou friand ce cette période de l'Histoire pourrait qualifier Le salon d'Emilie de chef d'oeuvre.

Qu'en est il d'Emilie d'ailleurs ? Elle est admirable, intègre, naïve aussi (comme le sont toutes jeunes provinciales débarquées à Paris), passionnée, courageuse, persévérante, humble mais loin d'être idiote. Elle a jouit d'une très bonne éducation, et très vite, apprend les manières qui lui permettent de s'intégrer à la société noble et aristocratiques du Paris d'alors. Manières que je découvre en même temps qu'elle, que je trouve souvent drôles, hypocrites et ridicules, et parfois, très classes ou curieuses. Nous voici dans les salons d'alors, où les précieuses se jouent des mots ou manigancent contre l'une ou l'autre, sous couvert de lettres soient disant égarées. Des noms célèbres apparaissent, telle Madame de Sévigné, Lafayette, Ninon de Lenclos, des Comtesses ceci, des duchesses cela. Corneille et Descartes sont cités, un certain Jean Baptiste Poquelin, encore méconnu, traîne aussi par là.... Quelques années plus tard, il parlera de ces femmes comme de précieuses ridicules ou des femmes savantes.

Suivre l'ascension d'Emilie dans cet environnement m'a réellement fascinée, tant j'ai aimé ce personnage qui sait allier ambition et respect des traditions et des autres. Malgré sa force de caractère, elle subit encore le poids des us et coutumes séculaires qui font que le femme est loin d'être libre. Avec Emilie, j'ai donc découvert le Paris du 17ème siècle, que ce soit dans les rues aristocratiques où des les rues boueuses infestées de rats et de brigands crevant la faim. Je me suis introduite dans ces salons où, malgré des bouches parfois édentées, les femmes brillaient par leurs tenues et leur élocution. C'était l'époque où, bien avant Georges Sand, les femmes n'avaient pas le droit de publier, usaient donc de pseudonymes et gardaient, autant que faire se peut, l'anonymat. Une époque pas si lointaine encore où le mariage n'apportait qu'une garantie et statut social et où l'on cherchait officiellement l'amour auprès des amants.

Je ne vous dirais rien des aventures et mésaventures d'Emilie dans son ascension sociale, ni des révélations qui parsèment son parcours. A vous de les découvrir en  lisant ce livre magnifiquement écrit et qui saura vous captiver par ses multiples rebondissements. Sachez qu'il a une suite "La revanche de Blanche", que je vais m'empresser de me procurer. Bonne lecture, et bon voyage dans l'Histoire.

 

 

L'avis d'Hérisson

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française

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Publié le 15 Juin 2013

http://www.laprocure.com/cache/couvertures/9782356410047.jpgRoman - Audiolib - 2h45 d'écoute - 15.30 €

 

 

 

 

Parution en février 2008

 

 

L'histoire : En 1942, Joseph, garçonnet juif de 7 ans, est caché et recueilli avec d'autres enfants par le père Pons, dans un pensionnat catholique. Ce prête qui, tel Noé, fera tout pour protéger ces enfants d'un déluge de violence et surtout, qui les encouragera à conserver leur indentité et à en être fiers. Une affection particulière le liera à Joseph. Il lui ouvrira la porte du monde et l'instruira, pour que rien ne disparaisse.... Et pourtant, de toute son âme d'enfant, Joseph souhaite devenir chrétien.

 

 

 

Tentation : L'occasion qui fait le larron !

Fournisseur : la compagnie aérienne Corsaire !

 

 

 

 Lu par Eric-Emmanuel Schmitt lui même !!!

 

 

 

 

étoile3etdemi

 

 Mon humble avis : Loin de moi l'envie de faire de la pub... mais quelle bonne surprise ! La compagnie aérienne Corsaire a renouvelé sa flotte en direction des DOM TOM et lors de mon récent voyage pour la Guadeloupe, j'ai pu jouir d'un écran individuel. Habituellement, je boude ce genre d'équipement pour préférer mes livres mais là, quelle ne fut pas ma surprise  de constater qu'une dizaine de livres audio étaient proposés à l'écoute individuelle. Entre ceux qui j'avais déjà lus et ceux qui duraient trop longtemps, mon choix s'est porté volontairement sur L'enfant de Noé. Lors de mon écoute des Deux Messieurs de Bruxelles, j'avais déjà admirer le talent de lecteur et de narrateur de l'auteur. Aussi, imaginez mon plaisir, à 15 000 pieds au dessus de la terre, de me laisser bercer par ce grand conteur qu'est Eric Emmanuel Schmitt. Bon, ça, c'était pour l'anecdote. Qu'en est il du livre maintenant ?

Sur le moment, j'ai bien évidemment été transportée, fascinée, captivée, émue par cette histoire magnifique qui prone avant tout l'ouverture d'esprit, la curiosité pour la culture de l'autre, l'importance de la survie de cette (ou ces) cultures, qu'elles aient traits à la religion ou non. C'est une histoire sur la tolérance, le respect.

Le père Pons, qui recueille Joseph et bien d'autres petits garçons de sa condition, est un fabuleux personnage de roman. Comme il m'a plu, ce prêtre qui, sous sa chapelle, a construit une synagogue dans laquelle il lit la Torah, la Kabbal et autres textes de culture juive parce qu'il sent celle ci en danger. On apprendra en fin de livre qu'ensuite, ce père s'est consacré à la survie d'autres cultures menacées. J'ai aimé la façon que ce prêtre catholique a d'initier ces enfants juifs à leur culture et leur religion à une époque où l'horreur les éloignait de leur famille, de leurs origines, de leur identité. Cette notion d'adulte qui transmet à l'enfant un savoir, une croyance, même si ceux ci ne sont pas siens, juste pour leur survie est une magnifique leçon de grandeur d'âme. Apprendre et transmettre, au delà de nos croyances et de nos confessions, pour que le monde garde la richesse de sa diversité.

Et puis il y a Jospeh, ne l'oublions pas, ce petit garçon, personnage central de cette belle histoire. Au contact du père Pons, il souhaite de tout coeur devenir chrétien... et ce père Pons qui fera tout pour que ce garçon reste juif, manquant presque une bonne occasion facile d'évangélisation ! Peut-être parce que la sagesse voudrait aussi que toutes les religions se ressemblent et ne soient qu'une : l'humanisme.

Une très belle histoire, émouvante. Maintenant, pour être honnête, plus de 15 jours après ma lecture écoute, c'est une impression et une sensation générales qu'il me reste. Les détails seront sans doute plus vite oubliés. A suivre... Puisqu'en écrivant ce billet, certains d'entre eux me reviennent. D'où l'utilité de tenir un blog !!!

 

 

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                                                         Challenge chez Val

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Littérature française, #Livres audio, lectures audio

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Publié le 13 Juin 2013

Synopsis :     http://fr.web.img6.acsta.net/medias/nmedia/18/97/21/64/20530466.jpg
 Alors que le Commandant de Police Richard Kemp enquête sur un meurtre, d'étranges similitudes lui rappellent le Perce-Oreille, un tueur en série qu'il a traqué en vain au début de sa carrière. Son seul témoin est Hélène Batistelli. Mais un événement mystérieux renvoie Kemp vingt ans en arrière, en mai 1989, à la veille du premier meurtre commis par le Perce-Oreille. Kemp tente à nouveau d’empêcher les meurtres d'avoir lieu, mais un jeune flic lui complique la tâche : cet inspecteur ambitieux n'est autre que lui-même, vingt ans plus tôt...
Hélène, qui ignore encore tout de lui, va alors croiser son chemin…
 
 
 
 
Thriller avec  Jean-Hugues Anglade, Mélanie Thierry, Philippe Berodot
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  Mon humble avis : De bonnes idées au départ, un scénario relativement original, mais une réalisation qui ne suit pas et qui m'a franchement gênée. Et pourtant, on est tout de même pris par l'intrigue, même si celle ci met un temps certain à s'installer. Mais au début du film, qui se déroule en 2010, on apprend que le personnage de Mélanie Thierry est né en 1968, elle a donc 42 ans.... et ne les fait pas. Elle n'est pas crédible dans cet âge malgré les quelques rides qui lui sont ajoutées et son personnage minaude beaucoup trop pour que le naturel fonctionne. Puis le scénario nous ramène en 1989, où l'on retrouve une Mélanie Thierry qui a donc 21 ans et qui exerce avec une grande maturité le métier de psychologue.... Que l'on m'explique comment l'on peut être psychologue à 21 ans, même en étant un génie.... Elle croit trop facilement à l'histoire d'Anglade, se met très facilement au tactile quand elle découvre ce qu'est un téléphone portable etc... Bref, invraisemblances et improbabilités se multiplient, jusqu'à retrouver des voitures avec des plaques d'immatriculation de 3 départements différents dans une petite rue de province, sur 50 mètres. Concentration improbable, en dehors d'une station de ski en haute saison ! Et puis les violons et le romantisme à 3 francs débarquent bien trop vite, trop vite pour que l'on y croit et que l'on ne soupire pas. Dommage, car vraiment l'intrigue, non dénuée d'intérêt et de suspens, tenait la route. Le milieu du film parvient à peu près à faire oublier tous ces menus défauts. Sauf que la fin est grotesque, surtout dans les comportements de personnages on ne peut plus invraisemblables. Et quand on l'en vient à rire dans un thriller, c'est qu'il y a un problème quelque part. Bref, ce film ne m'a pas convaincue, malgré le plaisir non feint de voir 2 Jean Hugues Anglade pour le prix d'un : un jeune et un plus mature. C'est bien entendu le 2ème qui remporte ma préférence !
 
 
 
 
 
 

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Rédigé par Géraldine

Publié dans #Cinéma Français

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